Durant la grande majorité de sa convalescence, cette phrase qu’il avait dit à Elijah comme quoi il aurait souhaité lui en coller une, il se l’était répéter à mainte reprise. Jayden n’étant pas doué pour gérer les émotions négatives, sa déception et sa peine de l’avoir perdu s’était transformer en colère.  Depuis, il était donc juste fâché après lui et avec le temps il avait fini par le mettre de côté dans sa tête.  Il s’était concentré sur sa petite famille, certains autres amis et oui il avait passé à autre chose.  Jusqu’à ce merveilleux dimanche où il s’était pris pas une, mais bien deux balles et que celui qui l’avait sauvé était nul autre que… Elijah.  C’était du vrai foutage de gueule, c’est bien à ça qu’il avait pensé sur le coup, mais il avait dû se résoudre à le laisser le soigner.  D’un, parce qu’il n’était pas vraiment en état de dire quoi que ce soit et de deux parce qu’il est forcé d’admettre que son ami était doué dans ce qu’il faisait maintenant.  Un mois, s’était revenait toujours… Je te laisserai m’en coller une… Sur le coup, il n’y avait pas cru, mais bordel son ami lui manquait et ça n’arrêtait pas de lui jouer dans la tête… Bref, ça allait le rendre complètement fou.   Pourquoi ce con n’avait-il pas pris de ses nouvelles… Faut croire que certaines choses ne changeront jamais!  Du moins, c’est ce que Jay se disait n’attisant que sa haine.  

Voilà qui en faisait une belle, se serait encore lui qui aurait mal de le perdre et lui allait reprendre sa vie comme si de rien était… Enfin c’est ce qu’il croyait.  Il décide donc que cette fois c’était lui qui aurait le lead dans l’histoire et qu’il voulait la régler une bonne fois pour toute.  Tout ce qui se traine se salit, c’est ce qu’il s’était dit et dans sa tête ça avait assez trainé!  

Il n’était pas trop difficile de savoir où Elijah était rattaché en termes de caserne, alors après quelque recherche il savait que c’était la 126.  Il avait donc quitté le bureau en direction de la 126.  Il vire son casque de moto, car oui il était quand même de nature prudente et le dépose sur celle-ci avant de rentrer. Il ne savait plus trop ce qu’il devait faire, mais faisant ni une ni deux, il sent la bouffer de colère monter en lui et lui colle celle qu’il lui avait promis.   Le coup a l’effet d’une bombe dans la caserne attirant l’attention.  Cette fois, il part à rire quand il lui fait la blague… Bon les deux devront un jour avoir une bonne conversation, mais au moins le coup avait fait baisser la tension.

« Si tu m’expliquais surtout pourquoi j’ai pas eu de tes nouvelles en un mois! »   Bon c’était semi crédible, car il souriait toujours à sa blague! « mais j’avoue que ça soulage! » Il remarque les autres qui regardaient, alors il ne peut pas retenir son commentaire.  « Le spectacle est fini... vous pouvez poursuivre vos occupations.