Un réveil sans souvenirs - feat Noham

ans. Je suis arrivé le : 14/09/2023

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Cela faisait quasiment deux mois que j’étais allongé dans ce lit d’hopital. Mon corps semblait fonctionner plutôt correctement, j’étais simplement intubé pour être sûr qu’il n’y ait pas de soucis côté respiratoire. La seule chose qui ne fonctionne pas, c’est que pendant ces deux mois je ne me suis pas une seule fois réveillé. Les médecins ne savaient pas dire si cela serait le cas un jour, à part attendre, il n’y avait rien à faire d’autre. La balle que j’avais reçu dans la tête aurait du me tuer et c’est dejà un miracle que je sois encore en vie. Je ne saurais même pas vous dire si j’ai rêvé ou pensé pendant ce laps de temps, je sais juste que parfois j’avais l’impression d’entendre des voix, parfois très apaisantes et qui me rassurait. Il était tôt ce matin-là, la pluie tambourinait à la fenêtre et rien ne laissait prévoir qu’aujourd’hui je me réveillerai. Pourtant j’ai commencé à remuer un peu, d’abord des petits mouvements au niveau des mains puis j’ai ouvert les yeux très doucement. La lumière m’a aveuglé quelques instants, j’ai mis quelques minutes à comprendre que j’étais à l'hôpital et mon rythme cardiaque s’est grandement accéléré alors que je panique du fait d’avoir un tube dans la gorge. Bouger mes bras, les lever s’était douloureux, j’avais commencé à tirer sur le tube, je voulais qu’on m’enlève ce truc. Les machines autour de moi produisaient des bips incessants à cause de ma suffocation et de mon rythme cardiaque. J’ai sursautais en sentant une main se poser sur la mienne pour que j’arrête d’essayer de l’enlever. J’ai croisé le regard de cet homme, mon fiancé en réalité, mais je n’ai à l’heure d’aujourd’hui aucun souvenir de lui. Même si je ne sais pas qui il est j’écoute sa voix et elle me semble familière, apaisante j’essaie de lui faire confiance alors qu’il veux allé chercher un membre du personnel médical. C’est très difficile pour moi de rester calme, des larmes coulant doucement sur mes joues. Ça me faisait mal, je voulais pouvoir respirer, pouvoir parler. Je ne pouvais que faire des grognements et c’était extrêmement frustrant. Quelques minutes plus tard, une infirmière revient avec l’homme qui était là précédemment. Elle m’expliqua quoi faire tandis qu’elle retirerait le tube alors je l’écoutais et la laissais faire. J’eus une grosse envie de vomir, mais n’ayant rien avalé de solide depuis un moment, rien ne sortit. Je toussais simplement quelques instants avant de réussir à prendre une bouffée d’air. Je dois dire que j’ai mal à la gorge, je me repose dans le fond de mon lit avant d’essayer de comprendre ce qui se passait. “Qu’est-ce qui s’est passé ? Je dois rentrer, mes parents vont s’inquiéter..” J’ai juste l’impression que je dois rentrer chez moi, j’ai un couvre feu. Je n’arrive pas à me souvenir de grand chose, j’ai simplement des impressions.

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La journée était pluvieuse et même un peu triste dehors. Noham arrivait à le voir à travers la petite fenêtre de la chambre de Nolan. Il le savait, car il avait passé de longues minutes à regarder par celle-ci ce matin. Il s’était fait passer pour malade au travail ce matin, car il s’était senti mal avant de partir. Toutefois, c’était à croire qu’il avait eu un sentiment qu’aujourd’hui il se passerait quelque chose et qu’il devait se trouver dans les environs de l’hôpital. Il était épuisé, peinant à trouver le sommeil dans son petit appartement qu’il partage avec son amoureux. Il était dans ses pensées, regardant par la fenêtre, tenant la main de son homme. S’il regrettait une chose s'était de ne pas avoir trouvé le moment pour le mariage… S’il ne revenait pas à lui et qu’il n’avait pas la chance de célébrer leur amour devant tout le monde, il ne s’en remettrait pas. Il passait donc le plus clair de son temps libre à l’hôpital, ça le réconfortait de le savoir près de lui malgré tout. Complètement lessivé, il s’était résolu à aller à la cafétéria pour se prendre un café, la caféine lui fera sans doute un peu de bien, même si c’était d’une bonne nuit de sommeil qu’il avait besoin. À son retour, une surprise l’attendait dans cette chambre. En voyant son homme remué dans son lit, il en a échappé son café courant vers celui-ci. Il ne peut pas s’empêché de faire un sourire, même s’il était loin de se douter de la suite des choses pour eux.

Ainsi, il reprend sa petite voix douce, le voyant paniqué et pose sa main sur la sienne. « Hey, love… chut! » Lorsqu’il croise son regard, il semblait avoir le regard perdu, mais après tout c’était normal non quand une personne sort d’un long coma de 2 mois! Enfin, il se questionnait, mais il si soulagé de le voir réveillé qu’il peinait à contenir ses larmes. Revenant à lui, comme s’il avait subi un électrochoc, il juge intelligent d’aller chercher une infirmière. Il revient rapidement avec une infirmière. Il resta comme immobile, figé par les gestes médicaux que l’on fait à son homme. Lorsqu’il reprend finalement son souffle, c’est à croire que lui aussi reprend son souffle avec lui. Il venait d’oublier quelques respirations pendant qu’il était figé. Il lui prend la main doucement.

« Love, c’est moi… Tu as eu un accident au travail! Tu es à l’hôpital! »

Bon semble-t-il qu’il arrivait à parler. C’était ça de positif pour lui. Noham fronce les sourcils tentant de comprendre pourquoi qu’il lui parlait de ses parents.

« Nolan tu me comprends? »

Clairement il y avait quelque chose qui clochait et là c’était fait il commençait à paniquer.

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Un réveil sans souvenirs - feat Noham

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Vous n’imaginez pas l’état de panique dans lequel j’étais à mon réveil. Je ne sais pas pourquoi je suis ici, pourquoi mon corps me semble si lourd et encore moins pourquoi j’ai ce tube dans la gorge.. j’arrivais pas à respirer, pas à parler.. Ne pas avoir le contrôle sur son propre corps c’est terrifiant. Un homme avait cherché à me rassurer avant d’aller chercher une infirmière. Retirer le tube n’a pas été une partie de plaisir non plus mais pouvoir prendre une inspiration ça m’a grandement rassuré moi même. Okay je respire, c’est le principal non ? Il me faut encore quelques instants pour me calmer un peu. L’infirmière part chercher un médecin pour que l’on me fasse des examens apparemment. Ah, mais j’avais émis l’hypothèse que c’était cet homme entrain de me regarder qui était médecin. Si ce n’est pas le cas, je ne sais absolument pas qui il est. Je demande après mes parents, voir ma mère ça me rassurera encore plus et puis dans ce genre de moment c’est le meilleur soutien qu’on puisse avoir non ? Je me demandais pourquoi j’étais là, je ne m’en souviens pas. « Love, c’est moi… Tu as eu un accident au travail ! Tu es à l’hôpital ! » Au travail ? C’est aussi la seconde fois qu’il m’appelle Love et je vois bien à son regard qu’il me connaît, peut-être même plus que je le crois. Mon regard s’est posé sur sa main qu’il a posé sur la mienne, je ne sais pas si c’était un geste simplement rassurant ou s’il avait une autre signification. Je me pose des tas de questions là tout de suite, au point que j’en oublie de lui répondre. « Nolan tu me comprends ? » C’est un regard complètement perdu que je pose sur lui. Je passe ma main dans mes cheveux anxieux. “Oui je comprends pardon..” Je regarde autour de moi, je me redresse un peu comme je peux. “Vous avez parlé d’un accident au travail c’est ça ? Vous devez vous tromper, je ne travaille pas, je vais seulement entrer au lycée..” Je vois bien que ma réponse a l’effet d’un électrochoc pour lui, je le vois à sa tête. J’ai l’impression que quelque chose de grave s'est passé, que je suis à côté de mes baskets là tout de suite. “Enfin je crois.. Je ne sais plus.” Les larmes remontent doucement. “J’arrive pas à me souvenir..” Je pars en sanglots sous le coup de l’émotion. Je crois que c’est la peur qui domine, si j’avais quelque chose de grave ? “Je veux voir ma mère s’il vous plaît..” J’ai l’air d’un gosse perdu la tout de suite et je n’aime pas du tout cette sensation. Je calme ma respiration quand l’infirmière revient avec un médecin, il me fait tout un tas de petits tests au niveau de la vision, de ma motricité, il prend ma tension et il regarde mes constantes. Physiquement parlant tout semble aller. Cela se complique quand on passe aux tests psychiques. “Bien en quelle année somme nous ?” Je réfléchis quelques secondes avant de répondre. “On est en 2009, j’ai eu quinze ans le mois passé.” Ou pas.. Au vue des regards qu’ils se lancèrent. “On va devoir faire d’autres tests, mais il semblerait que la balle que vous avez reçue à eu un impact sur votre mémoire.” Je me sens mal tout à coup.. La balle ? Des problèmes de mémoire ? J’ai du virer au blanc très rapidement parce que j’ai été à deux doigts de reperdre conscience.

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Il faisait tout pour se montrer rassurant, pour faire comprendre à son amoureux que maintenant les choses allaient pouvoir commencer à aller pour le mieux. Maintenant qu’il était réveillé, le couple pouvait aspirer à des jours meilleurs, selon Noham. Si seulement il savait que son cœur était à quelques minutes de se briser en mille. Lorsque l’infirmière entre dans la pièce, les yeux de Noham se pose sur celle-ci et maintenant il faisait des allers-retours entre les deux. À voir son expression on pouvait comprendre qu’il était nerveux et qu’il perdait le contrôle de la situation. Pourquoi un évènement qui se devait positif tournait doucement au cauchemar? Il avait l’impression de s’enfoncer un peu plus à chaque seconde qui passait. C’était tout son monde qui semblait s’écrouler sous lui. Les expressions de Nolan en disaient long en ce moment, il ne comprenait rien de ce qu’il se passait et honnêtement Noham était tout aussi perdu. Sa question semble agir comme un électrochoc e Nolan trouvant enfin les mots pour lui répondre. Il avait changé d’expression faisant place doucement à la déception.

« Quinze… mais non Nolan tu as 25 ans, on a 25 ans. Tu es dans l’armée maintenant! »

C’était une douleur vive qu’il ressentait dans sa poitrine. Quinze ans? Serait-il possible qu’il ne se souvienne pas de lui? Non, non, c’était impossible, mais après tout il avait 16 ans quand il a rencontré ce jeune homme. Il avait mal très mal, mais n’osait poser la question. À croire que la réalité faisait trop mal, il préférait rester dans le déni. Il était pétrifié, n’osait plus lui toucher, ne savait plus quoi faire. Lorsqu’il demande à voir sa mère toutefois, il acquiesce à sa demande, jugeant qu’il lui devait bien ça. Il lui envoie donc un texto pour lui annoncer la bonne nouvelle, mais garde l’amnésie pour lui. Il n’avait pas le droit de lui annoncer ça par texto.

« Je… je…. Je lui ai envoyé un texto! »

Dit-il complètement pétrifié et s’étant reculé. Il ne savait plus où se mettre. Lorsque le médecin confirme l’amnésie, il détourne la tête peinant à retenir ses larmes. Il commençait à comprendre ce que ça signifiait pour lui. Il avait hâte que la mère de Nolan arrive soudainement. Il était totalement livide...

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Un réveil sans souvenirs - feat Noham

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Je ne savais pas quelle posture adopter face à tout ça. Rien que de savoir que j’étais à l'hôpital ça m'effraye totalement, je ne comprenais pas pourquoi je me suis réveillé avec un tube dans la gorge. J’essayais de me souvenir de ce qui s’était passé, mais rien ne me revient, je ne saurais même pas vous dire quel est mon dernier vrai souvenir. Je crois que je rentrais de l’école.. Je ne sais.. J’ai simplement le sentiment fort que j’avais envie de rentrer chez moi pour retrouver les personnes que j’aime. Pour le reste j’étais dans le flou total à commencer par cet homme toujours présent dans ma chambre. J’avais peur de lui demander qui il était, je voyais bien qu’il était inquiet pour moi, comme un proche le serait et j’ai très peur de dire une bêtise ou de lui faire du mal. Je voulais avant tout comprendre tout ça. « Quinze… mais non Nolan tu as 25 ans, on a 25 ans. Tu es dans l’armée maintenant! » C’est impossible, qui pourrait avoir perdu dix ans de souvenirs ? Mais comment sait-il que je prévois d’entrer dans l’armée ? Je n’en ai parlé qu’avec mon père. “Non.. Non c’est impossible, je m’en souviendrais non ? Je prévois d’entrer dans l’armée, mais à ma majorité.” Je parlais d’une voix calme et peu sûre d’elle comme si chaque phrase que je parvenais à émettre était en même temps une affirmation et une question. Je n’arrivais à être sur de rien et c’était tout simplement insupportable. J’insistais un peu sur le fait que je voulais voir ma mère, elle allait pouvoir me rassurer j’en suis certain. « Je… je…. Je lui ai envoyé un texto! » Ça me soulage dans un sens. “Merci, vraiment..” J’étais sincère, j’étais entrain de m'interroger sur le fait qu’il ait le numéro de ma mère avant que le médecin ne vienne et m’examine. Il me parle de tests à faire et d’une possible perte de mémoire. Une balle ? Il quitte ma chambre aussi vite qu’il est arrivé me disant qu’il passera rapidement et que je devais juste rester tranquille d’ici là. C’est facile de dire ça.. J’avais hâte de voir ma mère à vrai dire. La chambre tombe dans un grand silence, je pose mes yeux sur l’homme qui me tourne presque le dos à présent. Une partie de moi ne veux pas le voir dans cet état. J’hésite plusieurs minutes en me mordant la lèvre. “J’ai peur de te poser la question.. Je ne veux blesser personne, mais..” J’essayais de trouver des mots qui ne soient pas trop violents, une façon de poser la question en ayant espoir que ça soit moins douloureux. “Je vois bien comment tu me regardes, tu es resté là donc les médecins t’ont déjà aussi vu à mes côtés et surtout j’ai trouvé ta voix très apaisante tout à l’heure, comme ci je la connaissais depuis longtemps.. Je suis qui pour toi ? Sois franc s’il te plaît.” Je n’ai pas envie que les gens prennent des pincettes avec moi parce que je suis dans un lit d'hôpital. J’ai besoin qu’on réponde à mes questions même si c’est effrayant, j’ai peur d’avoir oublier un tas de choses importantes et de ne jamais m’en souvenir..

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Les choses ne se déroulaient comme il l’aurait souhaité. Il sentait un immense trou dans sa poitrine se former. Dire qu’il avait rêvé de douces retrouvailles, on était loin du compte au moment présent. Il voulait vraiment qu’il se souvienne de leur couple, de ces moments heureux qu’ils avaient passés ensemble. Il aurait bien voulu lui cacher la douleur qu’il ressentait en ce moment, mais c’était impossible. Il avale difficilement sa salive cherchant toujours à comprendre, mais même s’il n’avait pas de problème de mémoire, il était tout autant dans le brouillard. Même l’infirmière présente dans la pièce à ce moment-là semblait un peu désemparée. Chaque fois que Nolan ouvrait la bouche, la douleur devenait un peu plus vive. Un peu comme de l’acide sur une plaie béante.

« De… rien! »

Dit-il en réponse à son merci. Une réponse simple pour tout ça, mais il n’avait rien d’autre qui avait pu sortir de sa bouche. Il semblait sincère au moins sur ce point. Il avait bien hâte que la mère de Nolan arrive, peinant à supporter son regard sur lui. Il avait des larmes qui coulaient sur ses joues. Comment était-il possible d’oublier 10 ans de sa vie, d’oublier tout même l’homme de sa vie. Le silence était pesant, il n’arrivait pas à se tourner vers lui, car ça dévoilerait ses larmes. Lorsque Nolan brise le silence lourd et pesant, il a même un petit sursaut. Machinalement il essuie ses larmes et se retourne vers lui.

« Mais? » Dit-il lorsqu’il coupe sa phrase en deux. Il ravale de nouveau sa salive, parce que tout semblait pénible en ce moment. « On est… enfin on formait un couple. » Formait? Pourquoi parler au passé, c’était simple il n’arrivait plus trop où il en était. Il craignait tellement de commettre une gaffe et qu’il parte en vrille. « Enfin, on on est fi...ancé depuis 4 ans! » Ne pas pouvoir s’approcher, le coller, l’embrasser était une vraie torture, mais il n’osait plus s’approcher de peur qu’il se sente agressé.

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Savoir que ma mère aller venir ça me rassurer, je sais que ça ne résoudra rien à mes problèmes, mais la présence d’une mère ne peut être remplacé par rien ni personne. Je ne savais toujours pas ce qui c’était passé et je pense que j’avais besoin de connaître les raisons de mon arrivée ici. Dans tout ce bordel j’ai retenu que j’avais vingt ans et non pas quinze, que j’étais militaire et que j’avais apparemment pris une balle qui m’avait rendu amnésique. J’avoue que c’était un peu difficile à avaler tout ça. Je ne sais pas si je le crois ou non, mais je me dis que personne ne serait assez tordu pour me dire ça si ce n’était pas vrai. Le médecin était reparti me laissant seul avec cet homme alors c’était peut-être le moment de lui demander qui il est pour moi. Quand il se retourne et que je vois ses larmes je ne peux m’empêcher de me sentir mal. Je vois bien que c’est moi qui le met dans cet état et j’aimerais comprendre pourquoi même si j’en ai une vague idée je pense. « On est… enfin on formait un couple. » Je suis gay ? J’avoue que je ne me souviens pas de mettre déjà posé la question. Je ne sais même pas si j’ai un avis la dessus, je ne crois pas parce que cela ne me choque pas particulièrement. « Enfin, on on est fi...ancé depuis 4 ans! » Je ne sais pas pourquoi j’affiche un léger sourire, comme si cette information inconsciemment me rendait particulièrement heureux. C’est difficile de ressentir des choses sans savoir pourquoi on les ressent. Je comprend alors à quel point la situation va être pénible pour lui. “Je suis tellement désolé, je n’imagine pas ce que tu dois ressentir là tout de suite. J’aimerais me souvenir de toi, je vois à quel point ça te fait souffrir.. On se connait depuis longtemps ?” J’aimerais vraiment faire plus pour lui. Ma perte de mémoire n’est peut-être que temporaire, j’allais devoir faire preuve de patience même si je crois me souvenir que ce n’est pas ma qualité première. Je me sers rapidement un verre d’eau et en bois quelques gorgées avant de reprendre. “C’est frustrant de ne pas se souvenir.. Est-ce que tu peux m’en dire plus ? Ça fait combien de temps que je suis ici, comment c’est arrivé exactement ? Le médecin a parlé d’une balle.” Je lui fis signe de se rapprocher qu’il prenne place sur le bord du lit. Ma première réaction aurait été d’être froid et distant, mais je voyais sa peine et je n’avais pas envie de l'aggraver alors même si je n’étais pas forcément à l’aise, je pouvais accepter qu’il se rapproche un peu.

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Il avait avisé sa mère, il avait jugé qu’il devait bien ça tant à la famille de Nolan qu’à son compagnon. Un peu sans s’en rendre compte il serrait son portable super fort, presque à le briser, mais c’était seulement les nerfs qui y passaient. Il s’était même surpris à espérer que les soignants restent, afin d’éviter le malaise qui en découlait. Bordel qu’il se sentait coupable de ne pas être en mesure de retenir ses larmes, mais c’était plus fort que lui. C’était trop pour lui et il n’arrivait pas à se contrôler. Il n’est pas dupe, Nolan semble s’apercevoir qu’il est la raison de ses larmes… n’aidant en rien à la situation. Il avait donc mentionné que les deux formaient un couple depuis longtemps déjà. Il avait plein de souvenirs de leur rencontre lui. Noham, le garçon timide un peu intello qui assumait pleinement son orientation à l’opposé de Nolan, sportif qui lui ne savait pas trop encore. Et s’il ne se rappelait plus qu’il était gay? Là ce serait la cata! Il respirait déjà un peu mieux voyant son petit sourire. Il ne le rembarre pas, ça fait déjà ça de gagner pour lui… c’est positif non? En plus il laisse tomber le vouvoiement qui donnait envie à Noham de se perforer un tympan. Noham décide de laisser la souffrance de côté, ne voulant pas lui rajouter une couche.

« Officiellement, ça fait depuis qu’on a 16 ans. On allait à la même école! Je t’ai donné des cours particuliers. »

Normalement, il l’aurait bien aidé pour son verre d’eau, mais impossible de bouger! Il était toujours pétrifié, figer sur place. Toutefois évoqué ses souvenirs lui avait fait naître un petit sourire en coin.

« Je ne sais pas ce que ça fait de ne plus se souvenir de rien, mais je peux comprendre ta frustration! » Hésitant, il se rapproche de son homme, mais faisant bien attention à ne pas faire de marque quelconque d’affection. Il ne sentait pas qu’il avait le droit de le faire et avait peur qu’il le prenne comme une agression. Il s’assoit sur la chaise qui trônait à côté du lit et le regarde doucement.

« Tu étais en mission avec ton unité quand c’est arrivé. Tes frères d’armes pourraient t’en dire plus, moi je n’ai pas trop voulu savoir. J’avais trop mal de m'imaginer, mais il y a eu une embuscade et tu as eu reçu une balle dans la tête! C’est une chance que tu sois encore en vie! » Il avait réussi à essuyer ses larmes pour le moment, mais elles pouvaient repartir de plus belle.

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Un réveil sans souvenirs - feat Noham

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Je peux vous dire que c’est bizarre quand on vous apprend autant de chose sur votre propre personne. Quelques informations m'étonnent comme d’être toujours dans l’armée à vingt-cinq ans, je dois dire que je n’avais jamais imaginé y faire carrière. Je voulais surtout faire mon service militaire pour faire plaisir à mon père. De là à en faire mon métier ça me surprend moi même. J’étais aussi en couple apparemment et même fiancé à l’homme en face de moi. Je dois dire que je n’ai pas réfléchi au fait qu’il soit mignon ou pas jusqu’à ce que je comprenne que j’étais gay. Ca aussi c’est étrange dans un sens, mais pas dérangeant, j’ai jamais eu d'a priori sur les homosexuels et je me suis toujours dit que je comprendrais un jour ce que moi j’aime sans pour autant me torturer avec cette question. Apparemment j’avais donc répondu à cette grande question et même si la situation en elle même me terrifie, je ne sais pas pourquoi savoir que j’étais fiancé à quelqu’un ça m’a donné le sourire. Je m’excuse du fait de ne pas me souvenir de lui et je lui repose une question sur nous. « Officiellement, ça fait depuis qu’on a 16 ans. On allait à la même école! Je t’ai donné des cours particuliers. » Alors ça c’est surprenant je dois dire et je ne peux m’empêcher de cacher ma surprise. “Waw ! C’est vrai ? Tu as donc été mon premier et seul copain, je trouve ça cool d’avoir trouver le bon du premier coup.” Je ne sais pas si je suis du genre à croire au coup de foudre, mais j’ai été témoin de la belle histoire d’amour de mes parents alors que sais que ça existe. Il a en tout cas l’air de beaucoup tenir à moi et ça ne peut qu’être une belle histoire après autant de temps passé ensemble. “Si j’ai eu besoin de cours particuliers je suppose que ma première année à été difficile ? Je m’en doutais, j'avais déjà pris beaucoup de retard..” Je crois me souvenirs que j’avais déjà parlé à mes parents de prendre des cours durant l’été, j’en suis pas certain cela dit c’est flou dans ma tête et quand ça ne l’est pas c’est juste un trou noir. J’essaie de me souvenir de son visage, des moments qu’on a passé ensemble, mais rien ne me revenait. J’ai juste rapidement compris que sa voix m’apaise énormément. « Je ne sais pas ce que ça fait de ne plus se souvenir de rien, mais je peux comprendre ta frustration ! » Je me mord la lèvre doucement sous un petit coup de stress. “C’est comme quand tu essaies de retrouver un mot que tu connais, mais que ça ne revient pas. C’est la même sensation en plus fort.. Tu sais que tu le connais, mais il ne veut pas revenir. Je ne suis même pas sûr de ce dont je me rappelle en dernier, c’est pas un souvenir c’est plus une sensation. J’ai l’impression que j’avais très peur et que je voulais simplement rentrer chez moi.” C’est une sensation qui rien qu’à l’idée me colle un frisson. J’aimerai qu’il se sente mieux alors je lui fais signe de s’approcher, ce n’est pas parce qu’il reste loin de moi que c’est plus facile au contraire. Je m’en veux de lui causer autant de peine. Je voulais savoir ce qui s’était passé pour que je finisse dans le coma alors je lui posais la question directement. « Tu étais en mission avec ton unité quand c’est arrivé. Tes frères d’armes pourraient t’en dire plus, moi je n’ai pas trop voulu savoir. J’avais trop mal de m'imaginer, mais il y a eu une embuscade et tu as eu reçu une balle dans la tête! C’est une chance que tu sois encore en vie! » J’ai senti une douleur vive dans le crâne pendant quelques secondes. Je grimace en me tenant la tête. C’était comme si je vivais à nouveau la blessure sans pour autant avoir d’images. Je grimace toujours légèrement quand je reprends la parole. “Ouai je crois savoir ou j’ai pris la balle..” Je me frotte le crâne doucement. “Une chance oui. Je demanderai plus d’explications à mes supérieurs, je te remercie pour les informations.” Je m’inquiétais d’être dans ce lit depuis plusieurs années ou si c’était plutôt récent. Tout a coup je me rend compte qu’il me manque une information importante. “Je ne connais même pas ton prénom, tu t’appelles comment ? Moi c’est Nolan.. Mais tu le sais déjà je suis bête..” Je rougis un peu de ma bêtise en m'enfonçant un peu dans mon oreiller.

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Doucement Noham recommençait à respirer, il avait toujours l’impression que son monde venait de s’écrouler devant lui. Il aura un long chemin d’acceptation devant lui. Après tout, comment faire le deuil d’une personne vivante? C’était impensable pour le jeune homme. Cependant, l’idée commençait à se faire un chemin jusqu’à son cerveau. Il s’efforçait encore et toujours à faire bonne figure devant Nolan, même si pour ça il devait se faire violence. Il sent toutefois son sourire s’élargir un peu plus lorsqu’il parle de son premier amour. En vrai, bien qu’il se savait gay depuis ses 14 ans, Nolan était lui aussi son premier amour et le seul à ce jour.

« Tu as été mon premier grand amour à moi aussi et le seul à ce jour! »

Il ne voulait pas le torturer loin de là. C’était simplement qu’il voulait être honnête avec Nolan. Toutefois, il ne savait pas trop s’il faisait bien ou s’il faisait fausse route en mentionnant ces choses. C’était peut-être un peu égoïste, mais il souhaitait tellement que Nolan se souvienne que d’inventer des histoires n’allait rien aider à la situation. Il continue donc à répondre à ses questionnements du mieux de ses propres souvenirs à lui. Il reste en revanche qu’il y a de ses évènements qui marquent une personne! Ajouter à ça la grande mémoire de Noham, il se souvenait de beaucoup de choses.

« Quand tu es venu me demander, c’est vrai tu étais dans une belle galère. Mais tu manquais surtout de confiance en toi niveau étude. Tu étais très bon élève avec moi! »

Était-ce le début d’un souvenir? Soudainement il voyait le tout comme une lueur d’espoir, mais ce la garda pour lui pour le moment! Il ne manqua pas de remarquer son petit signe de stress. Il fronce les sourcils, évoquer le pire jour de sa vie lui causait une vive douleur.

« Je peux m’imaginer un peu tu sais! »

Après tout, il avait bien cru y rester ce jour-là quand le feu c’est déclencher à son laboratoire. Hormis l’intervention rapide des pompiers il aurait trouvé la mort là. La situation était certes différente, mais voir la mort en face d’une manière ou d’une autre est effrayant. Cette journée de mai où ses pensées n’étaient que pour Nolan qu’il allait laisser derrière. Il s’efforçait depuis à oublier le tout. Puis, il s’était approché, il se trouvait maintenant à proximité. C’était à la fois doux et amer la sensation qu’il ressentait. Sa réaction le surprend, mais incapable de le toucher encore il reste à ses côtés.

« Nolan, nolan reste avec moi… Tu es en sécurité maintenant dans ta chambre d’hôpital, à Chicago! »

Dit-il de la même voix douce qu’il avait pris avant qu’il revienne à lui et que No trouvait rassurante. « N’hésite pas si tu as d’autre question… Je vais y répondre du mieux que je peux. Je peux te dire que ça fait environ deux moins que c’est arrivé! » Après tout, ça doit être troublant de ne pas trop savoir. Par la suite, il retrouve un peu son sourire le temps des présentations. Bien que ce soit irréel comme situation, il était doux de retrouver un peu de la personnalité de Nolan. « Ça va, ça va t’inquiète pas… Moi c’est Noham, j’ai 25 ans, je suis de la police scientifique, c’était le rêve de ma vie. Je t'en avais parlé quand on s'est connu » Il marque une pause et lui dit ! « Et j’ai notre surnom de tatouer sur le poignet! » Dit-il en lui montrant son poignet où on pouvait Nono2..

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Un réveil sans souvenirs - feat Noham

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Je ne me souviens pas si j’avais imaginé un jour tomber amoureux et trouver la bonne personne du premier coup. Apparemment ça avait été le cas avec lui, ensemble depuis nos seize ans ? Eh bah je dois dire que ça m’impressionne moi même. Je trouve ça plutôt génial en réalité, j’ai beau être un garçon j’ai jamais aspiré à devenir un coureur que ce soit avec les filles ou avec les garçons. Quand on pense à l’entrée au lycée c’est ce que la plupart des jeunes se disent, moi je voulais surtout faire du sport, intégrer l’équipe de foot et bosser un minimum à côté. Étant donné que je l’ai rencontré à seize ans, je suppose qu’il a été mon premier amoureux et le seul du coup. « Tu as été mon premier grand amour à moi aussi et le seul à ce jour ! » Je lui souris doucement, je trouve qu’il n’y a pas mieux comme relation. Savoir se contenter d’un seul être pour la vie, c’est une belle preuve d’amour non ? “Génial.” Je trouvais vraiment ça génial pour le coup. Comme quoi j’avais bien fait de ne pas être très doué en cours sinon je n’aurais pas eu besoin de cours particuliers et je n’aurais peut-être pas rencontré Noham. Quand on y pense, rien ne se fait au hasard. J’espère que cette épreuve que nous vivons actuellement a un but, parce que quand le fond c’est loin d’être facile. « Quand tu es venu me demander, c’est vrai tu étais dans une belle galère. Mais tu manquais surtout de confiance en toi niveau étude. Tu étais très bon élève avec moi! » Je ris quelques secondes. “Ou tu étais un très bon prof.” Ce qui est je pense encore plus plausible vu que je me souviens très bien de mon niveau juste avant d’entrer au lycée. J’essayais de me souvenir de la moindre choses, du moindres flash, mais c’était vraiment le trou noir. Je dois dire que ça me donne un peu mal au crâne tout ça, mais j’ai aussi envie de me faire un peu violence, ça déclenche peut-être quelque chose. J’essayais de lui expliquer la sensation que ça me procure de ne me souvenir de rien. « Je peux m’imaginer un peu tu sais! » J’affiche un léger sourire, je suis content dans le fond qu’il ne cherche pas à tout prix à me forcer à me souvenir de quoi que ce soit, je pense que je l’aurais beaucoup plus mal vécu. Il répondait à mes questions et avait compris qu’il devait me laisser un peu de temps sans pour autant que je le lui dise directement et ça prouve qu’il me connait bien. Il m’en dit un peu plus sur ma blessure et je dois dire que ça a réveillé une douleur vive. « Nolan, nolan reste avec moi… Tu es en sécurité maintenant dans ta chambre d’hôpital, à Chicago! » Je me concentrais sur sa voix en fermant les yeux et je me calmait doucement. “Désolé.. ça me donne mal à la tête tout ça, j’espère qu’on me donnera quelque chose contre la douleur.” Il avait l’air d’être quelqu’un de patient et ça me rassure beaucoup. Je ne sais pas comment j’aurais agi s’il en était autrement. « N’hésite pas si tu as d’autre question… Je vais y répondre du mieux que je peux. Je peux te dire que ça fait environ deux mois que c’est arrivé! » Deux mois ? Bon ça va j’avais peur que ce soit depuis bien plus longtemps. “Je te remercie.. Vraiment.. Pour ta patience et je te promets de tout faire pour que ça me revienne. Ca va certainement demander du temps, mais je tiens à ce que tu saches que je ne compte pas faire comme ci tout ça, ce nous, n'avait pas existé.” Je pense qu’il a besoin de l’entendre de ma bouche. Je n’avais encore idée de comment j’allais gérer tout ça, mais j’avais la conviction que c’était la meilleure chose à faire. Je lui demandai son prénom et comme un idiot de me suis présenté aussi. J’avais vraiment l’air con.. Au moins ça l’avait fait sourire un peu. « Ça va, ça va t’inquiète pas… Moi c’est Noham, j’ai 25 ans, je suis de la police scientifique, c’était le rêve de ma vie. Je t'en avais parlé quand on s'est connu » Je dois dire que je trouvais ça super intéressant, j’étais même admiratif. “Police scientifique ? La classe. Ça doit être super intéressant comme job. A propos de boulot j’ai une question. Je me suis toujours dit que je ferais juste mon service militaire, mais de toute évidence j’y suis resté, tu sais pourquoi ?” J’avoue que cette question m’intrigue, je ne sais pas ce qui aurait pu me pousser à y rester au final. Il faut dire que je n’ai encore jamais envisagé un autre métier.. Je ne me suis jamais assez trouvé bon pour me dire que je continuerai mes études plus tard. « Et j’ai notre surnom de tatouer sur le poignet! » Sans trop de gêne j'attrape son poignet doucement et je regarde ça d'un peu plus prêt, je souris en voyant un Nono² je trouve ça adorable. Je regarde rapidement les miens. "Il est ou le mien ?" Oui parce que dans la logique j'aurais du me le faire aussi non ? En fait je suis contre les tatouages apparemment et j'aurais même fait une petite crise quand mon chéri me l'aurait montré, alors que là tout de suite je trouve l'idée juste mignonne.

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ans. Je suis arrivé le : 09/09/2023

La réaction de Nolan étant plutôt positive pour le moment, il se risque de nouveau à un petit sourire. Il continuait à s’accrocher au positif et d’ailleurs, il en dressait un inventaire dans sa tête. Il restait à l’affût du moindre signe négatif de sa part, afin de mettre les voiles. C’était surement très lâche, mais il se protégeait là-dedans. Il souriait encore plus quand il lui fait le compliment sur ses talents de profs.

« Merci! C’est gentil! »

Bon pour une fois il essayait d’être gentil, pas juste directe et franc. C’est vrai qu’il n’était pas si terrible quand il était venu lui demander de l’aide, mais ils avaient bossé dur ensemble. Ça n’avait pas été que du plaisir. Heureusement, Noham était quelqu’un de patient et c’est de cette même patience qu’il faisait preuve en ce moment. Bien qu’il aurait voulu resté comme ça avec lui et continuer à bavarder! Il voyait bien qu’il était en douleur, alors encore une fois il décide plier sur ses propres désirs pour lui offrir son aide.

« Tu veux que j’appelle un soignant pour ta douleur? »

Certes, si quelqu’un entrait dans cette chambre, il avait l’impression que ça allait briser quelque chose ici, mais il ne pouvait pas le laisser souffrir pour rien. Il baisse la tête, un peu timidement, appréciant quand même le compliment qu’il lui faisait et la flatterie. Il était réconforté d’apprendre qu’il n’allait qu’il n’allait pas faire comme si de rien était. Même si ses petites larmes rebelles revenaient doucement, il était totalement soulagé.

« Merci, je n’aurais pas supporté que tu me vires comme une vieille chose! Alors, je m’efforcerai à chaque jour de te regagné Nolan! » Bon ça ne veut pas dire qu’il acceptait et certes il aurait besoin de sa meilleure amie pour remonter la pente, mais il voulait encore une fois faire bonne figure! Par la suite, il s’était fait un plaisir de se représenter! Tant qu’à recommencé du début, autant le faire comme il faut.

« Oui vraiment je suis heureux là-dedans et pour ta question. Après ta mission tu as eu la piqûre et d’un commun accord tu as décidé de rester. Je regrette un peu aujourd’hui de ne pas avoir insisté pour que tu reste à la maison! » Dit-il en se mordant la lèvre pour calmer son énième inconfort dans cette histoire. En se représentant, il avait montré son tatouage. Bien que Nolan n’était pas d’accord, il en était fier. Le contact avec lui, lui fait l’effet d’un choc électrique dans tout le corps, mais il se laisse faire.

« Tu as refusé d’en faire un, parce que tu n’étais vraiment pas d’accord! Tu m’avais même fait une petite crise quand je te l’avais montré à l’époque! » Dit-il encore une fois en terminant le tout d’un rire, trouvant le tout bien futile dorénavant, mais il ne le regrettait pas du tout.

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ans. Je suis arrivé le : 14/09/2023

Un réveil sans souvenirs - feat Noham

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Je crois que j’avais besoin de lui poser des questions sur nous, plus il me donnerait de détail et plus je comprendrais que tout ça est réel. Je sais que c’est bête dit comme ça, mais il ne peut pas tout avoir inventé et je dois dire que rien qu’à son regard on voyait que tout ça était vrai, on pouvait sentir à quel point ça l’affecté. J’avais beau avoir l’impression de ne pas le connaître, une part de moi ne voulait pas le laisser dans cet état. Je ne sais pas si c’est mon côté altruiste ou si simplement mon âme en elle-même qui veut venir en aide à la sienne. Je trouvais notre histoire adorable en toute honnêteté, l’avoir rencontré si jeune et être toujours avec lui, ça prouve que c’est quelque chose de fort et j’ai envie de m’accrocher à cette idée. J’ai envie de connaître à nouveau cette sensation. Parler de ma blessure en revanche ça faisait remonter des douleurs, un point dans le crâne et je peux vous pariez que c’est l’endroit ou j’ai reçu la balle j’en suis presque sur. « Tu veux que j’appelle un soignant pour ta douleur? » Je lui fais simplement signe que non, là j’ai juste envie de continuer à parler avec lui parce qu’il m’apaise. Je me sens moins sur les nerfs, moins perdu et le son de sa voix est rassurant. Une nouvelle fois je le remercie pour sa patiente et je trouve important de lui dire que même si je ne m’en souviens pas ce n’est pas pour autant qu’il n’existe pas. On est quand même fiancé et je ne compte pas mettre tout ça à la poubelle sans avoir cherché à le connaître de nouveau. « Merci, je n’aurais pas supporté que tu me vires comme une vieille chose! Alors, je m’efforcerai à chaque jour de te regagné Nolan! » Je souris doucement. “J’ai hâte de faire ta connaissance, j'apprécie ta présence, je suis encore à moitié paniqué, mais ça va si tu restes là.” J’avais encore un peu peur du verdict des médecins qui tombera après leurs prochains tests, j’avais peur de voir à quel point c’était la merde dans mon cerveau. Peur de voir tout ce que j’allais devoir rattraper. Pour l’instant je préfère me focaliser sur lui, apprendre à le connaître. Il a un beau prénom et je suis plutôt fier de savoir qu’il est dans la police scientifique, il doit être très intelligent. « Oui vraiment je suis heureux là-dedans et pour ta question. Après ta mission tu as eu la piqûre et d’un commun accord tu as décidé de rester. Je regrette un peu aujourd’hui de ne pas avoir insisté pour qu’il reste à la maison! » J’ai l’impression qu’il s’en veux et je n’aime pas ça. Je me redresse un peu et pose ma main sur la sienne. “Ce n’est pas ta faute, c’est les risques du métier et si j’ai voulu y rester c’est que je les connaissais bien.. Je suis là.. Peut-être pas en un seul morceau, j’ai un puzzle à remettre en place dans ma mémoire, mais je suis vivant.” J’aurais pu quitter ce monde, mais ce n’était pas le cas alors on allait plutôt prendre ça comme de la chance. J’avais besoin d’être positif et qu’il le soit aussi de son côté, je ne voulais pas rechuter. J’étais content de découvrir son tatouage, je le trouvais adorable. j’étais cependant surpris de ne pas en trouver sur mon propre poignet. « Tu as refusé d’en faire un, parce que tu n’étais vraiment pas d’accord! Tu m’avais même fait une petite crise quand je te l’avais montré à l’époque! » Je me mis à rire avec lui et vous n’imaginez pas le bien fou que ça m’a fait, comme une grosse bouffée d’oxygène. “Tu devrais me le faire faire tatouer avant que je rechange d’avis alors. Je trouve ça adorable.” Je relève les yeux dans les siens en souriant. Je commence à comprendre pourquoi je suis tombé amoureux de lui. On s’est regardé un petit moment jusqu’à ce que ma mère passe la porte. “Oh mon dieu Nolan !” Je lui souris. “Bonjour maman.” Je me suis mis à pleurer et elle m’a serré fort dans ses bras. Ça a duré un petit moment, elle était en larmes elle aussi. Je vis que Noham tente de s'esquiver discrètement de la chambre. “Noham.. Tu reviens me voir bientôt ?” Je m’en voulais qu’il parte de cette façon même si je comprenais pourquoi il le faisait.

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ans. Je suis arrivé le : 09/09/2023

Même s’il n’en avait eu aucunement envie, lui offrir d’appeler un soignant lui avait semblé la chose à faire. L’entrée d’une personne de plus dans cette chambre aurait brisé le mince équilibre qui semblait tenir dans cette chambre. Un autre soulagement avait été quand il avait compris qu’il n’avait pas l’intention de le virer. Ressasser de vieux souvenirs lui avaient fait du bien malgré tout. Il lui avait fait cette promesse de le regagner sachant très bien que ce ne serait pas de tout repos, ni pour l’un ni pour l’autre. Toutefois son sourire s’était joint au sien pour le moment. Si seulement il savait dans quoi il s’embarquait, mais il était heureux de le savoir en vie.

« Parfait… je serai là promis! »

Lui aussi appréciait sa présence comme au premier jours d’ailleurs. C’était réellement le grand amour de sa vie et le perdre totalement lui aurait été fatal. Malgré tout ce que les gens en penseraient autour de lui, il s’était promis d’aller le rejoindre dans la mort s’il ne revenait pas. Mais bref, là il était là il était là et pour Noham c’était tout ce qu’il comptait. Il sent sa main sur la sienne, son cœur faisant un bon dans sa poitrine. C’était doux et étrange à la fois comme sensation.

« Et comme je t’ai dit plus tôt… Tant que tu voudras de moi, je t’aiderai à faire le ménage dans ton puzzle! » Puis, pour le tattoo Noham éclate de rire, incapable de le retenir, il riait encore d’ailleurs quand il lui répond. « Alors je te prends au mot quand tu sortiras de cette chambre! » Ça pourrait être amusant, certes bizarre, mais tout était bizarre dans cette situation. Il avait savouré chaque instant de ce moment à ses côtés. Les secondes s’étaient égrainées, il ne savait plus ça faisait combien de temps ils étaient restés comme ça, mais il était bien… C’est la mère de Nolan qui est venu briser le moment, mais elle avait bien gagné ce privilège si on peut appeler ça ainsi. Toutefois, soudainement malaisé par la présence d’une autre personne, il a quitté la chambre après bien sûr lui avoir promis de repasser très rapidement.

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