Dans la vie, tu as le droit d'avance ou de t'écraser - Kaitelyn

Je suis la deuxième née de mes parents, ils avaient déjà eu un garçon nommé Anthony.  Après moi, 4 autres enfants viendront compléter la famille. Eh oui, il faut croire que mes parents sont fertiles ou qu’ils ne connaissent pas la contraception!   Nous formons donc une grande famille de huit personnes… Enfin si on peut appeler ça ainsi, car mes parents passent leurs temps à se séparer et se remettre ensemble.  Bien honnêtement, je rêve qu’ils arrivent à se mettre ensemble une bonne fois pour toute et que l’on puisse former une belle et grande famille.  J’ai grandi en étant la complice de mon grand-frère.  Si Antho avait la bougeotte et les sports l’intéressaient, moi j’étais plus posée que de lui et j’appréciais la lecture.  Je me souviens encore à ce jour lorsque je suis rentrée à l’école et qu’on m’a enseigné à lire.  Soudainement, ça été une ouverture sur un imaginaire sans limite.  Toutefois, j’arrivais à le rejoindre quand même sur certains points comme le baseball que j’aime encore à ce jour.  Ma mère m’a transmise son côté maniaque de l’organisation et déjà petite on pouvait voir que j’avais des petites tendances vers ça.  Petite, j’étais fascinée par le corps humain et cette fascination s’est transportée plus tard dans mes études après le « high school ».  

Au secondaire, j’étais ce genre d’étudiante calme et posée, mais sociable et avec laquelle on voulait se tenir.  C’est quand même ironique sachant que j’ai une tendance première de classe, car j’aime beaucoup performer et avoir de bonnes notes.  Il faut croire que j’ai su m’associer aux bonnes personnes pour ne pas devenir la risée de l’école.   De part ma nature rassembleuse, j’ai toujours cherché à ressouder la famille, inutile de dire que j’étais plutôt malheureuse lorsque mes parents décidaient de se séparer et heureuse lorsqu’ils décidaient de revenir ensemble.  Après ma graduation du secondaire, j’avais été accepter à UCLA dans le domaine de mes rêves : la biologique humaine.  L’adaptation à l’université a été difficile quand même, mais puisque j’avais la chance de pouvoir rester chez mes parents, ça à simplifier la transition.  

Encore à ce jour, je prends du temps pour profiter de ma fratrie et donc Anthony.  D’ailleurs, j’étais avec lui lorsqu’il a eu son accident de voiture.  J’étais du côté passager et nous revenions d’une soirée avec son équipe de baseball.  Officiellement, il n’a rien à se reproché, car c’est l’autre conducteur qui a dévié de sa voie.  Selon mes recherches, il était en état d’ébriété.  Ce que je me rappelle, c’était la douleur et que je me sois cogné violemment la tête. J’ai perdu conscience, mais pendant que j’oscillais entre la réalité et le coma, je sentais que mon frère veillait sur moi tout en souffrant. Je viens d’avoir mon congé de l’hôpital, j’ai hâte de sortir et de retrouver le confort de ma chambre.  J’aurai encore des suivis en externe et la voiture me créer un stresse, mais j’ai hâte de pouvoir reprendre une vie plus ou moins normal.