Des mots pour remplacer les maux - feat Jefferson

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Plus tôt dans la journée j’avais fait un malaise en cours, il faut dire que je n’avais pas avalé grand-chose les deux jours auparavant. Je n'ai plus aucun appétit, si je ne pense pas à manger, je ne mange pas. J’ai lâché les cours, j’ai raté mes deux derniers contrôles, car incapable de me concentrer. Depuis que Jeff à stopper nos cours particuliers, tout s’est arrêté. Je n’avais que ça pour aller bien alors j'allais mal. À l’hôpital, ils se sont rendu compte des marques sur mes bras et ils ont tout raconté à mon père malgré mes demandes pour ne pas lui dire. Il n’y a qu’en me scarifiant que j’arrive à soulager la douleur, ça reste temporaire, mais c’est ce qui m’a fait tenir jusque-là. Mon père m’avait ramené chez nous, il prit soin de m’installer dans ma chambre, mais j’étais silencieuse. Je voulais être seule. Je n’avais pas envie de l’avoir sur le dos, je ne pouvais même pas lui parler de mon chagrin d’amour de toute manière, ni de tout le reste.. J’ai vite éteint mon téléphone après avoir vu une photo de moi sur le sol circuler sur les réseaux de l’université, j’avais entrevu certains commentaires et il ne valait mieux pas que je les lise. J’étais fatiguée, j’avais juste envie de pleurer, ce que j’ai fait en silence pendant prêt d’une heure avant de m’endormir. Je n’ai pas dormi bien longtemps cela dit. J’ai entendu mon père parler, je pensais qu’il était encore au téléphone. Il allait certainement devoir prendre ses dispositions pour s’occuper de moi quelques jours et je m’en voulais de lui causer du tord. Je sais qu’il fait ce qu’il peut. J’ai entendu frapper à la porte, je n’avais pas envie de parler. “Papa, je veux rester seule s’il te plait. Je descendrai un peu plus tard..” Ce que je ne savais pas c’est qu’il était parti à l’université et avait demandé à Jeff de venir me surveiller. Quand la porte s’est ouverte j’ai passé la couverture au-dessus de ma tête en soupirant, il allait peut-être comprendre le message. Je n’avais pas eu le temps de voir qui s’était cela dit. Ce n’est que quand il a parlé que j’ai reconnu la voix de Jeff. Mon coeur c’est emballé comme toujours. “Jeff ? Qu’est-ce que tu fais la..” Je suis resté sous ma couette. Évidemment que je voulais le voir, lui parler, je rêve de le sentir à nouveau contre moi, de l’embrasser. Je sais aussi que ça n’arrivera jamais.

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L'appel de mon ami d'enfance avait créé en moi deux sortes de paniques, la première parce que je l'imaginais avoir découvert pour le baiser et vouloir anéantir toute vie en moi. J'ai vite compris que c'était encore pire que cela, Juliet allait mal, vraiment mal, elle ne s'alimentait quasiment plus, au point de faire un malaise à l'école et pire encore elle avait des traces d' automutilation. Il devait se rendre à l'Université mais il refusait de laisser sa fille seule alors on avait fini par convenir de reporter la répétition et que je viendrais m'occuper de Juliet. J'avais espoir qu'elle me parle a moi, je m'en voulais, si je n'avais pas tout arrêter elle aurait sans doute pu me parler de ce qui n'allait pas. J'étais assez loin de l'imaginer avoir été l'élément déclencheur de tout ce merdier. Je suis arrivé à leur domicile et j'ai rassuré Arno, j'allais prendre soin de sa fille pendant son absence il pouvait être serein. J'ai attendu qu'il ne soit plus dans l'allée pour rejoindre la jeune femme dans sa chambre, j'ai frapper a la porte mais elle sommait a son père de la laisser seule alors je suis entrée, souriant de la voir cacher sous la couette.

- Tu es sûre que je ne peux pas rester princesse ?

Je souris bien qu'elle ne puisse pas le voir, elle me demandais ce que je faisais là, je viens m'asseoir sur le bord de son lit et pose ma main tendrement sur la forme sous la couette, je pense que c'était sa cuisse

- Je suis venu te voir, j'étais inquiet quand ton père m'a informé de ton état. Est ce que tu veux m'en parler ? Ça peut rester entre nous je t'assure mais je suis la pour toi

je caresse tendrement la jambe de mon pouce, au travers de sa couverture. J'espérais qu'elle pourrait se confier, je ne voulais pas qu'elle continue de se faire du mal, c'était inconcevable. Évidement que je ressens des choses pour elle mais je n'en ai pas le droit, ça ne m'empêche pas de rester dans sa vie et de prendre soin d'elle

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Je ne sais pas encore comment faire pour aller mieux. La situation à l’université n’allait pas se résoudre par miracle, ma peine de cœur était toujours à vif et je sais que mon père s’occupe de moi simplement parce qu’il est venu me récupérer à l’hôpital. D'ici à quelques jours, il redeviendra le fantôme qu’il a toujours été. Je sais qu’il m’a promis de faire des efforts et j’ai envie d’y croire, mais ce n’est pas la première fois. Pour l’instant j’ai envie de rester seule, j’essaie de ne pas trop réfléchir, mais je n’ai pas vraiment d’autres choses auxquelles penser. Cette après midi j’irais m’occuper de mes chevaux je pense que ça m’aidera un peu. Après avoir entendu la porte j’avais juste demandé à mon père de me laisser tranquille. Il était quand même entré, enfin, je pensais que c’était lui. “Tu es sûre que je ne peux pas rester princesse ?” Je ne m’étais pas attendu à ce que ce soit Jeff. Pourquoi il serait là ? Il avait été clair la dernière fois, il préférait ne plu me voir. Je l’ai senti s’asseoir prêt de moi et j’ai frissonné en sentant sa main sur ma cuisse. “Je suis venu te voir, j'étais inquiet quand ton père m'a informé de ton état. Est ce que tu veux m'en parler ? Ça peut rester entre nous je t'assure mais je suis la pour toi.” Je suis resté silencieuse quelques secondes avant de répondre. “Je croyais que tu voulais plus me voir..” Je tirais sur les manches de mon pull pour cacher mes bras avant d’enlever la couverture de ma tête. Je me suis redressé doucement et me suis assise dans le fond de mon lit les bras autour de mes jambes. “Je vais bien. J’ai juste oublié de manger hier soir, j’étais plongée dans mes révisions.” J’essayais de pas le regarder, j’avais rien de convainquant. Je me suis mise à rire de nerf. “C’est drôle. Faut que je finisse à l’hôpital pour qu’on s’intéresse à moi.. Je suis invisible le reste du temps. Vous me prenez tous pour une gamine, toi le premier..” Il voulait que je parle non ? Je n’étais même pas sur un ton de reproche, c’était plus une constatation. Je serais bientôt majeure et je suis mature depuis bien longtemps, ils doivent arrêter de voir la petite fille. Je sais que je l'aime, c'est assez difficile de savoir que ce sera jamais réciproque alors qu'il restera dans ma vie.

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Ça n'aurait même pas été nécessaire de me demander de passer veiller sur elle, il était hors de question que je la laisse dans cet état. J'étais inquiet pour elle, je me demandais ce qui avait pu la mener à cet état. J'étais montée dans sa chambre alors que son père avait quitté le domicile, elle ne semblait pas vouloir parler à son père mais j'espérais qu'à moi elle l'accepterait. Je lui dit simplement avoir voulu venir la voir pour savoir comment elle allait, j'étais inquiet comme je le disais. Mon cœur s' est serré en entendant dire que je ne voulais plus la voir, elle ne s'est pas rendu compte à quel point elle comptait pour moi, à quel point ça avait été difficile pour moi de me tenir loin d'elle. J'avais l'esprit ailleurs récemment, je ne songeais qu'à elle … j'ai même voulu me trouver des conquêtes pour essayer de penser a autre chose mais c'était impossible, je n'y arrivais pas puisqu'aucune n'était Juliet…

- Ce n'est pas ça du tout princesse, c'est même très loin d'être ça …

Je souris en la voyant sortir de sous la couette, je voulais sincèrement comprendre ce qui n'allais pas. Elle ne me regardais pas et elle me mentais, elle savais bien ce que les médecins avaient dit

- Et ce sont tes fiches de révisions qui ont entailles tes bras ? Regarde moi et dit moi la vérité, qu'est ce qu'il se passe princesse ?

Je n'appréciais pas vraiment ce qu'elle disais, comment ça invisible… elle était loin de l'être et je ne la voyais plus comme une enfant,c'était d'ailleurs la qu'était la nature de mon problème … J'étais surpris voir même choque qu'elle s'imagine aussi insignifiante

- Juliet … Tu n es absolument pas invisible et tu le le sera jamais… Encore moins a mes yeux. Je veux juste te protéger, assurer ton avenir …

Ce n'est pas avec moi qu'elle aurait un bel avenir, je ne suis pas assez stable, elle a une magnifique carrière qui l'attend, je suis sur la route bien trop souvent et puis il y a toujours la question de l'âge et de son père, ce serait bien trop compliqué

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Je ne m’attendais pas à la visite de Jeff. Est-ce qu’il était venu de lui-même ou mon père l’avait appelé ? Je penche pour la seconde option, il m’évite depuis un mois et comme par hasard viendrait le jour ou je me retrouve à l’hôpital ? Un peu gros comme coïncidence. Il est certainement venu pour voir si je fais d’autres bêtises. Je dois dire que je n’en ai pas envie pour l’instant, mais l’idée quitte rarement mon esprit. Si je n’avais pas si peur de l’enfer, je me serais déjà jeté d’un pont. “Ce n'est pas ça du tout princesse, c'est même très loin d'être ça …” Il avait annulé nos cours non ? Et on ne s’était pas revu depuis ce jour alors c’était pas difficile de comprendre qu’il préférait ne plus me voir. J’étais sorti de sous ma couette prenant soin de couvrir mes blessures. Les premières étaient déjà cicatrisées puisqu’elle remontait à un mois à présent, les dernières ne l’étaient pas datant de moins de trois jours. Je lui avais dit allé bien même si c’était loin d’être le cas. “Et ce sont tes fiches de révisions qui ont entailles tes bras ? Regarde moi et dit moi la vérité, qu'est ce qu'il se passe princesse ?” Instinctivement j’ai croisé les bras sur ma poitrine comme pour cacher les blessures alors qu’elles l’étaient deja. “Arrête de m’appeler comme ça, je n’ai plus douze 12 ans Jeff.” J’avais l’impression d’être infantilisé à chaque fois qu’il utilisait ce surnom. Je n’ai pas répondu pour le reste, je ne voyais pas ce qu’il pourrait bien faire face à cette situation de toute manière. J’ai cependant parler du fait de me sentir invisible, y a rien de pire que de ce dire qu’on ne manquera à personne dans le fond. “Juliet … Tu n es absolument pas invisible et tu le le sera jamais… Encore moins a mes yeux. Je veux juste te protéger, assurer ton avenir …” J’ai relevé les yeux vers lui quand j’ai entendu mon prénom, c’est rare de l’entendre dans sa bouche, ça en est même surprenant. J’avais les larmes aux yeux. “Me protéger ? Et t’as l’impression que ça a marché la tout de suite ?” Tout ce qui m’arrive ce n’est pas de sa faute, je ne remet pas tout sur lui, voir même rien. Je peux même comprendre que je ne l’interesse pas, je dois juste prendre le temps de digéré ça. “Aucun de vous n’a rien vu.. Ca fait des années que je suis harcelé moralement, physiquement que ce soit au lycée ou même encore maintenant à l’université, c’est même de pire en pire.. Et oui être la fille de Arno Sanders ca ne signifie pas avoir des privilèges.” J’ai fais une petite pause avant de reprendre. “Ma seule bouffee d’oxygène c’était toi.. Les moments qu’on passait ensemble. Alors quand tu as dit que c’était terminé, j’ai juste arrêté de respirer.” Quelques larmes ont coulé sur mes joues. “Je t’aime et même si c’est difficile de comprendre que ça sera jamais réciproque je finirais par en guérir, peut-être.. Mais plus t’avoir dans ma vie..” C’était vraiment difficile, la douleur était difficile et sans le voir mes ongles rentraient dans mes avants bras. La j’avais envie de me faire du mal, juste pour oublier cette douleur.

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Elle ne semblait pas vouloir me parler, je n'étais même pas certain qu'elle souhaite vraiment que je sois là, elle m'en voulais d' arrêter les cours, ça se voit mais elle devait comprendre que je l'avais fait pour elle… je veux lui assurer un avenir et je ne peux pas être celui qu'elle voudrait… qu'on voudrait que je sois. Je n'aimais pas qu'elle me mente, elle ne va pas bien et si elle refuse de l'admettre on ne pourra pas l'aider à aller mieux. J'étais vraiment surpris de sa réaction, je lui donne ce surnom depuis un moment et ça n'a jamais été pour l’infantiliser. [i]

- Ce n'est pas dans ce sens la … mais d'accord je comprend désolé

[i] Je ne savais pas quoi dire, quoi faire pour l'aider et ce qu'elle disait au fur et à mesure me plaisait de moins en moins. Elle n'a jamais été invisible ou insignifiante, je voulais simplement la protéger, c'est ce que j'ai toujours voulu faire… je me sentais coupable mais sans vraiment savoir pourquoi, j'étais partie pour lui répondre quand elle a commencé à parler de harcèlement, mon cerveau a cessé de fonctionner a ce moment

- A chaque fois que je suis venue te chercher tu aurais pu me le dire, l'école le sais ? Je peux te promettre que ça va s'arranger à ce sujet, donne moi juste des noms et le problème sera réglé crois moi !

Il était hors de question que qui que ce soit s' en prenne à elle, je peux vous assurer que ces enfoirés ne croiseront pas sa route. Soit l'école s'occupait de les faire partie soit c'est moi qui les faisait partie de force et ce ne serait pas joli à voir croyez moi ! Savoir que ce qui lui permettait de tenir c'était moi me faisait mal, je ne veux pas être la seule raison qui la poussé a sourire, je m'en voulais de ne pas avoir remarqué à quel point elle allait mal. Mon regard était plongé dans le sien. Elle m'aimait et étais persuadé que ce n'était pas réciproque… si elle savait, elle avait à peine fini sa phrase que je m'étais rapproché puis je l'avais doucement attiré à moi pour l'embrasser. Je m'occuperais des conséquences plus tard, pour le moment je ne réfléchissais plus, j'avais simplement les lèvres collées aux siennes

- Tu n'imagines même pas à quel point tu as tort… C'est parce que c'est réciproque que la situation est problématique… j'ai l'âge de ton père, il me tuerai, je voyage alors que tu fais des études, que tu as un grand avenir parce que tu sera une vétérinaire merveilleuse. Je n'ai jamais eu aucunes relations stables, je ne suis pas doué pour ça et je ne voulais pas te blesser … et ton père dans l'histoire… c'était juste une situation trop difficile mais tu n'imagine même pas à quel point c'est réciproque… je te regarde et te vois comme je ne devrais clairement pas regarder la fille de mon ami d enfance, une magnifique femme que j'ai élève a ses côtés … tu es loin du compte princesse quand tu pense que tu es invisible , je ne vois que toi et je voulais t' en protéger

J'avais mes mains à ses hanches, je la tenais toujours près de moi, mon regard plongé dans le sien. J'étais sans doute en train de faire une grosse erreur mais je n'arrivais pas à réfléchir et à me détacher de ton regard. Savoir que j'avais été le déclencheur final me faisait mal. Je prend ses bras avec douceur et relève ses manches , mon coeur se serrait en voyant les zébrures, je passais mon pouce avec douceur sur les plus anciennes, pour ne pas lui faire mal

- Je suis tellement désolé… j'aurais dû le voir j'aurais dû le comprendre…

Il était cependant plutôt clair que son école et les autres étudiants n'allaient pas s en sortir ainsi, si je devais faire virer chacun du personnel de cet établissement je vous assure que je le ferais, je n'acceptait pas qu'elle soit traiter ainsi et que tout le monde reste indifférent …

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Je sais dans le fond que le surnom qu’il me donne est simplement affectif, mais je veux qu’il me voit comme une jeune femme et plus comme une enfant alors le surnom princesse me dérange un peu pour le moment. J’ai l’impression qu’il me ramène juste à l’enfant que j’ai été, qu’il a connu petite. Il me rassure un peu en me disant que ce n’était pas dans ce sens la, mais qu’il comprenait. Je me sentais un peu bête pour le coup, il essaie juste de me réconforter dans le fond, mais j’avoue que j’ai du mal à m’ouvrir pour le moment. J’essayais même de nier mes blessures, mais je me doutais bien que mon père lui avait tout raconter. Je lui ai donc parlé du fait que personne n’avait jamais rien vu, que ça faisait des années que ça avait commencé. “A chaque fois que je suis venue te chercher tu aurais pu me le dire, l'école le sais ? Je peux te promettre que ça va s'arranger à ce sujet, donne moi juste des noms et le problème sera réglé crois moi !” Je n’étais pas du même avis, rien ne réglerait ça à part peut-être un changement d’école et encore, ça sera certainement la même chose dans une autre université. “A quoi ça servira ? D’autres prendront le relais parce que certains de leurs amis auront été expulsés.. Je préfère les ignorer, ils finiront probablement par se lasser..” Pour le moment la méthode n’avait pas l’air de fonctionner, mais je voyais mal Jeff débarquait à l’université pour jeter dehors une partie des élèves, l’école n’acceptera jamais de toute manière. J’ai fini par totalement m’ouvrir en lui disant que si je me suis retrouvé aussi mal c’est parce que sans lui je n’arrivais plus à respirer. Je lui ai fait une belle déclaration même si clairement je n’attendais rien en retour. Je l’ai regardé se rapprocher et j’en ai fait de même quand il m’a tiré vers lui. J’ai gardé mon regard dans le sien. Mon coeur s’est à nouveau emballé quand il m’a embrassé. Je lui ai répondu avec une tendresse et une douceur extrême. J’avais du mal à réalisé qu’il avait prit cette initiative. “Tu n'imagines même pas à quel point tu as tort… C'est parce que c'est réciproque que la situation est problématique… j'ai l'âge de ton père, il me tuerai, je voyage alors que tu fais des études, que tu as un grand avenir parce que tu sera une vétérinaire merveilleuse. Je n'ai jamais eu aucunes relations stables, je ne suis pas doué pour ça et je ne voulais pas te blesser … et ton père dans l'histoire… c'était juste une situation trop difficile mais tu n'imagine même pas à quel point c'est réciproque… je te regarde et te vois comme je ne devrais clairement pas regarder la fille de mon ami d enfance, une magnifique femme que j'ai élève a ses côtés … tu es loin du compte princesse quand tu pense que tu es invisible , je ne vois que toi et je voulais t' en protéger.” Je ne m’étais pas du tout attendu à ça. J’avais faux sur toute la ligne. Je connais Jeff et je sais qu’il a eu de nombreuses conquêtes, qu’il n’est pas du genre à se poser, mon père est pareil, la célébrité ça a du bon même si je trouve que trouver la bonne personne c’est bien plus important. “Je sais que c’est pas simple.. Je sais que mon père ne sera pas d’accord avec tout ça, mais c’est mon choix, je décide de comment je veux vivre ma vie. J’ai peur de l’impact que ça aura sur le groupe, sur votre amitié. J’ai aussi peur de ne pas réussir à te satisfaire, je sais que tu as eu beaucoup de femmes dans ta vie alors que je n'ai absolument aucune expérience. Je sais tout ça, mais je sais aussi à quel point je suis accro à toi et que je serais prête à me battre contre le monde entier pour pouvoir être avec toi.” Glissant ma main sur sa joue, j’ai reposé mes lèvres contre les siennes quelques instants. J’ai conscience de toutes les implications, je ne sais absolument pas comment j’allais gérer, mais je ne voulais pas passer à côté d’une belle histoire. Je le laisse prendre mes bras délicatement, j’avais honte là, je l’avoue. Je ferme les yeux doucement en sentant ses pouces contre mes cicatrices. “Je suis tellement désolé… j'aurais dû le voir j'aurais dû le comprendre…” Me rapprochant encore de lui, je me cale dans ses bras, les miens autour de lui. Ma tête contre son torse je ferme les yeux doucement. “Ne te blâme pas, j’aurai dû en parler.. Mais je ne voulais pas passer pour une petite fille incapable de se défendre toute seule.” Ca me faisait du bien d’être contre lui, j’écoutais sa respiration, les battements de son coeur et c’était rassurant, apaisant.

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Je n'allais pas lui tenir rigueur des propos tenues, je sais qu'elle ne se doute pas du sens de ce surnom alors je la laisse, elle a besoin de se calmer, elle ne semble pas aller bien et je suis prêt à recevoir tout ce qu'elle aura besoin de déverser. J'apprenais qu'elle était victime de harcèlement et j'avoue que la colère est montée en moi, son université n'avait rien fait ? Ils allaient m'entendre, je m'en voulais déjà de savoir que je n'avais rien vu mais savoir que eux sont au milieu et n'ont rien remarqué me met hors de moi. Je prévoyais de rendre une visite à ses enseignants et croyez-moi qu'ils ont intérêt à trouver très rapidement la source du problème !

- Je peux t' assurer que leur avenir sera tellement détruit qu'aucun autre ‘e souhaitera suivre leur chemin. Il est hors de question que je la laisse en me disant simplement que tu l' ignores. Et le jour où ça ira trop loin ? Il est hors de question que j'attende de voir !

Je m'en voulais de n'avoir qu'elle n'avait jamais été assez en confiance pour me parler de ses problèmes. J'avais de quoi m'en vouloir encore plus en sachant que ce qui l'avait poussé à bout c'était mon départ, je voulais juste la protéger, lui assurer un avenir bien plus simple que ce que je pouvais lui proposer. D'autant plus que son père n'accepterai jamais cette relation, je pouvais le comprendre après tout, j'avais élevé la jeune femme a ses côtés alors même moi je ne sais pas tant comment j'en suis arrivé ici mais je sais que c'est sincère, je n'ai jamais ressentis ce genre de choses pour personne jusqu'à maintenant. Ces dernières semaines j'ai tenter de trouver de quoi me changer les idées et j en étais incapable, c'était la première fois que je restais si longtemps sans me faire qui que ce soit je vous assure ! J'en avais marre de faire semblant alors je l'embrassais, un baiser long et tendre, c'était merveilleux. Je lui ai déballer tout ce que je ressentais, je sais que je n'aurais pas dû mais c'était plus fort que moi

- Ton père t' aime même si il est maladroit et je ne veux pas briser ta relation, je ne veux pas qu'on t' emmerde parce que tu sors avec un vieux, je ne veux pas que tu souffres à cause de moi, je voulais te préserver. Le nombre de conquêtes que j'ai eu ne signifie rien, tu es déjà bien au dessus simplement par le fait que tu compte pour moi [/i]

J'ai fermé les yeux au contact de ses lèvres, je ne suis pas sûr que tout ça soit une bonne idée mais je n'avais envie d'y réfléchir pour le moment. Je prenais doucement son bras pour regarder ses cicatrices, les caressant de mon pouce, je me sentais coupable de son état et j'aurais sincèrement voulu la protéger…

- Parfois on a besoin de soutien ce n'est pas être faible ou incapable Princesse alors n'hésite jamais à m'appeler au secours, je debarquerais dans la minutes peut importe où je suis

Je pose mes mains à ses hanches pour l' attirer vers moi encore un peu plus, glissant l'une d'elle dans son dos avec douceur, posant mes lèvres contre son front et restant juste tendrement a la regarder. Je ne suis sincèrement pas sûr de prendre la bonne décision mais j'étais incapable de faire preuve de lucidité pour le moment

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C’est exactement pour éviter ce genre de réaction que je n’en ai parlé à personne. Il voulait faire virer la moitié de l’école ? Je ne voyais pas bien en quoi cela allait pouvoir m’aider, ça ne ferait qu’empirer les choses. Je deviendrais la fille qui a cafté à son père parce qu’elle ne sait pas se défendre toute seule. J’ai déjà réfléchis à diverses solutions sans jamais la trouver. “Je peux t' assurer que leur avenir sera tellement détruit qu'aucun autre ne souhaitera suivre leur chemin. Il est hors de question que je la laisse en me disant simplement que tu l'ignores. Et le jour où ça ira trop loin ? Il est hors de question que j'attende de voir !” Je le trouvais vraiment adorable d’essayer de me protéger, mais ce n’était absolument pas la manière dont il fallait le faire. “Jeff.. J’apprécie ce que tu essaies de faire, vraiment, mais il ne s'agit pas que de l’école. L’ecole c’est le sommet de l’iceberg..” Le plus gros du harcèlement se trouve sur les réseaux sociaux de toute manière. Je ne sais pas si j’avais envie qu’il voit ça, mais je voulais qu’il comprenne que c’était bien plus grand que nous. J’ai attrapé mon téléphone, je l’ai déverrouillé et je suis retourné sur la photo de moi diffusé suite à mon malaise sur twitter. Les commentaires avaient encore doublé depuis la dernière fois que j’avais vu le post. Je lui tends le téléphone. “Voilà la réalité de notre monde Jeff. Entre ceux qui veulent savoir si je suis enfin morte, ceux qui auraient aimé en profiter pour m’enlever ma petite culotte, c’est soixante-dix pourcent des commentaires et encore ils ont doublé depuis la dernière fois que je les ai lu. Quelques-uns se soucis de savoir si je vais bien, mais ça représente une infime partie des gens. Tu peux faire quoi contre ça ?” La plupart des comptes Twitter sont anonymes, une plainte ne servirait à rien. Un signalement ferait fermer quelques comptes, mais ça prendre quelques minutes pour en refaire un. Quand on est jeté en pâture sur des réseaux sociaux, il n’y a rien à faire malheureusement. Si je l’avais laissé faire il aurait certainement lu tous les commentaires, mais c’était aussi se faire du mal alors j’ai repris doucement mon téléphone et je l’ai reposé. Je voulais aussi qu’il comprenne que même s’il avait été le déclencheur, ce n’était pas lui le problème en soit. Il m’avait aidé à tenir plus longtemps , mais quand il s’est éloigné je n’avais juste plus de raison de tenir. Je ne m’étais pas attendu à cette réaction, à ce baiser incroyable. Il voulait me protéger en s’éloignant, c’est sur que mon père allait être un problème à tout ça, mais je suis persuadé qu’il comprendra un jour même si les débuts promettent d’être chaotiques. “Ton père t' aime même si il est maladroit et je ne veux pas briser ta relation, je ne veux pas qu'on t' emmerde parce que tu sors avec un vieux, je ne veux pas que tu souffres à cause de moi, je voulais te préserver. Le nombre de conquêtes que j'ai eu ne signifie rien, tu es déjà bien au dessus simplement par le fait que tu compte pour moi.” C’était un peu rassurant pour ce dernier point, il avait tant de possibilité de comparaison avec moi que ça me faisait peur. J’ai souris doucement. “Ca va t’es pas si vieux, quoi que c’est un cheveux blanc que je vois là ?” Je le charie évidemment. J’ai ri un peu et ça faisait du bien. “Il ne comprendra pas au début, il lui faudra du temps, mais s’il m’aime il acceptera mes choix. Je soufre surtout quand tu es loin de moi Jeff..” Je caressais sa joue et sa nuque avec tendresse. J’avais échangé un autre baiser avec lui, je compte bien en profiter tant que je peux. Il a voulu voir mes cicatrices et ça me faisait frissonner. Il s’en voulait en plus de ça alors que c’est moi qui n’avais pas su communiquer sur mon état de détresse. Je me suis calé dans ses bras et c’était vraiment l’endroit le plus merveilleux au monde. “Parfois on a besoin de soutien ce n'est pas être faible ou incapable Princesse alors n'hésite jamais à m'appeler au secours, je debarquerais dans la minutes peut importe où je suis.” Je lui en étais très reconnaissante, je sais qu’il a de nombreuses obligations dans sa vie et je ne veux pas me mettre en travers non plus. Je lui ai simplement souri, comme une promesse de l’appeler si j’en ressentais le besoin. “Allonge-toi prêt de moi, j’aimerais juste être dans tes bras un peu.” Je l’ai tiré vers moi pour qu’il s’installe et je me suis allongé à ses côtés, ma main sur son torse, ma tête sur sa clavicule. “Mon père ne sera pas là ce week-end, est-ce que tu accepterais qu’on se voit ? J’aimerais aller faire un tour à cheval et j’ai besoin d’un garde du corps.” J’ai doucement souri, je fais souvent du cheval seule dans une petite partie de la forêt, c’était surtout pour l’avoir avec moi ce week-end. J’ai envie de passer du temps avec lui.

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Des mots pour remplacer les maux FT @Juliet L. Sanders

Elle venait de m'apprendre que des gens là harcelait et elle espérait que je reste là à ne rien dire et rien faire, c'était hors de question ! Je ne compte pas attendre qu'elle rentre de l'école après avoir pris des coups ou je ne sais quel ordre service causé par ces idiots. Les autres n'allaient pas vouloir suivre, la peur de subir encore pire encore, je refusais de rester a attendre… ma main tremblait alors que je lisais les commentaires qu'on pouvait dire sur elle, je ne comprenais pas comment on pouvait laisser ces choses circuler…

- Je ferai la chasse à chacuns de ces comptes si il faut. Je ne laisserais personne t'insulter comme ça, c'est grave Juliet comme situation. J'utiliserai ma réputation pour faire bouger les choses, quitte à payer les bonnes personnes mais les choses doivent changer.

Bien évidemment que je suis prêt à retourner ciel et terre pour la protéger. Je continuais de lire les commentaires affreux quand elle est venue reprendre le téléphone , sans doute pour que je ne m'énerve pas plus encore. J'ai voulu la protéger en restant loin d'elle, après tout son père nous tuerait. J'avais déposé un baiser contre ses lèvres, évidemment qu'elle me plaît mais comme toujours je veux juste la protéger. C'est ce que j'ai toujours fait la concernant après tout. Elle se faisait déjà harceler, qu'est ce que ça serait si elle sortait avec l'ami d'enfance de son père ? J'avais beaucoup avoir eu des conquêtes, aucune n'avait jamais compté alors ça la placer déjà bien au-dessus de chacune d office.

- Aucune chance j'ai toujours le corps d'un apollon de 25 ans ! Je ne veux pas que tu souffres, ni par mon absence ni par ma présence. Si tu es sûre de ton choix, je te suivrais ou que tu sois princesse.

Je viens à nouveau déposer un baiser à ses lèvres, je rêve de le faire depuis si longtemps que j'avais envie d'en profiter encore un peu. Ma main contre sa joue, je pose mes lèvres à son front. Je ne sais pas encore comment nous allons faire mais je ne me vois pas faire machine arrière pour être franc. La suite allait être un peu plus douloureuse, je suis délicatement venu remonter ses manches et je dois avouer que mon cœur s' est arrêté quelques secondes en voyant toutes ses cicatrices. Je la sers contre moi et prend le temps de la rassurer. Avoir besoin d'aide n'est pas un signe de faiblesse, si elle avait besoin je répondrai présent à tout heure. J'ai suivi sa demande et je suis venu m'allonger près d'elle, la prenant dans mes bras.

- Tu sais que je ne suis jamais monté à cheval ? Je ne suis même pas sûr que ces bêtes m' aiment. Mais je suis partant pour passer le week end avec toi, j'en ai même hâte

Je sais que je fais sans doute une erreur, que tout sera merveilleux tant que son père ne saura rien. Le problème c'est qu'une fois la nouvelle découverte j'ai peur qu'elle regrette sa décision, j'ai peur de ruiner sa relation avec son père, ils ont besoin l'un de l'autre. Disons que garder ces petits moments pour nous c'est le mieux à envisager pour le moment. Je la garde contre moi, caressant ses cheveux avec tendresse, mes lèvres sur le haut de son crâne

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Des mots pour remplacer les maux - feat Jefferson

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Je voyais bien que lire tous ces commentaires ça lui faisait aussi du mal.. Je voyais même que sa main s’était mise à trembler. Je ne sais pas si c’était la simple découverte ou juste une immense colère. Je voulais juste qu’il comprenne que c’était bien plus compliqué qu’il n’y parait. J’avais fini par lui prendre le téléphone, ça ne servait à rien de tous les lire. Se battre contre les réseaux sociaux, c'est compliqué, les comptes se font et se défont si vite qu’à part rajouté de la frustration à tous ces cons ça n’aide en rien. “Je ferai la chasse à chacuns de ces comptes si il faut. Je ne laisserai personne t'insulter comme ça, c'est grave Juliet comme situation. J'utiliserai ma réputation pour faire bouger les choses, quitte à payer les bonnes personnes mais les choses doivent changer.” J’ai déjà vu des cas de harcèlements sur les réseaux et la plupart du temps pas grand-chose à faire, on peut faire supprimer la photo à la limite, mais pas grand-chose de plus. “Ce serait un gaspillage de temps et de moyen Jeff.. Je comprend ce que tu essaies de faire et je trouve ça adorable je t’assure, mais il y aura toujours des gens pour prendre des photos et pour les poster et il y aura toujours des personnes mal intentionnées pour commenter. Je ne sais pas si j’ai l’énergie de rentrer en guerre contre tout ces gens..” Je pense que ça ferait encore plus parler de moi alors que la au bout de quelques jours généralement ils passent à autre chose. J’avais fini par être franche avec lui, je souffrais de son absence, je souffrais de savoir que jamais on ne serait ensemble. Il m’a énormément surprise en m’avouant que ce n’est pas l’envie qui lui manquait, mais qu’il avait peur de toutes les conséquences, que ce soit vis-à-vis de moi ou de mon père. J’ai aussi des craintes évidemment, mais je ne ne peux pas imaginer ma vie sans lui, encore moins après ce merveilleux baiser qu’il m’a donné. Il plaisantait à moitié sur son âge, il n’est pas si vieux même si effectivement il a l’âge de mon père. “Aucune chance j'ai toujours le corps d'un apollon de 25 ans ! Je ne veux pas que tu souffres, ni par mon absence ni par ma présence. Si tu es sûre de ton choix, je te suivrais ou que tu sois princesse.” J’ai souris à sa remarque sur son physique, je confirme.. Un magnifique apollon. Je gardais mon regard accroché au sien, il était vraiment prêt à ce que nous formions un nous ? “Si tu es à mes côtés je suis sur que tout ira bien, on surmontera les tempêtes. Ah et je confirme, tu es plutôt bien conservé pour ton âge.” J’ai encore souris avant de prolonger le nouveau baiser qu’il me donnait. C’est incroyable l’énergie qu’il pouvait me redonner à chaque fois qu’il posait ses lèvres sur les miennes. Il avait vu mes blessures, j’avoue que j’aurais préféré éviter, mais il les aurait vu tôt ou tard de toute manière. On était maintenant allongé, j’étais dans ses bras et je m’y sentais incroyablement bien. Je voulais essayer de le kidnapper pour le week-end en sachant que mon père avait prévu de partir, il n’y aurait que nous deux. “Tu sais que je ne suis jamais monté à cheval ? Je ne suis même pas sûr que ces bêtes m'aiment. Mais je suis partant pour passer le week-end avec toi, j'en ai même hâte.” Je me resserrais dans ses bras, j’appréciais ses caresses à mes cheveux. “Tu monteras avec moi ne t’en fais pas, t’auras juste à t’accrocher à moi ça sera facile.” J’avais hâte de le voir sur un cheval maintenant au vu de son inexpérience ça peut vraiment être amusant. Je restais sagement allongé, mon regard dans le sien, je me rechargeai doucement grâce à lui. Ma main caressait ses cheveux tendrement. “Tu veux bien me jouer quelque chose ? Ma guitare est posée dans le coin.” J’avais juste envie d’entendre sa merveilleuse voix, c’est un très bon médicament contre le stress et le mal-être.

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Des mots pour remplacer les maux FT @Juliet L. Sanders

Je détestais tout ce que je lisais, ça provoque une très grande colère en moi de savoir qu'elle avait dû se battre seule contre tout ça. J'étais prêt à les chasser un perso un si il le fallait mais je n'allais pas la laisser se faire maltraiter en silence…

- On te créera un compte secret qu'ils ne pourront pas trouver et je peux le charger de ton école mais Juliet, je refuse clairement de laisser ça se produire sans même essayer de faire quelque chose. J'ai trop peur du jour où ça ira trop loin ! Je me battrait a ta place si il le faut.

Je comprenais qu'elle n'ait pas la force de se battre contre eux mais moi j'acceptais de le faire pour elle je ne pouvais pas laisser ça comme ça. Je sais que j'aurais dû m'abstenir ensuite, que l'embrasser n'était clairement pas la bonne solution mais j'en avais marre de réprimer mes sentiments, d'autant plus qu'en voulant la protéger je ne faisais que la faire souffrir plus. Ce qui me faisait peur surtout c'était son père, il était mon ami d'enfance, celui que j'ai toujours connu et je savais qu'il ne comprendrait pas. Après tout je l'ai vu grandir alors je peux comprendre que ça semble malsain. Malgré tout moi je savais qu'il n'y avait rien de malsain là dedans c'était uniquement de la douceur et de la tendresse. Je n'avais jamais ressentis ça pour personne, je sais que je la vois très différemment des autres conquêtes que j'ai eux. Elle est tellement au dessus.

- je sais je sais, on me donnerait à peine vingt ans. Comme je te dis si tu es sûre de vouloir tenter ça je suis prêt à te suivre contre vent et marée. Je n'ai qu'une seule demande à te faire. Ne te fais plus jamais de mal, appel moi si tu en as envie mais plus jamais tu ne te fais du mal, s'il te plaît princesse

J'étais très sérieux, je ne voulais plus jamais voir de telles marques apparaître, encore moins pour d' autres personnes. Aucun ne mérite une seule de ses larmes ni de ses blessures. Elle voulait que nous passions le week end ensemble, je n'étais jamais monté à cheval mais ça pouvait sans doute être amusant je l'avoue. Je la serrais dans mes bras, embrassant ses cheveux avec tendresse, ma main caressant son bras.

- je ne te lâcherais pas alors, de toute façon je suis prêt à faire n'importe quel acrobatie si ça veut dire pouvoir passer une week end seul avec toi

Ma main glissait contre sa joue alors que je venais tendrement l'embrasser à nouveau, je pouvais rester comme ça pendant des heures, je m'y sentais bien, apaisé, je ne réfléchissais pas vraiment aux conséquences pour le moment. Quand elle m'a demandé une chanson, je me suis levé pour prendre la guitare et j'ai commencé à chanter une chanson débile. Après quelques instants et un long rire je me suis posé à côté d'elle et lui ai chanté une chanson douce et romantique, une vieille ballade d'antan .

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Des mots pour remplacer les maux - feat Jefferson

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Je pouvais comprendre qu’il voulait me protéger de tout ce harcèlement, mais les réseaux ne sont pas contrôlables. J’avais pensé à supprimer tout simplement mon compte, mais cela leur donner raison non ? Je ne vois pas pourquoi je me priverai de ma liberté pour eux. Je lui avais montré l’étendue des dégâts, personnellement je n’avais pas l’énergie de me battre contre tout ça. Je dois déjà réussir à me faire vivre moi ces derniers temps et c’est déjà assez difficile. “On te créera un compte secret qu'ils ne pourront pas trouver et je peux me charger de ton école mais Juliet, je refuse clairement de laisser ça se produire sans même essayer de faire quelque chose. J'ai trop peur du jour où ça ira trop loin ! Je me battrait a ta place si il le faut.” Je lui ai fait un petit sourire, je trouve qu’il est parfait en chevalier à vouloir me défendre. “Okay, je te laisse faire, mais ne perd pas trop de ton précieux temps d’accord ? Ils ne le méritent pas. Je regarderai pour faire un autre compte..” Je verrais ça quand j’aurais plus d’énergie. De l’énergie j’en ai retrouvé instantanément grâce à Jeff qui m’a avoué que c’est parce qu’il ressentait la même chose qu’il avait préféré s’éloigner, il pensait que c’était le mieux pour moi. Je sais que la bataille contre mon père sera une des plus difficile de ma vie, mais pour Jeff j’en suis capable. Et puis il n’est pas obligé de le savoir tout de suite. On plaisantait sur le physique de Jeff, mais il ne fait pas son âge. “Je sais je sais, on me donnerait à peine vingt ans. Comme je te dis si tu es sûre de vouloir tenter ça je suis prêt à te suivre contre vent et marée. Je n'ai qu'une seule demande à te faire. Ne te fais plus jamais de mal, appel moi si tu en as envie mais plus jamais tu ne te fais du mal, s'il te plaît princesse.” Je jette un oeil à mes poignets avant de remonter mon regard sur lui. “Je te le promet et oui c’est ce que je veux.” J’avais ensuite profité de sa présence et de ses bras, je n’avais besson de rien d’autre la tout de suite. Je prevoyais deja un week end en sa compagnie, je voulais l’avoir pour moi toute seule. “je ne te lâcherais pas alors, de toute façon je suis prêt à faire n'importe quel acrobatie si ça veut dire pouvoir passer une week end seul avec toi.” J’ai souris et j’ai prolongé son baisser avec tendresse. Il m’a fait rire a chanté une comptine puis je l’ai juste écouté admirative, sa voix est incroyablement apaisante. Après avoir à nouveau rejoins ses bras, je crois que je m’y suis endormie paisiblement.

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