Lilly Wagner - Mere porteuse et meilleure amie

Je suis née à Munich en 1986, fille unique de la famille Wagner j'ai été le petit bébé miracle de ma famille. De multiples grossesses médicalement assisté et de trop nombreuses fausses couches avaient fini par leur faire perdre espoir. Ils avaient perdu tout espoir quand je me suis installée au creux de ma maman. J'ai été élevée dans beaucoup d'amour et une très grande bienveillance, ils n'ont jamais lever la main sur moi, ils n'ont même presque jamais lever la voix. Ils m'ont toujours beaucoup parlé, beaucoup expliqué tout le monde autour de moi m'aidant à devenir une petite vie très éveillée. J'étais heureuse, j'étais studieuse, j'avais des amis sans avoir besoin de me rendre intéressante en faisant des bêtises, ma vie était très sincèrement parfaite. J'ai toujours su que je voulais trouver un métier au service des autres, je voulais tant pouvoir sauver des vies alors j'ai voulu devenir médecin, ayant la possibilité d'avoir un cursus scolaire aux États Unis dans l'un des plus prestigieux hôpitaux, à Los angeles. J'avais très envie de voyager et de tout découvrir dans cet autre pays alors mes parents m'ont aidé à financer mon départ, me promettant de me rejoindre dès qu'ils le pourraient. Je suis arrivée à Los Angeles et j'ai trouvé du travail, j'avais 18 ans et j'étais pleine d'entrain mais mon anglais était assez mauvais. J'ai visité plusieurs appart, tout trop cher pour moi alors quand je suis tombé sur ce superbe appart j'ai tout de suite voulu déposer ma candidature, malheureusement nous étions deux dessus et il restait un peu cher pour moi. Après discussions nous avons décidé de partager une colocation avec cet inconnu qui aujourd'hui ne l'est plus tant. J'ai ainsi fait la connaissance de Alejandro, ce bel italien qui est aujourd'hui devenu mon meilleur ami. Au début la communication fut un peu difficile, je parlais principalement Allemand et lui Italien, on finissait toujours par rire de l'incompréhension de l'autre. Finalement on a appris à se décrypter et surtout à parler anglais, je pense que nous étions devenus meilleurs amis avant même de réussir à se comprendre d'ailleurs ! Nous avons vécu deux ans ensemble et je me suis grandement attaché à lui, il m'aidait parfois à réviser mes cours de médecine dans lesquels j'étais plongé la plupart du temps. J'étais en 4e année de médecine quand ma maman est tombée malade, un cancer découvert tardivement, il était au stade quatre et il ne restait que peu de temps pour elle. Je suis repartie en Allemagne pour passer ses derniers jours à ses côtés. J'ai passé une dernière semaine merveilleuse avec elle, profitant de chaque instant avant de la laisser partir dans mes bras dans un torrent de larmes. Au moins elle n'était pas seule pour ses derniers jours et c'était le plus important pour moi. J'ai refuser de laisser mon père seul à Munich alors je l'ai fait revenir avec moi aux États Unis, il a vécu un temps chez moi, le temps de se remettre du décès de la femme avec qui il etait depuis près de 40 ans. J'ai validé mon doctorat en médecine et ait entamé ma première année de résidence, je voulais être chirurgienne et sauver des vies, je suis tombée enceinte au cours de l'année, j'étais en couple depuis quelques mois mais mes études étaient trop importante et je ne voulais pas d'enfants, je n'avais jamais ressentis cette envie, ce besoin alors je n'ai dit à personne que j'étais enceinte, pas même au concerné et j'ai avorté. Le sort a d'ailleurs voulu que je me sépare de lui la quinzaine suivante. J'ai donc achevé cette première année de résidence avec brio, malheureusement quelques semaines avant la fin nous avons perdu un patient, un très jeune patient et j'ai du annoncer la nouvelle aux parents, mon tuteur étant très pris. J'ai toujours été très sensible aux pertes, aux émotions des autres mais la ce fut tellement difficile, j'ai soutenu la famille tant que j'ai pu puis je suis allé me cacher et j'ai pleuré deux heures durant. J'ai compris a ce moment que mes émotions seraient un frein à ce métier, je ne voulais pas avoir à annoncer aux familles que nous avions échouer je n'en étais pas capable. J'ai cependant choisis de rester dans ce corps de métier et j'ai choisi de de devenir ambulancière, nous sommes aux premiers rang, les premiers intervenant, ayant fait des études de médecine je peux vous dire que leur rôle est primaire, si les premiers soins ne sont pas administrer correctement les chirurgiens n'ont plus aucuns travail à fournir puisque le patient ne survis pas. J’ai fait mes deux années de formation pour devenir ambulancier, après 5 années de médecine je vous assure que ce fut très facile. J'avais 25 ans quand j'ai intégré ma première caserne, une troupe d'imbéciles machistes, je suis resté presque cinq ans avec eux mais ce fut un calvaire, je me concentrais sur mon travail pour oublier à quel point ils étaient imbéciles… J'ai finalement intégré la caserne où je suis aujourd'hui il y a huit ans, je m'y suis intégrée bien plus facilement et aujourd'hui je m'y sens vraiment bien, ils sont un peu une seconde famille après tout. Il y a quelques années Alejandro a commencé à me parler de son envie de devenir père, malheureusement pour lui il était seul et aimait les hommes, je voyais à quel point ça le rendait malheureux de ne pas pouvoir avoir d'enfant alors j'ai décidé de lui proposer de devenir sa mère porteuse. J'étais déjà marié à l'époque et mon mari savait que je ne voulais pas d'enfants, il a accepté sans problème que je fasse cela pour Alejandro. Que valent neuf mois d'une vie face au bonheur de mon meilleur ami ? J'ai accoucher de Timéo il y a environs un an et demi, a ma plus grande surprise cela a développer en moi une folle envie de devenir mère, j'avais sincèrement adorer être enceinte et je voulais pouvoir le vivre pour moi. Concernant Timeo j'ai toujours garder un rôle de tata auprès de lui mais nous avions convenus que ce ne serais jamais plus et ce rôle m'as toujours sied. Il est son fils, je n'ai été que celle qui l'a aidé à le mettre au monde, je suis juste une tata qui adore gâter son neveu. Mon époux, diego, et moi même avons donc décidé d'avoir un bébé a notre tour, j'ai eu la chance de tomber très vite enceinte, seulement quelques mois à peine après mon accouchement, j'ai accoucher de Léo il y a six mois maintenant et je veux vraiment pouvoir tenir la même éducation que mes parents ont eu avec moi. Diego et moi sommes mariés depuis bientôt 6 ans, il est médecin, nous nous sommes connus pendant mon internat mais perdu de vue et retrouver plus tard, une belle histoire d'amour que j'imagine durer toujours. Récemment Alejandro a enfin pu trouver celui qu'il semble considérer comme l'homme de sa vie et bien que son début de relation fut somme toute chaotique il semble heureux et c'est tout ce qui compte pour moi. Il est venu me demander si j' accepterais de porter une seconde fois un enfant pour lui, enfin pour son compagnon pour être exact, ils voulaient un enfant ensemble. Cette fois ci par les gènes de son compagnon mais ayant tout de même un lien de famille a Timéo. J'ai trouvé cette démarche très mignonne alors j'en ai discuté avec Diego qui semblait un peu réticent à me voir enchaîner une troisième grossesse si rapprochée à mon âge. Je lui ai évidemment promis d'être prudente et de faire le nécessaire, j'ai donc accepté de faire cela une seconde fois pour lui, espérant que tout se passera aussi bien que la première fois.