Retour à la caserne with Tomas

“Retour à la caserne" with @Tomas vazquez
Cela faisait un mois que Ryker avait disparu de la circulation. Après s’être vu mourir dans le sous-sol de cet immeuble qui s’était effondré pendant la tempête de neige, ce baiser échanger avec Tomas alors qu’il pensait mourir à tout changer pour lui. En quelques mois, il avait perdu femme et enfant, les seules choses qui tenaient encore la route étaient son travail et sa relation avec Tomas qui maintenant avaient pris une tout autre direction. Il avait eu besoin de partir, de se couper de tout. Il avait eu besoin de se retrouver avec lui-même. Il ne sait pas si cette absence la réellement aider, mais il était de retour à la caserne. Incroyablement stresser à l’idée de croiser Tomas. Il était resté dans un coin jusqu’à ce que la sirène retentisse, il s’était alors glissé à la dernière seconde dans le camion et il a alors croisé le regard de son coéquipier assis dans celui-ci. Son cœur battait rapidement, il a simplement salué tout le monde et il a essayé de faire son travail au mieux, se contentant d’échanges purement professionnels. L’intervention a été rapide et le camion est rapidement rentré à la caserne. Ryker a été le premier à en sortir, bien qu’il soit conscient que Tomas le suivrait certainement. Il redoutait vraiment cette conversation. Il s’était rapidement rendu dans les vestiaires et il s’était assis sur un des bancs. Comme il s’en était douté, son coéquipier vint à passer la porte. Il n’était pas réellement à l’aise. « Salut. » Il n’avait aucune idée de comment agir vis-à-vis de lui. « Je suis désolé d’être parti comme ça… J’avais besoin d’un peu de temps. Tu as l’air en forme… » Il ne savait pas quoi lui dire, il pensait très souvent à ce baiser, à ce que ça lui avait fait ressentir. Il essayait de comprendre, mais la seule explication qu’il avait serait qu’il ressente lui aussi quelque chose pour Tomas.

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Revenir ici à ma caserne mettait Ryker dans un état de stress important. Pas par rapport à son travail, il n’a jamais eu peur de partir en intervention, c’est d’ailleurs un des premiers à mettre sa vie en danger pour sauver les autres, même quand il ne le devrait pas. Ce qui le stressait surtout c’était de croiser Tomas. Quand il a rallumé son téléphone, il a vu tous les messages, les appels et les messages vocaux. Il n’a préféré rien lire et à tout effacer, une discussion avec lui s’imposait, mais ce n’est pas pour ça que c’était plus facile. Il avait peur de se rendre compte que leur relation, que leur complicité avaient disparu à cause de tout ça. Il était mal à l’aise en sa présence puisqu’il ne savait plus comment agir avec lui. Durant l'intervention, il a senti le regard de ses collègues qui ne comprenaient pas pourquoi ils agissaient ainsi l’un avec l’autre. Il apprécia cependant que son coéquipier ne tente pas de le faire parler à cet instant. Le retour dans le camion a été bien silencieux, Ryker était perdu dans ses pensées, sa jambe remuant alors qu’il pensait déjà à la conversation qu’ils allaient avoir. Une fois dans les vestiaires, il n'attendit pas longtemps avant qu’il ne le rejoigne. Il le regarda s’asseoir à côté de lui, la première chose qu’il fit c’est de s’excuser d’être parti de cette manière. “J'ai l'air en forme ? Vraiment Ryker… Je dors à peine depuis que tu es parti parce que je crains que quelque chose ne t'arrive… J'étais mort de stress et de culpabilité … je ne vais pas bien…” Ryker se sentit idiot sur le coup, il passa sa main sur son bras en se mordillant légérement la lèvre et évitant son regard. Il sentit une immense vague de culpabilité. «Je… C’était idiot de dire ça… Pardon… » Il sait que partir de cette façon, ne pas donner de nouvelle, ce n’était pas le meilleur choix qu’il ait fait, mais il était en burnout total et s’il n’avait pas pris cette décision il n’aurait peut-être pas eu de point de retour. “Ça t'as fait du bien ? tu aurais au moins pu m' envoyer des messages. A moins que ce soit moi que tu fuis ?” Il resta silencieux un moment, il ne pouvait pas nier qu’il le fuit, lui expliquer pourquoi c’était tout aussi compliqué pour lui. Se sentir aussi mal en présence de Tomas ça lui faisait beaucoup de mal, il tient à lui, vraiment beaucoup et il a l’impression qu’il a perdu ce qu’il y avait de si précieux entre eux. « Je ne te mentirais pas. Oui c’est surtout toi que j’évitais… Je… Je ne sais plus comment agir vis à vis de toi. Ce qui c’est passé dans ce sous-sol, ça ne sort pas de mon esprit. Je suis en boucle et j’essaie de comprendre. Pour être franc je ne suis pas beaucoup plus avancé que quand je suis parti. » Il préférait être sincère, s’il est revenu c’est parce qu’il a fini par se dire que Tomas serait le seul à pouvoir lui expliquer. Se redressant, il colle son dos au mur en soupirant puis tourne sa tête vers lui. « Je suis complètement perdu Tomas… » Lui qui est une personne très forte moralement, il était épuisé. Épuisé de ce par quoi il était passé en si peu de temps. Il vacillait, n’ayant plus aucun de ses piliers à présent et il essayait de retrouver l’équilibre pour ne pas chuter.       


 

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Ryker évitait encore souvent le regard de Tomas, il était assis à ses côtés et ils avaient entamé cette discussion qui déterminerait le futur de leur relation. Il ne cacha pas que son départ était directement lié à lui et à ce qui s’était passé entre eux. Il ne pouvait tout simplement pas faire comme ci rien ne s’était passé. Il ne trouvait pas ça correct pour son meilleur ami et se serait aussi se mentir à lui-même dans un certain sens. Il avait eu le temps de réfléchir à tout ça, à ce qu’il voulait et ce dont il avait envie. Il ne restait plus qu’à réussir à mettre des mots là dessus. “Tu aurais dû venir m' en parler, je suis désolé que les choses se soient passées comme ça, je pensais qu'on allait mourir, qu'on avait plus rien à perdre…” Il voyait bien les mouvements nerveux de Tomas. Il détestait cette situation dans laquelle il se trouvait, ce malaise entre eux, ils n’avaient jamais ressenti ça avec lui. « Ouai… Moi aussi je pensais qu'on ne s'en sortirait pas… J’aurais du venir en parler oui, mais j’ai paniqué… » Ryker n’a plus aucun repère à présent, il a l’impression que tous les aspects de sa vie se sont effondrés un à un et il a besoin de retrouver une stabilité. Il est complètement perdu et apprécierai de retrouver une situation dans laquelle il se sentirait simplement serein. Il avoua être complètement perdu en espérant que Tomas puisse lui apporter les réponses à ses questions. “Ryker, tu n'as pas besoin de trouver une réponse, je vis sans cette relation et je le vis bien par contre je ne suis pas capable de vivre sans mon meilleur ami, j'ai besoin de toi et Ethan aussi. Je ne veux pas te perdre, encore moins pour un baiser, le timing était mal choisi car c'était la fin mais je ne t'aurais jamais volontairement mis dans cet embarras, je suis désolé.” Il ne trouvait pas que ce soit aussi simple. En tout cas pas pour lui. « On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé… Moi je peux pas en tout cas. On sait tous les deux que c’était pas juste un baiser, maintenant je sais ce que tu ressens vraiment et ça ne serait absolument pas correct vis à vis de toi. Tu es la personne la plus importante de ma vie et je n’ai pas non plus envie de te perdre. » Cela ne résout cependant pas la problématique qu’il y a entre eux. Adossé contre le mur, il tourne la tête vers Tomas quand celui-ci met sa main sur son épaule. Son regard passe de sa main à ses yeux pour y rester plongé quelques instants. “On a toujours été ensemble pour tout et ça ne change pas. Ca n'as pas besoin de changer si tu ne le souhaite pas, tu n'as même pas besoin d' y songer si ca te fait du mal Ryker.” C’était le moment pour lui de parler de ce qu’il ressentait et ça n’avait rien de facile. Il est du genre à garder ses sentiments pour lui. « Ce n’est pas que ça me fait du mal Tomas, mais ça me terrorise. J’ai peur de ce que j’ai ressenti quand tu m’as embrassé, j’ai peur de tout ce que tout ça impliquerait… Au niveau du travail, d’Ethan même. Et si ça ne marche pas ? On a une relation géniale, j’ai peur de tout foutre en l’air. » Il avait l’impression que c’était déjà trop tard et c’est ce qui le culpabilisait le plus. « Tu aurais fini par me le dire un jour ? » C’est une question qu’il s’était longuement posé, il ne comprenait pas pourquoi il ne lui avait rien dit. Il se mettait à sa place et se disait que ça devait être dur pour lui de le voir tous les jours sans rien pouvoir lui dire.

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Ryker se rendait compte à quel point il avait pu causer du tort en partant ainsi. Il s’en voulait réellement. Il aurait dû comprendre qu’il n’était pas le seul à souffrir de la situation, il se sentait égoïste. Il avait peur d’avoir perdu cette si belle relation qu’il y avait entre eux depuis des années déjà. Elle était simple, sans ambiguïté du moins, il ne s’en était jamais rendu compte. Il a toujours su que Tomas serait toujours là au cas où il en aurait besoin. À présent, tout semblait différent et ça ne lui plaisait pas. “Tu ne me perdras jamais, j'ai passé ma vie à mettre ce que je ressentais en parallèle, même sans que cela ne te concerne. Je ne supporterais pas de perdre mon meilleur ami ou de te voir malheureux. Ne t'occupe pas de ce que je ressens, je ne veux juste pas qu'il y ait ce malaise entre nous… Si ce n'est pas réciproque, ce n'est pas grave et je vivrai bien de te garder comme meilleur ami.” Il ne comprenait pas comment il pouvait lui demander ça. C’était injuste pour Tomas et jamais, il n’en serait capable. « Ne pas me soucier de se que tu ressens Tomas ? Sérieusement ? Bien sûr que je m’en soucis !  tu ne peux pas me demander ça et je ne te demanderai jamais ça non plus. » Il lâcha un soupir de désespoir. Il pensait en revenant qu’il aurait enfin des réponses à ses questions, mais pour le moment tout s’embrouiller encore plus dans sa tête. Il essayait de comprendre, mais plus il essayait de comprendre et moins il comprenait. Tomas avait simplement l’air d’avoir envie d’oublier tout ça, comme si cela n’avait rien signifié et ça dérangé Ryker dans un sens parce que ce moment avait été important pour lui. Il ne se rendait simplement pas encore compte à quel point. “Je ne sais pas quoi te dire sincèrement, j'ai les mêmes craintes, mais je me dis aussi qu'on ne peut pas savoir à l'avance, qu'on ne peut pas craindre tout ce qui arrivera dans nos vies. Pourquoi ce serait toi qui foutrais tout en l'air ? Ça ne changera rien pour Ethan, tu as toujours été un second père pour lui ! Je t'assure que si tu ne souhaites pas voir notre relation change elle ne changera pas, tu es mon meilleur ami depuis toujours c'est ce qui compte.” Bien sur que cela comptait aussi pour lui. Il devait cependant ouvrir les yeux, les choses avaient déjà changer. Il ne savait pas encore si c’était en bien ou en mal. « Ca a déjà changé…» Il se sentait si mal. Il voulait cependant savoir s’il aurait fini par le lui dire un jour. “Je ne sais pas, si il y avait eu des signes peut-être sinon sans doute que j'aurais eu trop peur de te perdre. En tout cas, je ne l'aurais jamais fait dans un moment comme celui-ci. Je ne voulais pas te faire souffrir.” Ryker avait l’impression que sa tête allait exploser. Lui qui essayait de se convaincre que ce serait peut-être une bonne chose de respecter ses envies, d’écouter ses sentiments, se retrouvaient face à son meilleur ami qui ne voulait que faire machine arrière. Il s’est levé et à commencer à marcher en silence. Il cherchait ses mots, il ne savait pas comment exprimer ce qu’il ressentait. « Je t’avoue que je ne m’attendais pas à ça en revenant. Je pensais que ce moment avait compté pour toi, mais tu sembles juste vouloir l’effacer de nos mémoires. Je n’ai pas envie de l’oublier moi. Comme je n’ai pas envie d’oublier la chaleur que j’ai ressentie quand tu as posé tes lèvres sur les miennes. Ni toutes ces visions de nous deux qui me suivent depuis. » Il s’était approché de lui au fur et à mesure qu’il lui avait parlé et à cet instant il vint coller ses lèvres à celles de Tomas. Il sentit à nouveau cette chaleur, cette envie intense et surprenante. Il prolongea le baiser le poussant contre le mur le plus proche. Sa respiration était courte, il ne réfléchissait pas. Ses mains caressaient son torse, ce n’est qu’en entendant la porte s’ouvrir un peu plus loin qu’il s’éloigna de Tomas. Il fit mine de relacer sa chaussure alors que deux pompiers venaient récupérer leurs affaires. Il les salua simplement avant d’afficher un petit sourire et de reposer son regard sur son coéquipier. Il n’attendait qu’une chose, c'est qu’ils repartent.    

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Ryker était stupéfait à l’idée qu’il devrait simplement faire comme ci de rien n’était, en ignorant totalement les sentiments de Tomas pour lui. Jamais il n’en aurait été capable et ça le vexé presque que son coéquipier lui demande ça. Il avait l’impression qu’il ne le connaissait pas pour lui demander une telle chose. “Mais je ne veux pas que tu souffre a cause de moi Ryker,  je n'ai jamais voulu ça.” Il parlait beaucoup de ce que pouvait ressentir Ryker, mais ses propres sentiments étaient tout aussi importants. « Et je ne veux pas que tu souffres non plus.» Il n’avait pas la solution pour l’instant. Il essayait de comprendre tans bien que mal ce qu’il voulait lui-même, ce qu’il était prêt à faire ou non. Il essayait de comprendre si les sentiments de Tomas valaient le coup de mettre leur relation si parfaite en péril. Beaucoup de question et une gène entre les deux coéquipiers qu’ils n’avaient jamais connus jusque-là. Tomas était désolé et Ryker l’était tout autant. Il s’était attendu à quelque chose de différent, qu’il se batte presque pour le convaincre que ça valait le coup d’essayer, que ça ne serait que mieux encore que ce qu’ils avaient déjà. Mais ce discours n’arrivait pas. Il a fini par avouer que ce baiser avait de l’importance pour lui et qu’il aurait pensé que c’était réciproque. “Évidement qu'il a compté pour moi, j' en rêve depuis un moment mais si ça t'es éloigné de moi je préfère….” Il n’avait pas eu le temps de finir que Ryker l’avait finalement embrassé avec fougue. C’est exactement cette émotion, ces sensations qu’il avait voulu retrouver et ressentir, pour être sûr qu’elles avaient bien existé dans ce sous-sol. Tomas bloqué entre lui et le mur, il avait chaud tout à coup. Il avait dû le relâcher quand deux pompiers sont entrés. Il resta sagement de son côté à attendre qu’ils repartent, quand ça a été le cas, il s’est approché de Tomas, lui attrapa la main et le tira du côté des douches le faisant entrer dans une cabine. Il voulait pouvoir l’embrasser à nouveau sans avoir à se stopper à chaque fois que quelqu’un entrait. Ses mains à ses hanches, ses lèvres contre les siennes. Le baiser fut sauvage et très excitant. Il a fini par soupirer de plaisir contre ses lèvres avant de poser ses mains à son torse et de rendre le baiser bien plus tendre. Tout cela l’excitait beaucoup évidemment, mais il avait tout de même besoin de temps. « Je ne sais pas dans quoi je m’embarque, si c’est ce qu’on a de mieux à faire, mais j’en ai envie. Je veux qu’on prenne notre temps, qu’on garde tout ça pour nous pour l’instant.» C’était une tout autre relation qui était promise à présent et Ryker ne voulait pas tout précipiter et tout foirer.   « Enfin si c’est ce que toi tu veux aussi évidemment…» Il n’allait pas l’obliger à être avec lui, ils travaillent tout de même ensemble, se voient à longueur de temps. Il n’était pas sur lui-même que ce soit la meilleure idée qu’il ait eut, mais en tout cas, c'est celle qui le rendait le plus heureux pour l’instant.  

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Il n’avait pas vraiment réfléchi aux conséquences que cela aurait, mais il n’avait pas pu résister à l’envie de venir poser ses lèvres sur les siennes. Il n’en a pas profité bien longtemps puisque des pompiers étaient entrés dans les vestiaires, il avait eu le temps de se détacher de Tomas. Ça serait idiot de se faire prendre la main dans le sac. Quand ils furent de nouveau seuls, il l’emmena dans un endroit plus tranquille où il pourrait profiter de lui en toute discrétion. Ryker n’a jamais ressenti une telle intensité lors d’un baiser, que ce soit de sa part ou de celle de son partenaire. Ils étaient tous les deux à bout de souffle, mais le baiser était tellement incroyable qu’il préférait ne pas respirer. Il commençait à en ressentir les effets dans son boxer alors, il calma le jeu doucement, avec tendresse. Il a fini par lui avouer qu’il voulait être avec lui, mais qu’il voulait garder ça secret pour l’instant. Il devait déjà assumer vis-à-vis de lui-même de sortir avec un homme. Il voulait également être certain que Tomas voulait la même chose que lui, il aurait été idiot d’ailleurs si cela n’avait pas été le cas. “Bien évidemment que c'est ce que je veux, depuis un moment d'ailleurs. C'est toi que je veux et rien d'autre, on prendra le temps nécessaire et je trouve l'idée de nous cacher ici pour t' embrasser très excitante ! Comme deux adolescents, je suis d' avis de le garder pour nous même pour ethan, il faut que ton retour se fasse en douceur.” Ryker a souri comme un idiot, heureux de savoir qu’il voulait lui aussi être avec lui, c’était un soulagement dans un sens même si ça entrainer d’autres questions et d’autres stress. Il n’est jamais sorti avec un homme et ne sait pas forcément comment s’y prendre. « On doit être discret à la caserne, j’ai peur qu’on nous sépare si ça vient à se savoir et je n’ai pas envie d’avoir un autre binôme. On se trouvera des coins sombres parce que je pense que je vais avoir du mal à tenir longtemps sans t’embrasser. » Il en avait déjà très envie. « Pour Ethan j’espère que ça ne le perturbera pas trop, tu penses qu’il l’acceptera ? J’adore ce gosse et je ne veux pas lui faire de mal. » Ryker le connait bien, mais il a du mal encore à deviner les réactions qu’il aura devant une situation spécifique. Cela fait parti des choses qui l’ont le plus fait hésité à se lancer. Il restait face à lui, ses mains toujours sur ses hanches, il n’osait pas réellement les déplacer pour l’instant. “Je suis désolée que tout se soit passé ainsi mais je suis content que ça se finisse de cette manière, si tu savais à quel point tout ça, à quel point tu compte pour moi.” Il lui a rendu son sourire ainsi que son baiser avec une immense tendresse en glissant doucement sa main dans sa nuque. « Ne le sois pas. Je pense honnêtement que ça aurait été plus difficile pour moi dans d’autres circonstances. On a du passé à deux doigts de la mort pour que je comprenne certaines choses, quand je t’ai vu mourir… J’ai compris à quel point je tenais à toi et que je serais incapable de vivre sans toi. » Il parlait assez bas pour que personne ne puisse entendre leur conversation. Il ne voulait plus sortir de cet endroit pourtant exigu qui le mettrait normalement mal à l’aise.

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