Ewen Lewis ~ Here we go again, another drink I'm caving in

Ewen voit le jour en Ecosse 4ans avant sa petite sœur. Il grandit au sein d'un famille soudée et aimante. Eduqué pour qu'il ait des rêves, bercé par des chansons et des légendes venant bien de chez eux. Dès qu'il fut assez grand son père lui appris comment jouer de la guitare, le petit garçon dispersé trouve alors quelque chose qui va le passionner et qui l'aide à se poser, être concentré sur une tâche bien précise. Bientôt il tient absolument à participer à la chanson du soir pour sa petite sœur. Il invente avec sa sœur des mondes merveilleux dans lesquels ils sont les personnages principaux, des mondes fait de magie, de chevalerie, rempli de dragons et de géants.

Tout se passe bien dans le meilleur des mondes jusqu'à environ ses 13 ou 14 ans, l'âge où les premiers symptômes montrent le bout de leurs nez. Dans un premier temps personne ne s'inquiète trop, jusqu'à ce qu'ils prennent de plus en plus d'ampleur jusqu'à modifier son comportement. Lui ne mesure pas pleinement ce qui lui arrive et sa famille s'en fait de plus en plus pour lui. Finalement il n'a pas pu éviter d'aller voir des spécialistes, trop même si vous voulez son avis d'adolescent à cette époque. Certains devait faire ça pour l'argent ou alors c'est juste que les maladies mentales sont vraiment difficiles à diagnostiquer. Les médecins soupçonnent de la bipolarité, cependant les traitements ne sont pas du tout adaptés et ça va de mal en pie. Il passe environ deux ou trois ans a essayé de vivre une vie normal entre deux rendez-vous chez des spécialistes et des thérapeutes. Il tente de faire en sorte que sa petite soeur ne souffre pas de son état, comme s'il tentait de lui cacher que quelque chose allait mal.  Il traine avec ses amis, et a même un groupe avec certains d'entre eux.

Pour ne pas mentir le jeune Ewen est quand même un peu effrayé par tout ce qui lui arrive, il ne comprend pas ce qui ne va pas chez lui et ne se rend même pas compte qu'il entend plus qu'il ne le devrait et parfois même voit plus qu'il ne le devrait. Il n'a pas vraiment eu de crise d'adolescence, probablement qu'il n'en aurait pas vraiment eu s'il n'avait pas eu cette maladie, la preuve en étant les excès de colère qu'il lui arrivait d'avoir ou encore les moments où il ne voulait rien faire du tout alors que ça n'était pas dans son caractère.

Après une nouvelle crise qui a fait changé son comportement ses parents vont voir encore un nouveau spécialiste avec le dossier complet d'Ewen, avec toutes les observations précédentes. Pour être sûr de son diagnostique le médecin doit rencontrer Ewen cependant lui est sûr que le jeune homme ne souffre pas de bipolarité. Pendant ce temps Ewen est en pleine crise faisant un savant mélange entre la dépression et la crise psychotique. Sa petite soeur appelle ses parents en catastrophe, parce qu'il était parti. Ils l'ont cherché partout où il aurait ete susceptible de se rendre en vain, finalement il finit par les appeler dans un état second. Dans sa vadrouille il avait consommé de l'alcool, tentative stupide de faire cesser cette crise ne faisant que l'empirer, puis était rentré retrouvant une maison vide ne faisant qu'accentuer l'effet negative des voix qui s'accumulaient dans sa tête. Il ne voulait qu'une chose que ça s'arrête, et ça l'avait amené à se faire du mal. Lorsque sa famille fut rentrée, soulagée de savoir où il était mais pas moins inquiet par son état, ils durent forcer la porte de la salle de bain avant de le retrouver recroquevillé dans un coin hurlant aux voix de se taire les bras visiblement meurtries.
Cette crise lui valut un petit séjour à l'hôpital, de manquer quelques jours de cours et des prises de rendez-vous urgente avec le fameux nouveau spécialiste ainsi que le psychologue. Et puis le verdict fut prononcé : schizophrénie.
Ce ne fut pas simple pour Ewen de l'accepter mais il pouvait compter sur sa famille, de plus le fait qu'il ne voyait aucun changement particulier sur la façon dont ils le regardaient fut d'une grande aide pour le jeune homme.

Le temps d'avoir un traitement le rendant moins vulnérables à des épisodes de crises, sa famille et lui déménagent pour les États-Unis, ses parents ayant chacun reçu de belles opportunités à saisir. Ewen a un peu le mal du pays, étant très attaché à sa terre natale, cependant il refuse d'être pessimiste et de voir la chose comme un mal. D'un naturel sociable la fratrie s'intègre petit à petit, se faisant des amis dans leurs écoles respectives. Là où les choses vont se complexifier pour Ewen est lorsque ses nouveaux camarades vont avoir vent de son trouble. Si pour certains cela ne change pas grand chose pour d'autres, stupide ou fermé d'esprit le choix est votre, les regards changent et certains vont même s'éloigner. Mais les ados ne sont pas seulement stupide s ils ont tendance à être méchant par dessus le marché, alors les remarques et critiques fusent aussi bien en sa présence que dans son dos, comme s'il n'entendait pas déjà suffisamment de voix dans sa tête. Cependant il ne se laisse pas abattre même si la situation le touche, il a réussi à se créer des amitiés solides et il a gardé contact avec ses amis d'avant. Avec ses nouveaux amis ils font même un groupe, tout ce qu'il lui fallait pour voir le positif malgré le négatif qu'il pouvait y avoir à côté.

Sans être non plus un surdoué Ewen obtient de bon résultats cependant trouver ce qu'il voudra faire de sa vie par la suite n'est pas une mince affaire. Après de multiples recherches, des hésitations à gogo il trouve une voie qui lui plaît.  Il se tourne vers des études d'ostéopathie qu'il prend avec sérieux, sans pour autant cesser de profiter de la vie et de ses passions. Les commentaires de sa sœur disant qu'il sera l'ostéopathe le plus doué et sexy des environs le font toujours rire, et aujourd'hui encore d'ailleurs.

Une fois tout cela finit et avec un diplôme dont il n'est pas peu fier en poche il peut enfin se jeter dans le grand bain. Il propose ses services au sein du cabinet Ostéo Health où il est accepté et prend un appartement pour vivre en indépendance. Aujourd'hui il poursuit sa route faisant avec les aléas propres à chacun et ceux qui ne sont propres qu'à lui ne vivant plus aussi mal sa maladie que lorsqu'il est plus jeune.