Ames en vadrouille - feat Aaron

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Excepteur sint occaecat cupidatat non proident

La plupart du temps, les gens comme moi essaient de ce faire le plus petit possible, les agressions contre les personnes lgbt sont toujours très courante, encore plus quand on est une personne transgenre. J’ai la chance d’avoir beaucoup progressé dans ma transition et mon physique me permet de passer inaperçu maintenant. Je suis fier de mon parcours, mais il n’y a que quelques personnes au courant à Los Angeles, je considère que ça ne regarde pas forcément les autres, mais si on me pose une question j’y répondrai. J’avais donc passé la journée avec ma meilleure amie à la parade, ma sœur m’y aurait bien accompagné, mais elle avait une urgence et je ne lui en voulais pas du tout. La soirée avait bien avancé et j’étais dans un bar depuis plus d’une heure à présent. Je m’accorde très peu de boisson alcoolisée, disons que ça n’est pas une bonne chose avec mon traitement hormonal donc j’évite la plupart du temps. Ma meilleure amie m’a fait faux bond en tombant sur une belle blonde qui lui avait tapé dans l’oeil. Je me retrouvais donc seul dans mon coin, j’ai observé un peu le bar. Je dois avouer que j’aimerais bien rencontrer quelqu’un, mais c’est compliqué. C’est difficile d’expliquer à un futur compagnon qu’on a l’apparence d’un homme, mais qu’on a encore son vagin. Mon coeur a cependant eu un raté quand mes yeux se sont posé sur Aaron.. Il hante souvent mes pensées depuis que je l’ai croisé, les souvenirs qu’on a en commun étaient rapidement revenu et je peux pas nié que ça me fait quelque chose de le voir. Je vois cependant qu’il est coincé avec un homme qui clairement ne cache pas ses intentions envers lui, en même temps je le connais il saute sur tout ce qui bouge. Décidant d’aller le sauver, je me suis levé et je me suis avancé jusqu’à lui. “Cooper va voir ailleurs si j’y suis, laisse le tranquille okay ?” Je l’avais dit gentiment, je sais qu’il n’est pas méchant, mais il est très collant. Je l’ai regardé partir en souriant avant de me tourner vers Aaron. “Salut, content de te revoir.” Je tends ma main vers lui, on ne s’était pas recroisé depuis mon intervention dans sa salle de classe. J’étais assez surpris de le voir ici par contre, surtout en plein milieu de la gay pride. “Tu n’as pas l’air d’avoir l’habitude de tout ça, tu t’es perdu ?” Je souris doucement, je le croyais hétérosexuel à dire vrai. Bon après les apparences sont trompeuses, regardez-moi par exemple je suis sur qu’il n’imagine pas une seule seconde que l’amour de sa jeunesse et devenu un homme.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

Ames en vadrouille ft @Priam A. Fitzgerald

Je n'ai aucune idée de ce que je fais vraiment ici, je n'ai toujours regarder que des femmes, je ne me suis jamais poser de questions sur ma sexualité, jusqu'à aujourd'hui en tout cas. Ma rencontre avec ce beau pompier avait déclenché quelque chose en moi, quelque chose que je n'avais pas ressenti depuis si longtemps, depuis Juliet en réalité. Je ne saurais expliquer ce que j'ai ressenti parce que je n'en sais moi même rien. J'ai décidé de venir dans ce bar lors de la pride pour essayer de comprendre. Peut être que je ressentais encore ce quelque chose, peut être qu'un homme attire mon regard et m'aidera à le trouver. L'un d'eux me parlait d'ailleurs depuis un moment, enfin il me draguait clairement, il me voulait dans son lit. Je ne ressentais rien, pour personne ici alors j'ai commencé à croire que j'avais fait une erreur. Du moins je l'ai cru jusqu'à ce qu'il se trouve en face de moi.. Mon cœur s'était mis à battre bien plus vite quand Priam est arrivé et qu'il m ' a en prime libéré du jeune homme. Je souris avec un air Béat

- Coucou, je suis content aussi de te revoir, je ne pensais pas te voir ici

Pourquoi ? Parce qu'il n'est pas l' archétype de l'homme homo ? Quel idiot je fais … je lui souris, en effet je n'ai pas l'habitude de tout ça et je ne suis pas sûr de savoir ce que je fais ici malheureusement

- Je suis venu volontairement mais non je n'ai pas l'habitude .. disons que je me cherche un peu depuis… Enfin, non oubliée pardon. Merci de m'avoir sauvé en tout cas. Je t'offre un verre ?

J' avais bien envie de rester un peu en sa compagnie pour ce soir, il était le seul que j'avais envie de voir ici d'ailleurs. J'étais totalement ravi de savoir qu'il se trouvait ici, au milieu de cette pride. Je ne sais même pas pourquoi, peut être s' est il autant perdu que moi après tout !

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Quand ma meilleure amie est partie, j'ai failli la suivre et puis je me suis dit que c'était le meilleur moment pour faire de nouvelles rencontres. Des rencontres sans tabous qui plus est, j'avais beaucoup moins de chance d'être jugé ici en tout cas. Je suis resté un petit moment seul, j'essayais de voir qui je serais susceptible d'aller voir. Les gens étaient souvent en groupe alors c'était plutôt intimidant. J'ai tout de suite su qui j'allais aller voir quand mon regard s'est posé sur Aaron. Je ne comprenais pas vraiment sa présence ici, mais je voyais qu'il était un peu collé par un gay. Je l'en ai gentiment débarrassé. “Coucou, je suis content aussi de te revoir, je ne pensais pas te voir ici“ Il a réellement un très beau sourire et plonger dans ses yeux ça me manque réellement. C'est vrai que je ne suis pas l'homo typique, le cliché de base j'en suis même loin. “C'est important d'être présent pour célébrer notre cause, nos droits et simplement montrer que oui on existe et on en est fier.” Sans quelques membres de la communauté je n'aurais jamais réussi à être qui je suis aujourd'hui, je leur dois beaucoup et je me sens redevable. “Je suis venu volontairement mais non je n'ai pas l'habitude .. disons que je me cherche un peu depuis… Enfin, non oubliée pardon. Merci de m'avoir sauvé en tout cas. Je t'offre un verre ?” Je lui fais un grand sourire et un hochement de tête. “Avec plaisir.” Je m'installe non loin de lui, déjà pour qu'on s'entende davantage et parce qu'il y a du monde autour de nous. “Je suppose que tu as été hétérosexuel toute ta vie qu'un garçon t'as taper dans l'œil et que tu te demandes pourquoi ?” Ce n'était pas difficile à deviner. Je l'ai connu hétérosexuel et il est au beau milieu d'une pride. Les hétéro curieux ne sont pas rare contrairement à ce qu'on croit. J’admets que j'ai très envie de me rapprocher de lui pour en savoir plus, mais par respect pour notre histoire passée, je ne sais pas si c'est une bonne idée.

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Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis ici, sans doute que je suis en train de me chercher une excuse pour mes relations ratées. Non en réalité je pense surtout que je cherche à comprendre pourquoi ce pompier avait eu un tel effet sur moi, après tout certains le découvrent tard non ? Le problème c'était qu'aucun homme ne me faisait le moindre effet ici, encore moins celui qui se déni mais Cooper, je ne savais même pas comment le repousser. Mon cœur s'est cependant accéléré quand Priam est venu me sauver. Et voilà ça recommence… Je ne comprends pas, pourquoi seul lui me fait cet effet ? Qu'est ce que cela signifie ? J'ai souris à ce qu'il disait, c'était joliment dit en tout cas même si j'avoue que je ne pouvais pas vraiment comprendre puisque je n'avais jamais subis ce que vivent les personnes présentes ici

- J'imagine bien oui, il faut se battre pour nos causes c'est comme ça que les choses avances

Oui bon je ne sais pas vraiment quoi dire, d'autant plus qu'il m’intimide dans un sens, notamment à cause des battements incessant de mon cœur. Soit il me plaît sincèrement soit je fais une crise cardiaque c'est pas possible autrement… je le remercie de m'avoir sauvé, lui proposant un verre, au moins j'avais une chance de ne pas m'emmêler plus encore. Il s' est assis à côté de moi et je suis devenue complètement rouge à sa question.

- C'est à peu près ça. Disons que depuis des années mes relations ne fonctionnent pas parce que je n'ai jamais ressentie pour elle ce que je ressentais pour ma première petite amie. Aucune n'a jamais su me faire sourire autant. Et cet homme… c'est la première fois que je ressentais ça à nouveau et j'ai encore du mal à comprendre pourquoi.

J'hésitais un peu a lui dire que je parlais de lui mais bon un hétéro perdu ça ne doit pas être non plus très attirant. J'avais besoin de parler de la situation et je suppose qu'il était la meilleure personne avec qui le faire.

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En parlant des valeurs des LGBT je tentais en même temps de lui faire comprendre que je faisais partie de la communauté. Bon ça ne lui précisait pas en quoi, mais on pouvait éliminer d’office le fait que j’étais hétérosexuel, donc ça lui donner déjà de bonnes chances d’être dans mes gouts. Il trouvait effectivement que c’était important. On a du mal à faire entendre nos droits et on sait que ça peut aussi faire machine arrière un jour. J’apprends donc à vivre au jour le jour en essayant d’avoir confiance en l’avenir. Je m’intéroge sur sa présence ici et au vue de ce qu’il dit il cherche quelques réponses à ses questions. On est tous passés par là, cette période de questionnement n’est pas la plus simple, elle peut etre assez effrayante. Je ne m’attendais pas à le faire rougir de la sorte. “Excuse-moi je ne voulais pas te mettre mal à l’aise.” Loin de moins l’idée. J’ai envie de l’aider à comprendre ce qui lui arrive, du moins si c’est dans mes cordes. “C'est à peu près ça. Disons que depuis des années mes relations ne fonctionnent pas parce que je n'ai jamais ressenti pour elle ce que je ressentais pour ma première petite amie. Aucune n'a jamais su me faire sourire autant. Et cet homme… c'est la première fois que je ressentais ça à nouveau et j'ai encore du mal à comprendre pourquoi.” J’avoue que ça a été très douloureux à entendre. Je peux sentir le mal que je lui ai fait à l’époque, j’aurais aimé que les choses se passent autrement, mais ça a été très difficile pour moi. J’étais à deux doigts de m’excuser, puis je me suis dit que ce n’était pas le moment, il arrive à ressentir quelque chose de fort pour quelqu’un d’autre et c’est bien pour lui, il le mérite et je ne veux pas gâcher ça. Je suis resté silencieux quelques secondes, réfléchissant. “Il n’y a pas forcément de raisons tu sais. Quand tu rencontres une personne spéciale, tu le sens au plus profond de ton être, homme, femme, personne non binaire, c’est pas ça le plus important. C’est ce que tu ressens en présence de cette personne qui est important. Ne perd pas ton temps a essayer de comprendre pourquoi, tu risques de passer à côté de quelque chose de vraiment génial.” Ca raisonne avec ma propre histoire, si c’était à refaire je ferais les choses différemment vis-à-vis de lui, mais j’ai eu ma chance et je l’accepte. “Je te propose déjà de boire un truc un peu plus fort, tu verras cava t’aider à te décontracter.” Je souris doucement et commande deux tequilas.

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Une part de moi avait très envie de lui dire qu'il était cet homme qui me faisait douter, après tout je suis ici pour comprendre non ? Bon j'étais aussi un peu mal à l'aise, il ne veut sans doute pas d'un homme inexpérimenté même pas sûr d'être bisexuel. Il parlait de cause à défendre donc il était facile de comprendre qu'il était à sa place ici. Il s'excusait de m'avoir mis mal à l'aise

- Ce n'est pas ça, c'est surtout que tu as vraiment bien cerné la situation, je ne suis pas vraiment mal à l'aise, simplement un peu perdu

Je lui parlais un peu de la raison de ma présence ici, de ce que cet homme m'avait fait ressentir et du fait que cela ne soit plus arrivé depuis ma première petite amie, mon seul et unique coup de foudre jusqu'à aujourd'hui.

- Je pense que cette personne est spéciale oui, c'est dommage que ce soit un si mauvais pompier, il est très beau mais très mauvais pour prendre la tension de ses patients

Je rigole un instant, restant un peu rouge, je voulais me moquer un peu de lui mais je n'étais pas tant à l'aise pour draguer un homme. Je ne sais pas du tout comment m'y prendre. Il faut dire qu'il était convaincant, je n'avais pas envie de passer à côté de quelque chose qui pourrait être génial. Pas après tout ce temps, ce qu'il m'avait fait ressentir en quelques minutes, ça ne m'était pas arrivé depuis tellement longtemps, je ne veux pas passer à côté.

- Je veux bien un truc fort en effet, ça devrait aider un peu, tant que tu le prend avec moi

J'avais envie de passer la soirée a ses côtés, encore plus maintenant que je sais avoir une chance. Enfin je crois… je ne sais pas du tout ce que je fais mais je crois que j'essaie en tout cas …

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Quand je l’ai vu rougir je m’en suis un peu voulu d’avoir été aussi direct, ça ne devait pas être facile pour lui et moi je le confrontais directement. Je préférais m’excuser auprès de lui, je ne voulais pas le mettre mal à l’aise. Apparemment j’avais bien cerné son problème, il n’était pas vraiment mal à l’aise, mais perdu. Je pouvais le comprendre, on se pose toujours beaucoup de questions. J’essayais de le rassurer sur le fait que ce soit la connexion qui importe, pas le sexe de l’autre personne. Tout le monde n’est pas capable de le comprendre même si bien sur il faut aussi l’attirance, ce qu’il a aussi apparemment vis à vis de cet homme. “Je pense que cette personne est spéciale oui, c'est dommage que ce soit un si mauvais pompier, il est très beau mais très mauvais pour prendre la tension de ses patients.” Evidemment j’ai pensé à notre rencontre et je crois que j’ai mis quelques secondes à comprendre. Je voyais bien à son regard qu’il essayait de me faire comprendre quelque chose. Il parle de moi ? J’ai souris doucement. “C’est peut-être un bon pompier qui a simplement été troublé par sa rencontre avec un beau prof.” J’affiche un grand sourire. Je dois dire que j’étais flatté, mais en même temps ça me me faisait me poser des questions aussi. Est-ce que je dois être complétement franc avec lui avant que ça n’aille plus loin ? Je ne sais pas si je suis capable de tout lui dire pour l’instant. “Donc juste pour être sur et ne pas être déçu par la suite, c’est moi qui te trouble ?” Peut-être qu’il avait rencontré un autre pompier maladroit après moi après tout ! Je préférais qu’on ne se retrouve pas dans un quiproquo. Je lui proposais quelque chose de plus fort à boire. “Je veux bien un truc fort en effet, ça devrait aider un peu, tant que tu le prend avec moi.” J’ai souris doucement attrapant mon verre, je le cogne dans celui d’Aaron et prend une gorgée. “Te met pas trop de pression d’accord ? T’es pas obligé de tout comprendre d’un coup, je peux t’aider à y aller petit à petit.” Je sais que ça peut-être troublant. J’ai doucement glissé ma main sur la sienne, remontant mes doigts dans le creu de son poignet. “T’en fais pas c’est pas pour prendre ta tension, bien que tes battements de coeur soit rapide.” J’avais du mal à ne pas lui sourire, je dois dire qu’avoir ce pouvoir sur quelqu'un c’est vraiment agréable.

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C'est un peu compliqué de remettre en questions ses choix de vie des tentes dernières années. Je n'étais même pas sûr de ce que je cherchais réellement, sans doute à savoir si tous les hommes pouvaient me faire cet effet ou si lui seul avait ce pouvoir, tout comme elle seule l'avait eu. Il était en face de moi alors je suppose que c'est le moment de tenter le tout pour le tout et d' avoir des réponses. Je lui indique plus ou moins subtilement qu'il est l'objet de mes troubles, souriant en le voyant comprendre.

- Je peux le comprendre, c'est déroutant de rencontrer de beaux profs. Je n'ai pas de doutes sur ses capacités de pompiers, enfin presque

Je riais un instant, j'admets que je ne serais pas contre un bouche à bouche si je simulais un malaise. Pardon, ma pensée est aller un peu trop vite, ça ne me ressemble pas. J'ai beaucoup ris quand il a voulu vérifier que c'était de lui que je parlais

- Quoi ? Non, un pompier que j'ai rencontré hier, je me fais prendre la tension par les pompiers tous les jours, c'est ça qui m'excite dans la vie.

J'ai éclaté de rire, j'avais beaucoup être un peu perdu dans cette situation je me sentais vraiment à l'aise avec lui comme si je l'avais toujours connu, je ne l'ai pourtant vu qu'une fois. Je n'étais pas contre un peu d'alcool, ça ne pouvait que m'aider après tout.

- Je pense que c'est une bonne idée, je suis un cas un peu désespéré. Je suis tombé fou amoureux une fois mais elle est partie, j'ai tenté de retomber amoureux, j'ai eu des conquêtes mais aucunes ne m'as jamais fait ressentir cet effet coup de foudre et ces papillons. Du moins jusqu'à ce que je te croise et j'avoue ne pas savoir pourquoi parce que je n'ai jamais eu aucunes attirances pour les hommes au final

Mon dieu je parle beaucoup trop. Je suis clairement en train de lui dire que j'ai eu un coup de foudre pour lui, ca doit être terrifiant le pauvre … quel idiot je fais.

- Pardon, je parle beaucoup mais rassure toi, ça ne t’engage à rien. Enfin on prend un verre ensemble et tu verra, je ne suis pas contre , enfin si tu veux … mais … pardon…

J'étais clairement en train de paniquer, son contact avait provoqué un frisson très agréable et mon coeur battait la chamade, ce qu'il semblait avoir remarqué. Mon regard était plongé dans le sien et j'étais à deux doigts de venir l'embrasser. Je ne comprends pas l' effet fou qu'il a sur moi. je me suis enfin tue mais je n'ai pas cessé de le regarder, mon regard toujours plonger dans le sien

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J’étais vraiment surpris de sa révélation, je ne mettais pas attendu à ce que je sois l’homme le perturbant. J’en suis content ne croyez pas le contraire, retrouver Aaron une seconde fois, c’est inouï. J’ai cependant peur de lui faire mal à nouveau, j’aurais aimé que les choses soient différentes autrefois et j’aimerais être capable de lui dire toute la vérité avant de lui donner de faux espoirs. Tant de choses peuvent lui faire faire marche arrière, je suis une personne transgenre et en plus je suis son ex petite amie qui lui a brisé le coeur. Pourtant j’aime tant son regard sur moi.. Je n’ai pas envie qu’il change. “Je peux le comprendre, c'est déroutant de rencontrer de beaux profs. Je n'ai pas de doutes sur ses capacités de pompiers, enfin presque.” J’avais affiché un large sourire. Je voulais cependant m’assurer que je n’avais pas compris de travers. “Quoi ? Non, un pompier que j'ai rencontré hier, je me fais prendre la tension par les pompiers tous les jours, c'est ça qui m'excite dans la vie.” Après une à deux secondes de silence j’ai éclaté de rire. Le voir comme ça, ça me manque tellement.. On en a eu des fous rires tous les deux. “Chacun ses fantasmes, je ne juge pas.” J’étais donc sur à présent d’être son élément perturbateur. Je n’avais cependant pas envie qu’il se mette la pression, on pouvait y aller en douceur. “Je pense que c'est une bonne idée, je suis un cas un peu désespéré. Je suis tombé fou amoureux une fois mais elle est partie, j'ai tenté de retomber amoureux, j'ai eu des conquêtes, mais aucunes ne m'as jamais fait ressentir cet effet coup de foudre et ces papillons. Du moins jusqu'à ce que je te croise et j'avoue ne pas savoir pourquoi parce que je n'ai jamais eu aucunes attirances pour les hommes au final.” C’est une révélation assez perturbante je dois dire.. Est-ce que c’est le fait d’avoir eu un corps de femme qui l’attire chez moi ? Une part de féminité que j’aurais du mal à faire disparaitre ? Est-ce que je l’attire parce que je ne suis pas encore complétement un homme physiquement parlant ? Je crois que ça m’a mis dans un état de questionnement assez difficile. Il venait de me parler de coup de foudre, en plus de ça, tout à coup, j'avais incroyablement peur du terrain sur lequel je venais de m’engager. Il a du voir que j’étais dans mes pensées. “Pardon, je parle beaucoup mais rassure toi, ça ne t’engage à rien. Enfin on prend un verre ensemble et tu verra, je ne suis pas contre , enfin si tu veux … mais … pardon…” J’ai souris doucement pour le rassurer, il est vraiment très mignon quand il cherche ses mots. “Je ne vais pas m’enfuir en courant si c’est ce dont tu as peur. Je suis vraiment flatté et sache que tu me plais aussi, vraiment beaucoup.. J’ai juste peur de te décevoir.” Je serais fixé que quand je lui aurai parlé. Il ne me lâchait pas des yeux et rien qu’à faire ça mon cœur battait bien plus fort. Un sourire aux lèvres je lui avais dit. “Si tu continues de me regarder comme ça, tu vas devoir m’embrasser..” J’en avais moi aussi très envie, mais je voulais que ce sois un moment à nous. “Je comptais passer prendre une pizza et finir tranquillement la soirée chez moi, ça te dit ? On sera plus tranquille.” On devait presque crier pour s’entendre ici et puis j’avais envie de profiter de sa simple présence. Je règle le barman et glisse doucement ma main dans la sienne, entrelaçant mes doigts avec les siens dans un frisson agréable. Il ne nous restait plus qu’à réussir à rejoindre la pizzeria.

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Je ne sais pas vraiment ce qui était passer par ma tête, j'avais envie d'être franc avec lui, de lui dire qu'il était l'homme qui me troublait. Après tout, si il est ici c'est bien que j'ai une chance non ? Il était adorable à douter, je me suis donc un peu moqué mais heureusement pour moi il a vite compris. Nous sommes partis en fou rire de nos conneries respectives.ca faisait du bien de rire comme ça à nouveau avec quelqu'un. J'ai commencé à beaucoup trop parler, le stress sans doute mais j'étais en train de déballer beaucoup trop de choses et il ne semblait plus tant avec moi alors j'ai eu peur de l'avoir fait flipper. Je préférais préciser que tout ça ne m'engage à rien. Après tout il ne me connais même pas au final et je suis en train de parler de lui comme si j'allais l'épouser demain… je lui souris doucement

- Je ne comprends pas, pourquoi tu me décevrais ? Je suis ravi de savoir que je te plaît, je me serais senti un peu couillon si ça n'avait pas été le cas

Après tout vu le discours que je venais de lui tenir j'aurais eu l'air con si il n'avait rien voulu savoir de moi. Je n’arrivais pas à détourner mon regard de lui et j'ai légèrement rougis à sa réflexion

- C'est peut être ce que je veux, mais le lieux me stress un peu je dois avouer

Si nous avions été seuls ça aurait déjà été fait je pense, le côté lieux public me stressait un peu, non pas à cause du risque de jugement mais plus le stress de ne pas être assez bien. J'acquiesce rapidement sa proposition, attrapant sa main pour me joindre à lui. Ce que je ressentais à ce moment était indescriptible, mon coeur allait sortir de sa poitrine autant par le stress que la joie mais aussi par sa présence et son contact. Nous sommes allés prendre nos pizzas avant de rentrer et je pense ne jamais détourner le regard de lui. D'ailleurs nous sommes arrivés chez soi en un instant, je n'ai rien vu du trajet. La porte s’est ouverte et nous sommes entrer, une fois seuls j'ai légèrement tirer sa main

- Je meurs d'envie de faire ça depuis tout à l'heure, maintenant il n'y a plus que nous.

Je l'ai tendrement tirer vers moi pour poser mes lèvres contre les siennes, je n'ai pas tant oser le prolonger, j'avais peur d'être aller trop vite pour lui. Je ne sais même pas d'où je tenais cette assurance, j'étais pourtant toujours aussi terrifié de le décevoir, après tout je n'y connais rien.

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Il m’avait carrément avoué qu’il ressentait quelque chose de fort, comme quand il a été amoureux par le passé, cette information me plaisait autant qu’elle me faisait peur. Je deteste faire du mal aux gens et je sais que ma situation est complexe. Peut-être que si j’avais été franc dès le départ il n’aurait pas eu le temps déprouver ça pour moi et ça aurait été mieux pour lui. J’étais beaucoup moins sur de moi tout à coup. “Je ne comprends pas, pourquoi tu me décevrais ? Je suis ravi de savoir que je te plaît, je me serais senti un peu couillon si ça n'avait pas été le cas.” J’avais ris quelques secondes, c’est vrai que la situation n’aurait pas été simple pour lui. “C’est malheureusement toujours ce qui s’est passé avec les garçons que j’ai essayé de fréquenter.. Crois moi j’espère vraiment que tu es différent, je pense que tu l’es.” Est-ce qu’il allait fuir comme les autres ? On allait rapidement le savoir de toute manière. Il n’arrêtait pas de me fixer d’une manière très agréable, être regarder de cette façon c’est vraiment agréable. “C'est peut être ce que je veux, mais le lieux me stress un peu je dois avouer.” Il n’avait pas à avoir honte en tout cas, ni à stresser, j’allais le laisser prendre l’initiative quand il se sentira prêt. “Je comprend ne t’en fais pas, fait à ton rythme.” Il y avait une bonne ambiance dans ce bar, mais j’avoue que j’avais envie d’un peu de calme et surtout d’un endroit ou je pourrais simplement profiter de sa seule présence. Je l’ai donc emmené jusqu’à chez moi. On est passé prendre des pizzas entre temps et on venait d’arriver chez moi. J’ai juste eu le temps de poser les pizzas sur la table et de retirer ma veste que je me suis senti tiré vers lui. “Je meurs d'envie de faire ça depuis tout à l'heure, maintenant il n'y a plus que nous.” J’ai souris et je l’ai laissé faire. Ce fut un baiser rapide, mais je devinais qu’il n’osait pas forcément l’appuyer plus. En tout cas mon coeur battait fort dans ma poitrine et j’avais juste envie de recommencer. “A mon tour.” Je me suis approché à nouveau et j’ai posé à mon tour mes lettres contre les siennes. Un baiser plus appuyé, ma main à glisser dans sa nuque et je me suis doucement collé à lui. Ça pouvait rapidement dévier sur autre chose au vue de la tension sexuelle que je pouvais déjà sentir. Je me suis doucement reculé, souriant dans un premier temps. “Avant d’aller plus loin je dois te parler de quelque chose.. Pour info c’est généralement la ou je déçois les hommes et qu’ils partent en courant..” Je m’éclaircis la voix, prenant appuie sur ma table non loin de là. J’ai du mal à lui parler de ça tout simplement parce que je sais que son regard va changer. “Avant que tu n’envisages d’aller plus loin avec moi, je veux être franc, que tu n’aies pas de surprise. Je suis une personne transgenre. Je suis né dans le corps d’une fille, ça fait plusieurs années maintenant que j’ai entamé une transition, je suis un traitement hormonal, j’ai commencé les opérations mais.. J’ai.. J’ai encore mon vagin pour l’instant.” J’essayais d’y aller doucement, avec tact, mais j’avais surtout peur de la réponse. Vous n’imaginez pas les atrocités que j’ai pu me prendre les rares fois ou je l’ai avoué à une autre personne. Appuyant mes mains sur la table je n’osais pas vraiment le regarder.

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Il semblait tellement sur qu'il allait me décevoir, je ne comprenais pas pourquoi, avait il des délires sexuels étranges ? Un mode de vie anormal ? J'avoue que j'ai songé a tellement de scénario dans la minute. Pour le moment ce qui m'intéresse c'est de savoir que je lui plaît.

- Je ne suis pas les autres garçons ne t'inquiète pas, je suis sur que ton troisième bras dans le dos ou 11e orteil ne me dérangeront pas

Je ris légèrement, je ne sais pas ce qui peut pousser les hommes à fuir mais pour le moment je n'étais pas effrayé, j'avais vraiment envie de passer la soirée avec lui et d' apprendre à le connaître un peu plus encore. J'avais très envie de l'embrasser mais je préférais que nous soyons dans un endroit plus paisible, qu'il puisse n'y avoir que nous pour ce moment si particulier. Je m' attend à ressentir les papillons quand nos lèvres se toucherons et je veux que ce moment ne soit qu'à nous. Nous sommes partis chercher des pizzas pour rentrer chez lui. C'est le bon moment pour notre premier baiser non ? Je l'ai tiré doucement pour déposer un baiser encore timide à ses lèvres, je ne savais pas si il en avait vraiment envie alors je suis resté doux. C'était à son tour de m'embrasser a priori mais lui y a mis bien plus de conviction, j'ai rapidement ressentis ces petits chocs électriques dans mon ventre, je répondais à son baiser, ma main glissant sur sa hanche. Ça me laissait la possibilité d'envisager ses muscles et croyez moi que ça en valait le détour. La tension est rapidement montée entre nous, cette soirée allait sans doute prendre une tournure plutôt agréable. Je n‘ai pas vraiment compris quand il s' est éloigné et qu'il est devenu si sérieux, il avait un air grave sur le visage. Il était certain qu'il allait me décevoir je ne comprenais toujours pas. J'ai simplement acquiescé en silence, écoutant ce qu'il avait à me dire. Honnêtement je pensais qu'il se moquait de moi, je ne connaissais rien à tout ça alors j'ai simplement commencé à rigoler. Il avait toujours son air grave, il semblait vraiment sérieux alors j'ai commencer a paniquer, merde il ne plaisentais pas.

- Oh mon dieu je suis désolé, je suis un con , je pensais que tu plaisantais, je ne sais pas pourquoi… Je suis désolé pour toi, ça n'as pas toujours du être simple. Ça implique quoi me concernant ? Que je sache à quoi m' attendre pour ne pas te vexer ou ne pas te faire de mal

J'étais sincère, j'avais peur de mal agir ou de dire quelque chose de travers, et puis même pour l'intime, ça se passe comment ? J'avais plein de questions parce que je voulais vraiment comprendre mon rôle pour l'aider au mieux. De toute façon je ne me savais déjà même pas bisexuel alors ça ne me changeais rien de plus au final. Je me suis mis doucement à rire

- Vois le côté positif, tu m'aide a faire ma transition bisexuel en douceur. J'ai craqué sur toi pas sur ce que tu représentais ou ce que tu avais ou non. Je ne savais pas aimer les hommes de toute manière alors ce n'est qu'un détail en plus. Je n'y connais cependant rien alors je suis désolé d'avance si je suis maladroit mais tu peux compter sur moi d'accord ?

Je me suis approché à nouveau et je suis venue l' embrasser, ça ne le dérange pas, je dirais juste que ça me questionne. Je n'y connais rien a tout ça , disons que pour moi les LGBT se sont toujours limité à je sais que les homos existent donc j' en apprend beaucoup d’un coup

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C’était un peu compliqué de lui avouer pourquoi j’avais peur de le décevoir là tout de suite. Ce n’était pas vraiment l’endroit pour parler de tout ça. J’avais cependant espoir que cette fois ce soit différent, après tout ça l’était déjà vis-à-vis de la rencontre et puis il a apparemment une forte attirance pour moi, alors que les dernières rencontres étaient plus sur un ton de simple coucherie du moins dans la tête des autres gars. “Je ne suis pas les autres garçons ne t'inquiète pas, je suis sûr que ton troisième bras dans le dos ou 11e orteil ne me dérangeront pas.” J’avoue avoir éclater de rire, on n'était pas si loin de la vérité dans le fond, mais le fait qu’il le dise de cette façon, c'était vraiment très drôle. J’avais un peu espoir qu’avec lui ça fonctionnerait. Une part de moi essayait encore de me crier que c’était une très mauvaise idée vis-à-vis de notre passé commun, mais mon cœur avait prit totalement le dessus. J’ai été content de pouvoir l’amener chez moi, d’autant plus qu’à peine arrivé j’ai eu le droit à un baiser très agréable. Je suis rapidement revenu à la charge, l’embrassa à nouveau, cette fois ci avec une grande assurance. Sa main a ma hanche me faisait frissonner, j’essayais déjà de calmer mon rythme cardiaque qui s’emballait complétement. J’ai préféré stopper là et lui parler avant qu’il ne comprenne de lui-même le problème. J’ai essayé d’être clair, lui expliquant simplement que j’étais encore en transition et que certaines opérations n’étaient pas encore faites. J’avoue que quand je l’ai entendu rire j’ai eu une boule au ventre, finalement ça n’allait peut-être pas être différent d’avec les autres. Je me suis mordu la lèvre croissant les bras sur mon torse comme ci ça allait me protéger. “Oh mon dieu je suis désolé, je suis un con , je pensais que tu plaisantais, je ne sais pas pourquoi… Je suis désolé pour toi, ça n'as pas toujours du être simple. Ça implique quoi me concernant ? Que je sache à quoi m' attendre pour ne pas te vexer ou ne pas te faire de mal.” J’avoue que sa réaction m’a surpris, dans le bon sens je veux dire. “Ca n’a pas toujours été évident non, j’ai fait des choix compliqué, mais ça va aujourd’hui je me sens bien et c’est le principal. Je dois t’avouer que je n’ai pas eu de relation depuis ma transition, c’est une situation compliquée à expliqué, je n’ai pas encore exploré ni une relation de couple en tant qu’homme ni même ma sexualité.. Je pense que ça impliquera d’apprendre ensemble, si ça ne te fais pas trop peur..” Je sais que ça n’a rien de rassurant, je ne sais pas moi-même tout ce que ça implique, mais j’ai envie d’apprendre à ses côtés. J’avais encore du mal à croire qu’on parlait de tout ça, moi qui pensais qu’il aurait déjà fui très loin. “Vois le côté positif, tu m'aide a faire ma transition bisexuel en douceur. J'ai craqué sur toi pas sur ce que tu représentais ou ce que tu avais ou non. Je ne savais pas aimer les hommes de toute manière alors ce n'est qu'un détail en plus. Je n'y connais cependant rien alors je suis désolé d'avance si je suis maladroit mais tu peux compter sur moi d'accord ?” Je gardais mon regard dans le sien, il n’imagine pas à quel point entendre ce genre de chose est rassurant, à quel point ça fait du bien. J’ai glissé mes bras autour de ses hanches quand il est revenu m’embrasser. Je dois dire que ce baiser avait un gout différent, il savait pour moi maintenant, mais il était toujours là. J’ai prolongé son baiser avant de nicher quelques secondes ma tête dans son cou. “Tu n’imagines pas à quel point ce que tu me dis c’est important pour moi, tu es vraiment différent des autres.” Encore une fois, c'était une bonne chose. Je me suis redressé doucement et je lui ai souri. “N’hésite pas à me parler, à me poser des questions même si tu en ressens le besoin. N’est pas peur de me vexer ou de dire des choses de travers, je veux que tu sois toi même. On apprendra l’un l’autre.” J’étais toujours collé à lui glissant cette fois mes bras autour de son cou, je caressais avec tendresse ses cheveux alors que je glissais doucement mon nez contre le sien, j’avoue que je ne me suis pas senti aussi bien depuis très longtemps.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

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J'étais content de le faire rire, je ne savais pas encore pourquoi mais tout avait un air si dramatique dans ce qu'il me racontait et je voulais qu'il se sente à l'aise, qu'il ne panique de savoir si j'allais ou non fuir. Après tout si quelqu'un devait fuir c'était bien lui ai vu des discours bien trop sentimentaux pour le peu de connaissance que nous avions l'un de l'autre. Nous étions donc partis de chez lui, le baiser avait rapidement pris un chemin bien plus séduisant. Je me sentais en confiance avec lui malgré les nombreux doutes que j'avais. Il était d'après lui temps de me dire pourquoi les autres fuient généralement. Je ne m'attendais pas à une telle révélation, j'ai d'ailleurs cru qu'il rigolait tout d'abord, c'est pour ça que je me suis senti aussi con quand j'ai compris qu'il était sérieux. Priam était donc né dans le corps d'une femme et malgré son apparence incroyablement viril son appareil génital était toujours celui d'une femme. Je ne sais pas comment j' aurais dû réagir, si je devais douter, avoir peur, être soulagé, sincèrement je ne sais pas. Pourtant je ressentais une connexion si forte entre nous, je pense qu'il aurait pu m'annoncer n'importe quoi sans pouvoir me faire fuir. En réalité, je voulais surtout savoir ce que je devais faire, ce que ça allait impliquer pour moi parce que je ne connaissais rien.

- Je suis content de savoir que tes choix l'ont amené à te sentir bien. Je suis cependant désolé d'apprendre que les hommes sont aussi con pour passer à côté d'une belle personne comme toi pour un détail si futile. Est ce que tu sais ce que tu veux ou ne veut pas ? C'est peut être trop indiscret pour le moment, désolé. Ça ne me fait pas peur, j'ai moi aussi pleins de choses à apprendre alors je serais ravi de le faire avec toi.

J'étais curieux, est ce que ça impliquait une sexualité entre homme ou … je ne sais même pas comment m' exprimer, j'ai peur de dire des conneries. J'avais eu un énorme coup de foudre pour sa personne, pas pour ce qu'il aurait ou non entre les jambes après tout. Je suis revenu tendrement l'embrasser, je voulais qu'il se sente soutenue, il ne me décevait pas et je n'allais pas lâcher l'affaire pour ça. Il me plaisait toujours autant. Je le gardais dans mes bras tendrement.

- Je suis content d'être différent, j'aurais été déçu que quelqu'un d'autre ait le privilège d'évoluer à tes côtés a ma place

Après tout c'était une découverte pour nous deux et l'idée d'apprendre ensemble et de se découvrir comme pour une première fois c'était vraiment agréable. J'étais content aussi qu'il accepte de m'aider à apprendre parce que j'avais affreusement peur de dire quelque chose de travers et de le vexer

- J'en ai énormément des questions mais pour le moment j'ai juste envie qu'on profite de la soirée tous les deux, tu auras largement le temps de répondre à mes questions quand je te proposerai de nombreux autres rendez- vous.

Je voulais juste qu'on profite sans se soucier de quoique ce soit pour le moment. J'étais à nouveau venu poser mes lèvres contre les siennes, c'était addictif, je pourrais ne jamais m’arrêter. Mon visage contre le sien, nos nez l'un contre l'autre je profite simplement de la chaleur de nos corps. C'était presque effrayant de s'attacher autant à quelqu'un que l'on ne connaissait que depuis si peu de temps. J'avais pourtant tellement l'impression de le connaître depuis toujours.

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J’avais craché le morceau, stressant complétement de la réaction qu’il pourrait avoir. La plupart du temps, c'est assez violent, moquerie, insulte, j’ai aussi été bousculer violemment une fois alors, j'avoue que j’avais arrêté pendant un temps d’essayer de rencontrer quelqu’un. Je connais le caractère d'Aaron, il est doux, je ne pense pas qu’il sera violent, mais ça ne veut pas dire qu’il l’acceptera pour autant. Sa première réaction m’a fait un peu peur, mais il s’est rapidement excusé, ne voulant pas être blessant. Il était dans une démarche de compréhension, me posant même des questions. Je n’avais pas la réponse à tout cela dit. “Je suis content de savoir que tes choix l'ont amené à te sentir bien. Je suis cependant désolé d'apprendre que les hommes sont aussi cons pour passer à côté d'une belle personne comme toi pour un détail si futile. Est-ce que tu sais ce que tu veux ou ne veut pas ? C'est peut-être trop indiscret pour le moment, désolé. Ça ne me fait pas peur, j'ai moi aussi pleins de choses à apprendre alors je serais ravi de le faire avec toi.” J’avais du mal à ne pas sourire, comment ne pas craquer face à un homme pareil ? Il est beau et incroyablement gentil. “Ce n’est pas indiscret ne t’en fais pas, tu as de bonnes raisons de me poser la question et ça ne me dérange pas de répondre. Je ne suis pas contre des rapports vaginaux, j’aimerais évidemment explorer d’autres formes de rapport. L’idée de pouvoir prendre un homme, j'avoue que c’est une envie assez ancrée, j’ai une prothèse qui me permet de le faire, mais ça on verra quand toi-même, tu seras prêt à ça. Comme tu l’as dit, on verra ça petit à petit, je ne te mettrais aucune pression là-dessus.” Évidemment j’adorerais partager un moment charnel avec lui, mais je veux qu’on soit tous les deux à l’aise. Il semblait réellement prêt à rester avec moi me rassurant sur de nombreux points. Je me sentais vraiment plus léger grâce à lui. J’ai souri dans son cou, il était content d’être différent, de pouvoir évoluer avec moi et je trouvais ça vraiment adorable. Je restais contre lui, profitant d’un moment plein de tendresse. “J'en ai énormément des questions, mais pour le moment j'ai juste envie qu'on profite de la soirée tous les deux, tu auras largement le temps de répondre à mes questions quand je te proposerai de nombreux autres rendez-vous.” J’ai ris quelques secondes, j’étais prêt à répondre à toutes, mais j’avoue que simplement rester dans ses bras ça m’allait tout aussi bien. J’ai prolongé son baiser pendant un moment, mes mains relâchant sa nuque pour descendre doucement jusqu’à son torse. Elles glissèrent doucement sur ses hanches puis dans le bas de son dos passant sous son t-shirt. Mon baiser est devenu plus intense et j’ai soupiré avant de me reculer doucement. “On devrait aller manger les pizzas, sinon c’est toi que je vais manger.” J’ai souris à nouveau, lui volant un rapide baiser. C’était difficile de pas y retourner, surtout quand il me regarde comme ça.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

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J'aurais aimer réagir autrement de premier abord mais c'était plus la faute d'un malentendu que d'une moquerie, au contraire, je compatissais, ça avait dû être si dur durant des années, j'étais content qu'il ait enfin pu trouver ce qu'il cherchait. J'avais beaucoup de questions, notamment sur le plan intime, après tout soyons honnête vu le chemin qu'avait pris nos baisers nous en avions tout deux très envie. J'avais cependant peur de me montrer un peu trop indiscret. Apparemment ça ne le dérangeait pas, je n'étais pas contre moi même l'idée d'essayer de nouvelles choses même si j'étais un peu stressé pour être franc. Je lui souris

- la question est sûrement stupide mais là prothèse en terme de sensation c'est assez réaliste ? Surtout pour toi ? Je t'avoue que je suis stressé à l'idée de ne rien savoir, j'ai l'impression d'être un adolescent puceau mais je ne suis pas contre essayer d'autres choses, encore moins à tes côtés.

Je n’avais pas peur, simplement de l'appréhension de mal faire. Je voulais qu'il soit assez à l'aise pour me dire s' il n'aimait pas quelque chose même si ça devait tout arrêter au milieu. Je ne voulais pas d'une relation d'un soir avec lui, je veux réellement écrire une histoire à ses côtés mais j'ai peur de vouloir aller trop vite et de lui faire peur. Je ‘ne saurais expliquer ce que je ressentais pour lui, je sais que ca ne fait pas longtemps mais ça me semble exister depuis toujours, c'est sans doute ça qu'on appelle un âme soeur, peu importe depuis quand je le connais, je ressens au fond de moi que je ne pourrais plus être loin de lui. J'avais plein de questions mais ce n'était pas le moment, ce soir je veux juste que la soirée soit douce et romantique. Ses mains au contact de mon corps me donnaient vraiment chaud, le baiser devenait rapidement plus torride mais il fallait prendre notre temps, je ne veux pas qu'il puisse croire que seul ça m'intéresse. Je sais que je me pose toujours trop de questions et de doutes mais je veux que tout soit parfait.

- J'avoue que j'ai très envie d'être ton dessert alors on devrait manger cette pizza avant qu'elle ne soit froide

En tout cas moi je n'étais pas prêt de refroidir. Le lâcher a été difficile, je n'arrivais pas à décrocher mon regard du sien, j'avais envie de recommencer encore et encore , c'était addictif. Je le laisse sortir un couteau, coupant la pizza avec douceur tout en me déhanchant, lui lançant des regards de braise. J'avoue que j'ai envie de m'amuser quand même un peu avec lui, je veux le faire brûler de désir autant que moi je brûlais pour lui.

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Parler de tout ça aussi librement, c'était assez étrange, je n’en ai pas l’habitude. Je discute beaucoup avec Cléo vis-à-vis de ma transition, mais on parle rarement du côté sexualité, je dois l’admettre. On pourrait parce que ça ne me gêne pas d’en parler en soi, mais c’est vrai que le sujet n’a jamais été abordé. Savoir soi-même ce qu’on aimerait, c'est assez difficile quand on n'a pas réellement eu l’occasion de tester, mais je lui donnais quelques pistes. “la question est sûrement stupide mais là prothèse en terme de sensation c'est assez réaliste ? Surtout pour toi ? Je t'avoue que je suis stressé à l'idée de ne rien savoir, j'ai l'impression d'être un adolescent puceau mais je ne suis pas contre essayer d'autres choses, encore moins à tes côtés.” J’ai souris doucement. “Aucune questions n’est stupide. D’après ce que j’en ai lu oui la sensation est semblable. Les prothèses sont bien faites, je sais pas vraiment l’expliquer avec des termes plus techniques donc je vais faire avec mes mots mais la partie en contact avec moi est faite pour être en contact avec mon clitoris donc chaque mouvement est fait pour donner du plaisir des deux côtés. L’avantage c’est qu’on peut varier la taille et les plaisirs.” Chaque prothèse étant différentes, ça ouvre un champ de possibilité assez important. Tout cela semblait vraiment l’intéressé, ça n’avait pas du tout l’air d’être de la curiosité mal placée, au contraire. Je pense que j’étais même assez content d’avoir l’occasion de lui expliquer tout ça. Pour le reste on apprendra à se débrouiller, il se sentait puceau, mais c’était aussi un peu mon cas puisqu’il est mon premier en tant qu’homme transgenre. Il sera une seconde fois mon premier et ça je dois dire que ça n’a pas de prix. Nos lèvres restèrent collées un long moment, alliant douceur et parfois chaleur. Mes mains commençaient à vouloir découvrir son corps alors il vallait peut-être mieux ralentir la cadence. “J'avoue que j'ai très envie d'être ton dessert alors on devrait manger cette pizza avant qu'elle ne soit froide.” Je me suis mordu la lèvre doucement. Je n’ai rien fait depuis un moment et j’avoue que mes hormones sont au taquet, rien que l’idée qu’il puisse être mon dessert ça me donne très chaud. On s’est détaché et j’ai posé les pizzas sur la table basse amenant un couteau. Il voulait se charger du découpage alors je l’ai laissé faire me laissant tomber dans le canapé. Il s’amusait à se déhancher devant mon nez, bon sang.. Sois fort Priam. Souffle. J’ai attrapé une part de pizza et j’ai croqué dedans. Délicieux. “Parle-moi un peu de toi, tu es prof depuis longtemps ? Tu enseignes quoi ?” Je n’avais pas eu cette information quand nous avions été envoyés en intervention. Alors que je croquais dans ma pizza une partie s’est échappé et est tombé sur mon t-shirt. “Merde.” La sauce tomate ça tache, j’allais devoir m’occuper de ça tout de suite, dommage.. Me levant je retire mon t-shirt, j’aurais pu le faire plus loin, mais autant en faire profiter Aaron.. Les deux cicatrices sous mes pectoraux étaient encore bien visible bien que bien cicatrisé. J’avance vers la cuisine non loin de la glissant mon t-shirt sous l’eau froide pour frotter la tache.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

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J'étais réellement curieux de tout cela, je ne connaissais rien aux LGBT et je voulais m'informer pour le comporter au mieux auprès de lui. Après tout, même sur le plan intime, si il ne ressent rien c'est dommage pour lui, moi je veux qu'il puisse prendre du plaisir et surtout se sentir à l'aise avec lui même. C'était important pour moi et je voulais qu'il le sache. Le problème étant que je ne sais donner du plaisir qu'aux femmes pour le moment et que son appareil est toujours en partie féminin alors j'avais juste peur de le féminiser un peu trop et de le mettre mal. C'est juste dur a expliquer sans passer pour un idiot.

- Alors si les sensations sont semblables je serais ravi d'essayer à tes côtés et d'être le premier a te faire crier mon nom. On se guidera l'un l'autre et je suis sûr que notre soirée sera absolument merveilleuse.

Je ne suis pas toujours quelqu'un de sur de moi, je suis même parfois assez discret mais a ses côtés c'était différent, je ne saurais expliquer pourquoi, je me sentais bien et je n'avais aucunes hésitations. J'étais même apte à faire des blagues d'adulte, c'est dire quand même hein ! Nos baisers étaient brûlants et la direction prise était très sensuelle mais nous devions manger d'abord. Pourtant je vous promets que j'ai très envie de le voir me mordre moi plutôt que cette pizza… Je me déhanche face à lui alors que je coupe notre part, j'ai envie de le chercher un peu. Je finis par m' asseoir calmement à ses côtés pour mordre à mon tour dans une part. Il voulait en apprendre plus sur moi

- Eh bien je suis professeur d'histoires anciennes, j'ai mon doctorat et j'ai écrit plusieurs thèses diverses. Officiellement je suis historien et je travaille avec les archéologues, chasseurs de trésors etc, notamment sur les traductions de textes. Je suis venue à Los Angeles il y a cinq ans quand un poste s'est libéré à la fac. Mais pardon je vais éviter de te parler trop de tout ça je ne voudrais pas que tu t'ennuies. Et toi tu es pompier depuis toujours ?

Je sais que mon métier ennuie beaucoup de gens alors je ne veux pas trop lui imposer de détails même si moi je pourrais en parler pendant des heures. Le temps que je tourne a nouveau la tête il avait mis de la sauce tomate sur son haut et se trouvait torse nu. Mon dieu ce qu'il est sexy, j'ai eu un coup de chaud rapidement et je ne pouvais détourner mon regard de lui

- Je crois bien que finalement le dessert me fait plus envie maintenant qu'après la pizza

Je riais doucement, l'on regardait toujours figé sur lui. J'avais l'impression d'être un ados, mes hormones étaient en feu, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas eu de telles envies. En même temps j'étais embêter car je ne voulais pas qu'il s'imagine que j'étais là pour le sexe, c'était bien plus profond que ça … enfin … non mais vous avez compris ! Je m'étais lever pour le rejoindre, caressant doucement ses pectoraux parfaitement dessiner et l'embrassant

- Ca va sans doute être bizarre mais je ne veux pas que ce soit juste un soir nous deux, je ne saurais pas expliquer ce que je ressens mais je veux que tu reste a mes côtés je veux que tu sois mon partenaire, je ne veux pas te savoir loin avec d' autre. C'est rapide et sans doute effrayant je suis désolé, je ne sais pas non plus pourquoi ça semble si fort

J'ai sceller mes paroles dans un baiser très sensuel et délicat, j'espérais qu'il ne prenne pas peur, j'étais sans doute bien trop attaché pour une relation qui n'existait même pas vraiment encore.

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J’essayais vraiment de répondre correctement et sincèrement aux questions qu’il pouvait me poser. Il essayait de comprendre, de savoir ce dont moi j’avais envie et rien que pour ça il était bien au-dessus de tout les autres hommes que j’avais pu rencontrer. Je lui avais aussi parlé de ma prothèse et de la possibilité pour moi de le prendre aussi, mais era quand lui aussi se sentira prêt. Autrement dit on allait avoir l’occasion d’apprendre beaucoup l’un de l’autre et le fait de partager ça avec lui, ça compte pour moi. Ca ne pourra que solidifié notre toute nouvelle relation naissante. “Alors si les sensations sont semblables, je serais ravi d'essayer à tes côtés et d'être le premier à te faire crier mon nom. On se guidera l'un l'autre et je suis sûr que notre soirée sera absolument merveilleuse.” J’étais vraiment heureux que tout cela ne lui fasse pas trop peur, c’était vraiment inespéré en réalité. Je l’ai tendrement embrassé avant de lui dire. “Je suis vraiment heureux que tu sois partant pour tout ça.” Nos baisers suivants ont été intenses, j’ai été à deux doigts de lui sauter dessus, mais on s’est montré raisonnable et on s’est dirigé au salon pour manger nos pizzas. Je voyais bien qu’il jouait la carte de la séduction et ça marche très bien.. J’essayais un peu de detourner l’attention en le faisant parler de lui et de son travail en particulier. “Eh bien je suis professeur d'histoires anciennes, j'ai mon doctorat et j'ai écrit plusieurs thèses diverses. Officiellement je suis historien et je travaille avec les archéologues, chasseurs de trésors etc, notamment sur les traductions de textes. Je suis venu à Los Angeles il y a cinq ans quand un poste s'est libéré à la fac. Mais pardon je vais éviter de te parler trop de tout ça je ne voudrais pas que tu t'ennuies. Et toi tu es pompier depuis toujours ?” J’étais vraiment très impressionné par les études qu’il avait fait et son travail. “Tu rigoles ? Tu m’ennuies pas du tout, tu as une carrière impressionnante. Tu dois être très intelligent.. Moi qui ne suis meme pas aller à l’université..” J’avais soudainement peur que ce soit lui qui s’ennuie avec quelqu’un comme moi. Je suis pas idiot, mais je n’ai certainement pas son niveau d’intelligence. “Ca ne fait que quelques mois que je suis pompier, c’est un métier qui m’a toujours attiré cela dit, mais avec ma transition c’était compliqué. La je passe inaperçu avec mon physique, il n’y a que mon coéquipier et mon chef qui sont au courant.” Ca reste un monde assez fermé bien que j’ai de la chance d’être dans une caserne ou il y a plusieurs personnes lgbt, ça aide beaucoup et même mon chef est très ouvert sur la question. Je me suis taché en mangeant, j’ai préféré nettoyer mon t shirt tout de suite, j’ai donc retiré mon t-shirt et la remarque d’Aaron m’a fait sourire, j’étais content d’être à son gout. J’ai souris doucement en l’entendant venir jusqu’à moi. J’abandonnais rapidement le t-shirt dans l’eau froide pour me retourner vers lui. J’ai frissonné à ses mains sur mon torse et j’ai glissé mes mains à ses hanches sous son haut le collant à moi. Je soupirais contre ses lèvres doucement. “Ca va sans doute être bizarre mais je ne veux pas que ce soit juste un soir nous deux, je ne saurais pas expliquer ce que je ressens mais je veux que tu reste a mes côtés je veux que tu sois mon partenaire, je ne veux pas te savoir loin avec d' autre. C'est rapide et sans doute effrayant, je suis désolé, je ne sais pas non plus pourquoi ça semble si fort.” Je le trouvais incroyablement mignon, je suis revenu l’embrasser avec amour glissant mes mains à ses joues. “Sois pas désolé, je veux la même chose je te rassure. J’ai vraiment envie que ça fonctionne toi et moi, tu n'imagines pas à quel point je me sens chanceux d’être la en face de toi et d’être celui avec qui tu veux être.” Mes bras autour de son cou j’ai resserré mon corps contre le sien l’embrassant à nouveau. J’ai souris doucement attrapant sa main et je l’ai fait me suivre jusqu’à ma chambre. Je lui ait doucement enlevé son haut, puis son jean avant de dégager le mien aussi. Tout les deux en caleçon je l’ai doucement poussé sur le lit venant me placer au dessus de lui à califourchon. J’ai caressé son torse doucement prenant le temps de le regarder. Je suis revenu l’embrasser, glissant mes lèvres dans son cou avec envie. J’ai fini par allonger le haut de mon corps contre son torse. J’avais le coeur battant et le souffle court. Doucement je faisais glisser mon bassin contre le sien, je le sentais durcir entre mes cuisses alors je continuais mes mouvements sensuels, mes lèvres toujours contre les siennes.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

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Je n'avais pas peur de cette situation, j'avais peur de mal agir envers lui alors forcément je préfère être renseigné avant de faire la moindre erreur. J'étais prêt à tenter de nouvelles expériences avec lui, je voulais qu'on est là chance d'évoluer ensemble. Je répond a son baiser, je pouvais faire ça toute la soirée sans aucuns problèmes.

- Et je suis content que ce soit toi qui soit intervenu dans mon école.

Après tout, je ne l'aurais sans doute jamais rencontré sans cela. Je ne sais pas si ce que je ressens me fait peur ou m'excite mais je suis content de savoir que nous allons pouvoir progresser ensemble. Ça avait été difficile de ne pas sauter dessus, on avait dû se calmer pour essayer de dîner quand même. On parlais de mon travail alors si il me lançais la dessus je pouvais en parler durant des heures

- Je parle et décrypte plusieurs langues anciennes telles que l'égyptien ou le sumérien. J'ai eu la chance d'avoir entre les mains certains des plus grands trésors de nos civilisations anciennes. Ma thèse de doctorat portait sur l'utilisation actuelle de langues dites mortes et les racines que nos langues ont encore avec elles. Je suis juste un passionné, ça n'as rien d'extraordinaire tu sais ? Tu n'as pas besoin d'aller à l'université pour être quelqu'un. Tu es un héros, tu sauves des vies chaque jour, c'est la plus belle des intelligences qui soit. Soit fier de qui tu es Priam.

Je pouvais comprendre que d'avouer son parcours a chacun devait être difficile. J'étais tout de même heureux de savoir que certains de ses collègues savaient le soutenir comme il le fallait, je n'aurais pas voulu qu'il soit seul. Mon esprit avait rapidement dévié, il était torse nu, son tee-shirt ayant été tâcher. Ca me permettait de découvrir un peu plus de lui, ces cicatrices tout d'abord. C'était impressionnant, c'est si parfait, ça dessine son corps à merveille. Je ne sais pas ce qui m'as pris mais j'ai recommencer encore a parler, lui avouant à quel point je voulais vivre une véritable histoire a ses côtés, je ne veux pas qu'il soit un compagnon d'une nuit, je suis déjà bien trop attaché a lui. Je glissais doucement dans ses bras, frissonnant au contact de ses mains.

- Je pense que toutes ces années ont simplement servi à te trouver, je ne veux plus te laisser fuir maintenant ne t'inquiète pas.

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Ames en vadrouille - feat Aaron

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Nous étions tous les deux d’accord sur le fait d’apprendre aux côtés de l’autre, j’étais déjà heureux qu’il ne soit pas parti en courant, j'avoue que je l’aurais très mal vécu en sachant qui il est pour moi. Je sais que j’aurai dû lui dire aussi qu’on se connait déjà, mais je n’avais pas le courage de rajouter cette information. J’ai peur qu’il me déteste.. J’étais curieux d’en apprendre plus sur lui, je n’avais aucune idée de ce qu’il était devenu après notre séparation. J’ai fui loin et j’ai préféré ne pas garder contact, cela a déjà été assez dur de renoncer à lui. Il me parlait de son travail et je dois dire que je pense que je pourrais l’écouter pendant des heures. J’ai cependant souri quand il m’a dit que mon travail était tout aussi important. “Oh je suis qu’un bleu pour l’instant, je n’ai pas fait grand-chose encore..” Je ne veux pas jouer les héros de toute manière, pour l’instant j’apprends à faire mon travail correctement. “Je suis impressionné par tes compétences, du coup, tu dois faire partie des rares personnes sur terre à pouvoir me faire la cour en égyptien ! Je serais curieux d’entendre ça.” J’ai affiché un grand sourire amusé. Quoi ? Ce serait la classe non ? Je me suis toujours intéressé à l’Égypte, on ne peut cependant pas dire que c’est une passion, plus de la curiosité. J’avais écourté la discussion pour sauver mon t-shirt dans un premier temps, mais les lèvres d’Aaron nous firent prendre un tout autre chemin. Il semblait très attaché à moi déjà et j’aimais ça autant que ça me faisait peur. Je ne voulais pas lui faire encore du mal. “Je pense que toutes ces années ont simplement servi à te trouver, je ne veux plus te laisser fuir maintenant ne t'inquiète pas.” J’ai souri, l’embrassant avec amour avant de l’entrainer dans ma chambre. On en avait tous les deux envies et on savait que de toute façon ce ne serait que la première d’une longue série.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas

mes en vadrouille ft @Priam A. Fitzgerald

Je ne saurais expliquer la situation, tout semblait tellement fluide alors que je n'avais aucunes idées de la situation dans laquelle nous venions de nous engager, on allait apprendre ensemble comment faire évoluer cette relation qui, je l'espère, durera bien plus qu'une nuit. Je parlais un peu de mon travail, qu'ils semblaient trouver merveilleux alors que le sien consiste à sauver des vies, ironique non ?

- Tout le monde commence quelque part, ça ne change rien à ce que tu fais. Tu vas aider et participer à chaque intervention, tu mérites autant d' éloges que tes collègues expérimentés. Quand a te faire la cours je peux t' écrire et te lire un poème entier en égyptiens et te faire la cours en sumérien, je te ferais une démonstration un jour

Jamais parler de mon travail, après tout il me passionne. Cependant pour l'heure c'est autre chose que j'avais en tête. J'étais terrifié à l'idée d'être aussi attaché à lui, après tout on ne se connait pas. Pourtant c'est un véritable coup de foudre, j'ai l'impression de tout connaître de lui, comme si on serait toujours connus. Nous avons rejoint la chambre, l'ambiance était bien plus chaude maintenant. Je voulais qu'il soit conscient qu'à chaque instant, si il était mal à l'aise, tout pouvait s' arrêter

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J’adore mon travail, je sais que j’ai fait le bon choix. Je n’ai pas encore fait mes preuves en tant que bleu fraichement arrivait et je n’essaie pas de jouer les héros. Je fais mon travail du mieux que je peux sans empêcher les plus expérimenter de faire le leur. Un jour ça paiera je le sais, de toute façon le plus important, c'est de réussir à sauver les gens. Il semblait admiratif de mon choix de carrière, je l’étais tout autant du sien. Aaron est une personne cultivée et intelligente et je dois dire que ça me plait beaucoup. “Tout le monde commence quelque part, ça ne change rien à ce que tu fais. Tu vas aider et participer à chaque intervention, tu mérites autant d'éloges que tes collègues expérimentés. Quand à te faire la cour, je peux t'écrire et te lire un poème entier en égyptiens et te faire la cour en sumérien, je te ferais une démonstration un jour.” J’ai souri doucement, je trouvais ça impressionnant, je l’avoue. “Tu sais que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ? Tu sais que tu pourrais même mélanger les langues ou me dire n’importe quoi que je serais incapable de le vérifier.” J’ai ri quelques secondes l’imaginant me lire une recette de soupe, je suis sûr que je trouverai ça tout aussi extraordinaire. Ce qui était aussi extraordinaire c'étaient ses lèvres contre ma peau, je dois dire que ça me faisait passer dans une tout autre dimension.

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J'aimais le fait que nous puissions échanger de nos emplois respectifs, c'est toujours agréable de savoir que l'on s'intéresse à ce que l'on fait. D'autant plus qu'il ne semblait pas faire semblant, ce qui est rare dans mon domaine. L'idée de lui faire la cour en égyptiens me plaisait beaucoup, c'est une langue intéressante qui mérite d'être connue.

- c'est d'autant plus tentant que tu ne saurais même pas ce que je te dis oui, imagine toutes ces jolies choses que tu pourrais rater !

Je riais, après tout si j'avais envie de lui dire n‘importe quoi je le pourrais et je comptais en profiter. Nous avons pris le chemin de sa chambre ou l'ambiance est devenue très chaude, j'étais cependant un peu stressé et il l'avait bien compris.

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— Certaines personnes se dirigent droit dans le feu. Certaines personnes cachent tous leurs désirs. Mais nous sommes les amants. Si tu ne me crois pas regarde moi dans les yeux. Car le coeur ne ment jamais. Certaines personnes se battent, et certaines personnes chutent. Les autres prétendent ne pas pouvoir tout faire. Si tu veux te battre, je me tiens debout à tes côtés. Dans le cas où tu tombes, je serais derrière toi. Donc ramasse les morceaux. Si tu ne me crois pas. Regarde moi dans les yeux. Car le coeuur ne ment pas