Wyatt Chadwick - en pleine réinsertion

Je suis le premier né de la famille Chadwick, mon frère, Zayan, a quelques années de moins que moi. Nous sommes une famille plutôt normale, nous avons grandi dans une grande ferme ou mes parents possédaient diverses écuries, ils s'occupaient des chevaux. Je ne saurais pas vous en dire beaucoup plus sur leur métier, ça ne m'a absolument jamais intéressé. De temps en temps j'allais caresser les chevaux mais c'était surtout pour impressionner les gens à l'école qui trouvaient tout ça trop cool. Ma mère est décédée quand j’étais assez jeune, mon frère n'as casiment pas pu la connaître alors parfois je lui parlais d'elle. C'était une époque où j'étais encore proche de mes parents, je lui racontait a quel point elle était douce avec nous. Je lui parlais de sa passion pour les chevaux même si moi je ne la comprenais pas. En grandissant c'est un tout autre type de monture qui a commencé à m'intéresser, je me suis pris de passion pour la moto bien avant d'avoir l'âge d'en monter une. Les personnes que je fréquentaient étaient dites de mauvais genre mais ça m'était égal, je me sentais bien avec eux. J'étais jeune quand j'ai investi dans le club des Bikers, le genre de club que l'on voit dans les films, ceux qu'ils ne vaut mieux pas emmerder de trop. Ma famille n'appréciait pas mes fréquentations, ils ne pouvaient pas me comprendre, ils n'étaient pas comme moi, la petite maison dans la prairie n'a jamais été mon style de vie. Malgré nos différences, j'étais plutôt proche de mon petit frère et j'étais surtout très protecteur avec lui, j'allais au contact de la moindre personne essayant de lui chercher des ennuis. J'étais jeune et agile alors mes fréquentations ont commencé à m'envoyer sur mes premiers coups foireux, vol principalement. J'ai grandi et j'ai eu ma première moto, c'est a ce moment que j'ai du passer mon rite d'initiation pour entrer au club. Un combat avec notre frappeur. J'ai pris une raclée comme jamais mais je me suis relevé et je suis entré dans le club officiellement, obtenant ainsi mon blouson. C'est à ce moment qu'il y a eu une rupture complète du lien avec mon pere. Ils n' acceptait pas mon mode de vie et je ne comptais pas le changer. Je rendais visite à mon frère, je gardais des nouvelles de lui très souvent. Les coups foireux se sont enchaînés et j'ai gagné en notoriété, j'ai même fini par prendre la tête du club. Je régnait d'une main de maître, mettant à terre nos ennemis. J'avais une petite préférence pour la souffrance plutôt que la mort, les vols ont continué, on vendait des armes, parfois de la drogue, bref tout ce qui pouvait nous rapporter de l'argent. Les combats illégaux restaient cependant notre gagne pain majoritaire.

J'avais un peu plus d'une vingtaine d'années quand mon père est décédé, je n'ai pas sauté de joie mais je n'ai pas ressenti une tristesse immense, je ne lui parlait quasiment jamais. Je suis revenu vivre dans notre maison, mon frère était grand maintenant mais il était encore jeune et je voulais pouvoir veiller sur lui. Il a repris les affaires de nos parents et j'ai bien vite réalisé qu'il n'avait plus besoin de moi mais j'aimais être avec lui alors je suis resté. Je sais qu'il n'a jamais approuver mon mode de vie mais je lui ai toujours promis que tout se passerait bien. J'ai passé presque 10 ans à la tête du club mais l'un de mes bras droit a décidé que c'était fini, il a voulu prendre ma place. J' avais une trentaine d'année a ce moment et il pas tendu un piège, je me suis trouvé face à un attaquant, je me suis défendu, à l’armes blanche mais les forces de l'ordre sont arrivés. L'abruti en face avait pris cher, en même temps j'ai toujours été un bon combattant. J'ai été arrêté et je suis passé devant le juge, tout à prouver que j'avais été l'attaquant et j'ai été condamné à 10 ans de prison. C'est amusant d'être condamné pour un tort que l'on a pas alors que milles autres accusations auraient pu être possibles à côté.

En termes de relations amoureuses j'ai toujours eu beaucoup de conquêtes, hommes comme femme, jamais d'officiel, je suis un tombeur, je mène la danse et je m'amuse. Si quelque chose devient trop sérieux, trop régulier je m'ennuie. Je suis un meneur et j'ai toujours aimé dicter les conduites, surtout à mes conquêtes. Cela a d'ailleurs continué en prison, si vous saviez le nombre de savonnettes tombées vous seriez surpris. Finalement nous voilà 8 ans après, l'on m'accorde deux années de sursis pour bonne conduite, j’échappe même au bracelet électronique à condition que je me rende à un rendez vous avec mon agent tout les semaines, je dois aussi faire preuve de bonne foi et trouver un travail etc, bref je dois sucer tout le monde pour que l'on accepte de me laisser en paix. Pour le moment je squatte chez mon ancien colocataire de cellule, Magnus, on a pas vraiment le droit mais bon on s'en fout un peu. Je viens tout juste de sortir, une des premières choses que je veux faire c'est d'aller voir mon petit frère. Je lui en veux un peu de ne jamais m'avoir rendu visite durant toutes ces années de prisons, on étais proche et j'ai toujours pris soin de lui alors j'avoue que je lui en veux un peu mais en même temps j'avais rompu ma promesse, je lui avais dit que tout irait toujours bien et au final ça n'avait pas été le cas. Je voulais juste le retrouver et savoir comment il allait. Je dois donc simplement trouver un employeur qui voudra bien de moi, ce ne doit pas être si difficile, si ?