Arès Riorson - climb the mountain before it collapses

Né à New-York, ça aurait pu pourtant être autrement, ma mère allemande, refusait de venir vivre sur le sol américain avec mon père, ce n'est pourtant pas la peur de manquer de quelque chose qui la rongeait, mais juste qu'on se moque d'elle avec son accent. Chose qui est malheureusement très souvent arrivé, ce qui fait que maintenant elle en fait exprès pour ne pas qu'on la comprenne, et d'ailleurs à la maison, c'est Allemand pour tout le monde, en tout cas elle ne parlera pas une autre langue.
Bercé par ses origines, j'ai rapidement évolué dans un monde trop grand pour moi. M'y adaptant comme un gant, encore plus lorsque ma petite soeur est venue au monde. Je l'adore, bien que nous soyons maintenant souvent séparé.

Dimanche repas en famille, tradition, que j'ai respecté durant toutes ma jeunesse, mes grands parents venaient même manger chez nous, et par la suite, étudiant, même si les lunettes de soleil couvraient mes yeux défoncés de m'être couché trop tard, je venais quand même. Et cela n'a changé que quand j'ai quitté cet état. Peu de temps après ma rencontre avec elle... Mira, elle était si belle... Une étudiante de L.A. qui venait pour un semestre et au final qui n'est pas repartie. Elle s'est installée, nous avons vécu les moments les plus tendres et magiques de notre histoire. Mes amis l'adoraient, elle était un vrai rayon de soleil. Et mes parents étaient plus que ravis de la voir à mes côtés. Fille d'un grand avocat, élégante, belle, et avec des bonnes manières... Diplôme obtenu, j'ai commencer à travailler en tant qu'agent immobilier de luxe, mon maître de stage à su reconnaitre mon talent visiblement et il n'a pas hésité une seule seconde. Les années étaient douces... Jusqu'à ce soir là...

"Mira...?" Elle était là, de dos, dans ce bar où je venais juste boire un verre avec amis après le travail. Mais ce n'était pas notre endroit habituel, alors elle le savait, que normalement je n'aurais pas pu être ici. "Arès... Attends je peux.. je peux t'expliquer..." Nous étions rentré, partageant un taxi, dans un silence gênant, et arrivé à la maison les larmes de celle qui était ma copine me déchirèrent le coeur. "T'es jamais là ! Même ce soir tu étais avec eux, je ne te vois plus..." Elle exagérait, je lui avais demander si c'était dérangeant pour elle que je sorte, et elle avait même insisté en promettant une nuit de folie en rentrant..Mensonge. "J'avais juste besoin d'un peu de folie, tu es trop..Enfin je voulais pimenter les choses, c'est pas contre toi, c'était une erreur , juste une fois, je recommencerais plus jamais Arès crois moi..." Un regard triste et perdu, alors qu'elle est dans mes bras s'accrochant à moi comme à une bouée. Un soupir... Mira était celle que j'aimais, et si c'était juste une simple erreur comme elle le disait, je devais tenter de lui faire confiance. "Ok. Je suis fatigué, je vais dormir."

Après quelques semaines compliquées, nous avons décidé de partir à LA. De prendre un nouveau départ et oublier tout ça. Nous rapprocher de sa famille lui ferait du bien, enfin selon elle. Nous sommes donc arrivé à Los Angeles, il y a 5 ans, et peu de temps après, le bonheur retrouvé, nous nous sommes mariés. L'agence de luxe . i avec un fiancé et un bagage en plus... Moi ? Je venais de prendre une énorme décision, et postuler pour un poste très important. Mon maître de stage m'avait recommandé pour l'agence Parker Luxe Home, et c'était le seul endroit où je voulais travailler, me donner corps et âme... Peut-être un peu trop..

Quelques années plus tard, à vrai dire même pas deux ans, Mira m'annonça que bientôt nous serions trois. Avec cette grande nouvelle qui me mis les larmes aux yeux, l'embrassant comme un dingue, j'étais tellement heureux, elle ajouta le pic qui faisait mal. Comme toujours depuis qu'on avait poser les pieds ici. Même si c'était insidieux, que je ne me rendais compte de rien... Celui ci était évident. "Je vais reprendre le travail après, j'espère que tu prendras ton rôle et passera plus de temps à la maison avec ton enfant." Même pas avec elle,... Avec l'enfant, évidemment ! Je le ferais, je n'avais pas compris cette phrase sur le moment, mais par la suite... Quand quelques mois après la naissance de Cléo, elle quitta la maison pour le travail, à 18heures, une réunion, qu'elle avait des journées si importantes, que je devais travailler à domicile, ou trouver des solutions pour la garde à mon trésor, je me mis à penser de nouveau que cette facette heureuse qu'on montrait devant sa famille, ses amis ici à LA n'était qu'un beau mirage... Et les preuves furent trouvées. Elle voyait quelqu'un d'autre... Peut-être même au pluriel....