Un nouveau départ forcé - Orianna

Aurélys avait reçu une gifle de la part de son père il y a quelques jours, le lendemain, elle avait su par sa mère que les deux partaient et iraient vivre chez sa marraine. Elle avait des traces de la main, soit des égratignures, mais elle ne comprenait pas encore tout ce qui s’était passé, elle tentait donc de ne pas trop le montrer à sa mère, parce qu’elle était déjà beaucoup trop inquiète avec toute cette situation.

Auré n’avait jamais vécu ça avec son père, elle avait l’impression d’être trahis par celui-ci, elle n’osait pas en parler, elle avait bien sûr comprit et décoder de sa marraine qu’elle détestait son père et bien qu’elle n’arrivait pas à lui pardonner ce qu’il avait fait à sa mère, quand elle y pensait, elle lui pardonnait pour sa gifle, après tout c’était arriver juste une fois. Enfin, elle ne savait pas trop, elle ne savait plus, bref, elle était assise dans la chambre qu’elle partageait avec sa mère.

Elle venait de se réveiller, elle avait vu que sa mère n’y était pas surement qu’elle était partie manger en haut avec sa marraine, elle s’était donc étirer, pour ensuite s’asseoir sur le lit et regarder doucement sur son portable. Elle essuya un peu ses larmes, parce que oui elle se croyait seule, elle pleurait souvent, quand elle se pensait seule. Il faut dire que c’était assez récent, elle finit par prendre un de ses cahiers et ouvrir la lumière, n’ayant pas envie de monter tout de suite, elle devait faire disparaitre ses yeux rouges, donc elle se mit à travailler, mais elle lisait plusieurs fois la même phrase.

*Orianna n'avait pas pris la décision la plus facile mais, elle avait pensée à sa fille et à sa sécurité, c'était tout ce qui comptait pour elle. De plus, elle avait découvert qu'elle était enceinte et ça aussi ça avait vachement joué pour le coup. Elle avait des longues discussions avec Charlie concernant son futur, ce qu'elle doit faire avec sa grossesse, si elle devait en parler à son mari qui allait devenir son ex mari, bref, elle avait beaucoup de questions en tête et elle n'avait pas beaucoup de réponses actuellement. Elle savait que sa fille n'allait pas fort non plus. Elle s'était levée tôt et avait préparée le petit-déjeuner pour tous le monde. Elle avait pris un café histoire de tenir la journée car, elle ne dormais pas beaucoup la nuit.

Une fois tout fait, elle alla voir sa fille et elle ouvrit discrètement la porte pour l'observer. Elle était en train d'écrire et elle voyait qu'elle pleurait mais qu'elle essayait de cacher tout cela pour le coup. Elle sentit son coeur ce serrer en la voyant. C'était dur en tant que maman de voir son enfant souffrir car, elle savait qu'elle était en partie responsable de la situation et elle s'en voulait vraiment beaucoup pour le coup. De plus, elle connaissait sa fille, elle se voulait être forte devant les gens mais, une maman sait quand son enfant va mal du moins, en générale et c'était le cas pour Orianna. Elle savait que sa fille n'était plus la même depuis qu'elle avaient quitté la maison familiale dans laquelle elle a passée une partie de sa vie et que cela faisait du changement pour elle. Elle fini par entrer dans la chambre et vient s'installer à côté de sa fille et la prend dans ses bras.*

Ma puce. Je suis là. Je suis désolée de t'imposer ça, je me doute que ça doit pas être facile pour toi tout ça....

*Elle la berce un peu comme quand elle était petite. Cela lui faisait tellement mal de la voir comme ça et elle aimerait tellement pouvoir prendre sa douleur.*

Si à la fois Aurélys comprenait la situation, ça lui était tombé quand même dessus aussi drastiquement que la gifle qu’elle avait mangé de son père, alors oui c’était beaucoup à la fois et oui en même temps elle ne se verrait pas vivre avec lui parce qu’elle n’arriverait clairement pas à lui pardonner et clairement pas en ce qui attrait à la violence faite sur sa mère. Elle s’était donc réveillé doucement et elle se doutait en même temps que sa mère l’a préservait dans tout ça, surement et assurément même plus que ce qu’elle-même faisait pour la protéger. Dorénavant ce serait que toutes les deux, alors oui Aurélys ferait tout pour la protéger maintenant dans la vie. En dormait avec sa mère, et en étant une jeune fille qui veut la préserver, elle profitait de moments seuls comme la douche, ou autre truc quand elle avait besoin de pleurer, parce que non elle ne voulait pas que sa maman s’en veule, elle avait prit la bonne décision.

Sa mère et elle étaient très proches, elle s’entendait très bien, et donc oui à la fois elle se sentait mal d’essayer de lui cacher, mais ça brassait beaucoup de choses et pour sa mère aussi, alors oui elle croyait qu’elle se devait d’essayer de la protéger là-dedans. C’est ainsi qu’elle était donc le nez dans ses devoirs, mais clairement ce qu’elle écrivait ne faisait pas de sens et elle essuyait quelques larmes rebelles, perdu dans ses pensées, non elle n’entendit pas du tout que sa mère était là et encore moins qu’elle l’observait. Elle sursauta doucement quand sa mère prit place, mais elle déposa son livre et essuya doucement ses larmes, mais se colla contre elle.

« Maman, ne t’excuse pas vraiment, tu ne pouvais pas prendre une autre décision, mais non ce n’est pas facile, et pour toi non plus, je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi, je vais bien » Cependant, se faire bercer, rendait tout de même ce moment très doux et tendre, un petit moment qui se voulait doux, tendre et surtout rassurant, elle tentait tout de même ses larmes qui quelques unes étaient rebelles et échappait de ses yeux ! « Je t’aime maman »

*Orianna s'en voulait tellement d'infliger cela à sa fille mais, en même temps, c'était pour son bien-être et sa sécurité, elle ne voulait vraiment pas qu'il lui fasse du mal même si, c'était la première fois, c'était la fois de trop pour elle. Qu'il s'en prenne à Orianna, pas de soucis mais sa fille, c'est même pas la peine pour le coup. Elle caresse les cheveux de sa fille tout en la berçant et en l'écoutant. Elle se doutait que pour sa fille, c'était vraiment compliqué mais, elle savait aussi qu'elle pouvait comprendre les choses plus facilement qu'une enfant alors, elle savait que elle en souffrait et elle reprit toujours en souriant et d'une voix douce.*

J'ai conscience que ce n'est pas facile ma puce et, j'aimerais plus que n'importe qui prendre la douleur que tu ressens actuellement, tes pensées, tes émotions, tout pour te soulager mais je ne peut pas. Je peut juste être ta maman, te bercer, t'écouter, te rassurer. C'est mon rôle de maman de m'inquiéter et pas l'inverse Lys. Tu n'as pas à t'en faire pour moi d'accord ? Mon rôle c'est de te protéger et pas l'inverse ne l'oublie pas.

*C'était dur de voir sa fille ainsi. Elle savait combien elle aimait son père, combien pour lui il était important et c'est pour cela qu'elle ne prendrait pas de décision sans lui en parler avant. Elle était en âge de comprendre les choses alors, elle dira les choses par la suite. Elle reprend alors.*

En tout cas, les décisions, on les prendra toutes les deux, je ferait rien sans t'en informer, c'est ton père aussi et tu as ton mot à dire. Je veut pas faire quoi que ce soit qui puisse te faire du mal.

Aurélys n’en voulait pas du tout à sa mère, il fallait bien dire qu’elle avait toujours pris soin d’elle et que ce n’était clairement pas sa faute si son père avait lever la main sur elle. Enfin, elle en voulait à son père, mais aussi il restait qu’il était l’homme en qui elle avait confiance, qu’elle aimait profondément, bien qu’il avait changer dans les dernières années avec l’alcool, bien s^ur que quand elle avait vu sa mère manger des coups, elle avait détester son père, mais jamais détester au point de ne pas l’aimer. Enfin, elle avait beaucoup de difficulté avec toute l’histoire, ça faisait vraiment beaucoup à gérer et elle ne voulait pas blesser encore plus sa mère qui avait clairement dû avoir cette dure décision à prendre soit de partir tout en sachant que Aurélys aurait du mal un peu à s’habituer à autant de changements soudain.

Elle s’était aussitôt sentit apaisée un peu quand sa maman l’a berçait parce qu’elle avait toujours été apaisée quand elle le faisait et surtout quand elle se mit à lui jouer dans les cheveux, elle restait coller sans bouger, parce qu’elle était vraiment bien. « Je sais maman et je veux que tu saches que non je ne t’en veux pas j’espère que tu le sais parce que c’est vraiment important avec la situation. Je crois que tu as déjà beaucoup avec ta douleur. C’est déjà énormément que d’être ma maman, et de prendre soin de moi et j’en suis vraiment reconnaissante, je sais bien maman, mais c’est plus fort que moi justement tu es ma mère, donc tu es une des personnes que j’aime le plus sur cette terre, c’est normal de m’inquiéter aussi » Elle adorait quand sa maman l’appelait Lys, c’était tout mignon, mais surtout elle aimait cela dit avec tant de douceur. « Je sais maman que ça fait partie de ton rôle de mère, mais je t’aime trop pour ne pas vouloir que tu sois en sécurité »

Elle aimait profondément son père et là l’homme qu’elle respectait venait de devenir un homme qui avait blessé largement sa mère, qui avait lever la main sur elle. Bien sûr qu’elle se disait par moment que c’était juste parce qu’il avait besoin d’aide, mais après elle se demandait combien de temps et de fois sa mère avait endurer ça avant de décider de partir.

« Merci beaucoup maman, oui c’est mon père, mais dans tous les cas, il faut que tu penses à toi aussi là-dedans. Je veux que tu sois bien, heureuse toi aussi et donc que tu puisses choisir pour toi dans cette histoire. De toute façon on s’est toujours respectée et ça ne changera pas » Dit-elle en souriant tout doucement !

Je sais que tu m'en veut pas mon ange mais moi, je m'en veut quand même un peu. Tu as du subir un gros changement, sans préparation ni rien et j'aurais du t'y préparer mais, mon rôle était de te protéger chose que j'avais réussi à faire jusqu'à ce jour où il a levé la main sur toi et ça, jamais je pourrait me le pardonner et lui pardonner.

*Non, qu'il lève la main sur elle, c'était un faite mais, qu'il touche à leur fille s'en était un autre. Elle n'avait pas à subir ça et, c'était pour cela qu'elle avait pris la décision la plus difficile de sa vie mais, aussi la plus sage pour sa fille. Elle continue de l'écouter, de la bercer bref, s'occuper d'elle comme le ferait n'importe qu'elle maman pour le coup. Elle reprit alors.*

Je ne regrette pas d'être ta maman Lys. Tu as été le plus beau cadeau sur cette terre et je ne changerait le passée pour rien au monde. Peu importe la suite des évènements, je ferait mon possible pour que tu sois en sécurité et bien dans ta peau. Je peut prendre rendez-vous avec un psy pour que tu parles si tu arrives pas à te confier à moi, on va bientôt avoir une nouvelle maison et il faudra qu'on arrive à trouver notre équilibre toutes les deux. Cela ne va pas être facile mais, on va y arriver.

*La jeune femme lui sourit et elle dépose un bisous sur le haut de sa tête pour lui montrer qu'elle était là et qu'elle ferait tout pour elle. Cependant, elle ne devait pas s'inquiéter elle savait parfaitement ce qu'elle faisait et donc, elle savait que sa fille arriverait à surmonter tout cela car, elle était forte, très forte. Elle reprit alolrs.*

Allé, il faut que tu te prépare et que tu viennes prendre ton petit-déjeuner. Je t'emmène ensuite au lycée et Charlie viendra te chercher. Je préfère qu'on fasse comme ça dans les débuts par sécurité. Ce n'est pas pour t'embêter au contraire, c'est pour ta sécurité car je t'aime plus que ma propre vie, ne l'oublie jamais.

Aurélys restait coller contre sa mère parce qu’elle se sentait bien, elle adorait sa mère, elle était plus qu’importante dans sa vie. Enfin, c’était la personne l’a plus importante, depuis toujours les deux avaient un lien d’exception et cela ne changerait pas du tout. « Maman arrête de t’en vouloir tu ne pouvais pas savoir ni me préparer à rien. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, mais ce n’est pas de ta faute, tu ne pouvais pas savoir que papa ferait ça, j’essaie encore de comprendre pourquoi il a fait ça, ce que j’ai fais pour qu’il ressente cette colère envers moi qui lui donne envie de faire ça » Dit-elle en essuyant doucement ses yeux, avec les larmes qui commençaient à monter.

Sa mère était douce, tendre, elle savait écouter, elle savait prodiguer des conseils exceptionnels et donc oui elle était toujours rassurer avec elle, ça aurait largement été différent, si sa mère l’avait envoyer seule chez la famille au début. Enfin, voilà oui elle était contre elle et profitait de ses bras réconfortants.

« Maman je me sens juste choyée que tu sois ma mère, je n’aurais pas voulu une autre mère que toi. On forme une équipe du tonnerre. J’ai une très belle vie maman, je suis bien, oui il s’est passé beaucoup de choses récemment, je dois arriver à me faire une tête, mais je crois que ça va. Je me pose pleins de questions et à la fois j’essaie de comprendre et tout ça. J’ai hâte qu’on ait notre maison pour nous, ce n’est pas que je suis pas bien chez marraine, je l’aime à la folie tu le sais, mais ça reste que les événements sont allés vite et je me sens mal de laisser papa avec tout ça aussi. Je ne crois pas que j’ai besoin de psy, mais merci maman de me l’offrir. »

Non elle ne voyait pas l’utilité et pourtant oui elle en aurait besoin parce que ça faisait vraiment beaucoup, « maman je sais qu’on y arrivera, je sais qu’on sera capable » Elle s’en ferait toujours pour sa mère, elle souria au baiser sur sa tête et elle l’a serra très fortement, ça lui faisait largement du bien. Elle savait qu’elle est sa mère arriveraient à surmonter cette crise, elle n’en doutait pas un instant, mais elle avait du mal à se dire qu’elle ne verrait plus jamais son père et en même temps qu’elle le reverrait, elle était vraiment mélangé pour le moment.

« Oui je n’ai pas beaucoup faim, mais l’odeur transperce jusqu’ici. Tu es sur que c’est nécessaire ? je veux dire maman, papa il n’Est pas méchant non ? Je t’aime aussi maman du plus profond de mon être » Dit-elle en lui souriant doucement. « Est-ce que je pourrais prendre mon avant-midi de congé ? Je pourrais reprendre ma théorie à distance ? » Dit-elle en soupirant un peu ce n’était pas facile, mais en même temps, c’était un peu un excuse et surtout que ça lui changeait les idées d’aller à l’école.

*Elle embrassa de nouveau la tête de sa fille en souriant en entendant ce qu'elle était en train de lui dire pour le coup. Elle la regarda droit dans les yeux et elle reprit alors.*

Je sais ma puce mais, ça changera pas vraiment le peu de culpabilité que je ressent. C'est normal que tu ressente de la peine de laisser papa et, tu pourras le voir quand tu en aura envie mais, quand un cadre sera mis pas avant pour ta sécurité. Quand au psy, je sais que tu en a besoin mais, je te forcerait jamais à aller en voir un.

*Elle savait parfaitement ce que ce genre de phrase voulait dire, elle l'entendait tellement dans son travail et finalement, par la suite, ça allait mieux mais, elle ne forcera jamais sa fille à y aller si elle ne le voulait pas, c'était sa décision et rien de plus. Elle reprend alors.*

Je sais que tu aimes ta marraine par dessus tout. Ne t'en fait pas, on aura vite notre chez nous je te le promet. Il faut juste que je contacte une agence et que je voit des maisons pas trop chère le temps que je fasse le nécessaire pour le divorce et la maison.

*Elle ris légèrement en entendant la suite de sa phrase et elle reprit son sérieux.*

Pour l'instant, je préfère prendre les mesures nécessaires pour ta sécurité. Quand à ta demande, non, tu restes la journée je préfère on verra par la suite mais là, tu fais journée complète et puis, ça te fera du bien de te changer les idées.

*Elle dépose un bisous sur sa joue et se lève.*

Allé prépare toi, je t'attend dans la cuisine.

*Elle descend ensuite et s'installe pour le petit-déjeuner.*

Aurélys souria doucement, coller et bercer par sa mère, ça faisait vraiment du bien, elle se sentait largement apaisée et bon ça ne calmait pas toutes les craintes qu’elle avait, mais elle ne voulait pas du tout que sa mère se sente mal pour ça, alors oui elle essayait qu’elle ne se blâme pas trop.

« Oui je sais bien, mais je ne voulais pas que tu t’en veuilles, parce que je tiens trop à toi et que ce n’est pas toi qui a fait tout ça ! J’arrive pas à comprendre pourquoi il a fait ça, pourquoi il m’a gifler, pourquoi il t’a donné des coups. Je vais y réfléchir pour le psychologue, j’ai pas envie qu’on me bloque complètement papa, sous prétexte qu’il m’a giflé, il a eu un moment de faiblesse je le sais, mais je n’ai pas peur avec lui. Cependant, je ne voudrais pas que tu y retournes parce que je le déteste pour ce qu’il t’a fait ! »

Elle était tellement partagée entre sa mère qui avait vécu l’enfer, et son père qu’elle aimait et chérissait, elle ne voudrait pas qu’il finisse en prison et à la fois, il méritait d’être punis pour ce qu’il avait fait à sa mère. Oui ça tournait en boucle dans sa tête, c’était pleins de contradiction.

« Oui bien sûr que je l’aime fort, c’est une des personnes les plus importantes pour moi. Je ne suis pas inquiète, ne t’en fait pas, je ne mets pas de pression. Je pourrais essayer de trouver un emploi pour t’aider avec les frais de la maison si tu veux ? » Dit-elle doucement, bien sûr que ça lui faisait étrange de se faire « protéger » de son père. « d’accord maman alors j’attendrai marraine, et d’accord pour l’école, c’est juste dur la concentration vu que je ne dors pas beaucoup » Dit-elle en la regardant, puis elle lui souria un peu !

Elle finit donc par s’habiller, mettre ses choses dans son sac, elle monta après avoir un peu soupirer, elle aurait bien aimer avoir congé, mais elle savait aussi qu’ell ene pouvait pas rien faire de sa vie !

*Orianna ne pourra pas faire autrement que de s'en vouloir. C'était une maman et sa fille, c'était ce qui comptait le plus pour elle et elle ne voulait que son bonheur. C'est une fois à table qu'elle lui répondit alors en souriant.*

Parfois, il y'a des choses que je ne comprend pas pour le coup. J'ai tout fait pour le rendre heureux, pour qu'il soit bien mais je croit que cela n'a pas suffit. Le faite qu'il perde son boulot et qu'il se mette à boire n'aide en rien non plus. Personne ne te braquera contre ton père. Tu auras le droit de le voir mais je veut que ça soit sous certaines conditions pour te protéger même si, tu n'en voit pas l'utilité mais moi je le sais et j'en est besoin pour être rassurée. Non ne t'en fait pas. concentre toi sur tes études et moi je gère le reste.

*La jeune femme savait que sa fille comprendrait les choses et elle ne voulait rien lui cacher pour le coup. Elle voulait tout lui dire et donc, elle allait lui annoncer sa grossesse aussi au passage. Elle but une gorgée de son café et elle reprit.*

Je ne retournerait pas voir ton père. Je suis désolée, je veut juste pas que tu es de l'espoir car, c'est définitivement fini. Oui, je sais que tu dors pas beaucoup mais ça aussi on ira voir le mdecin pour qu'il te donne quelque chosepour aider ton sommeil.de plus, je vais avoir un autre petit être à gérer  dans quelques mois. Tu vas avoir un petit frère ou une petite-soeur dans quelques mois.....

*Elle regarde sa fille en attendant sa réaction. Elle devait avouer qu'elle avait un peu peur pour le coup. Elle lui souris tendrement et elle attendit qu'elle se remette à parler.*

Aurélys se doutait bien que peut importe ce qu’elle dirait sa mère s’en voudrait c’était ça elle croyait être mère, s’inquiéter et vouloir que son enfant soit bien et qu’il ne vive absolument rien qui risquerait de la blesser. Après s’être préparer elle monta donc à la table, elle s’installa et souria à sa mère.

« Oui je crois aussi que le fais qu’il perde son emploi et le remplace par l’alcool lui nuit, après maman je lui pardonnerai jamais ce qu’il t’a fait, je peux pas. Cependant, je ne sais pas encore quoi penser de moi, de toute cette histoire, je sais pas. C’Est sûr que je ne vois pas l’utilité, juste oui c’est difficile et si papa vient à l’école ? Je peux lui parler en public ? Je veux dire je sais pas s’il va venir »

Elle ne savait pas quoi penser, quoi faire, parce qu’elle avait envie de lui dire qu’elle l’aimait, qu’il n’était pas seul. Elle ne savait pas comment il réagirait, parce qu’elle ne le reconnaissait pas du tout. Elle souria un peu à sa mère, mais se concentrer sur ses études c’était difficile, parce que clairement que tout le reste prenait plus de place. Elle mangea un peu. Puis elle repoussa son assiette et écouta sa mère.

« Oui je me doute maman, je ne me fais pas d’idée, je suis sure que c’est le mieux pour toi aussi, j’en suis convaincue, je ne veux pas que papa te refasse du mal. » Bien que ça lui faisait quand même du mal parce que vivre une séparation ce n’Est clairement pas simple non plus. De toute façon, Aurélys s’était fait ça l’idée, sa vie ne serait plus jamais pareille. « Oui d’accord, je crois aussi que le temps aidera avec le sommeil » Auré avait un peu dévisager sa mère ne comprenant pas quand elle parla d’un petit être. Puis elle reçu une nouvelle qui eut l’effet d’une bombe, mais elle était totalement perdu, elle lui souria doucement, pour ne pas montrer le torrent d’émotion qui l’envahit « Félicitations maman, il est aussi de papa ? » Demanda-t-elle sans jugement, juste pour comprendre, elle ne savait pas comment elle se sentait, mais déjà que son appétit n’était pas trop présente, elle jouait plus dans son assiette qu’elle mangeait.

*C'était normal qu'elle se pose toutes ces questions et, elle aimerait sincèrement avoir toutes les réponses pour le coup. Elle faisait de son mieux pour faire en sorte que sa fille se sente le mieux possible, qu'elle arrive à se concentrer, penser à autre chose mais, elle savait que ce n'était pas facile pour elle et, elle s'en voulait vraiment de lui faire subir tout cela pour le coup. Elle reprit alors.*

Bien sûr que si tu le voit à l'école ou dans la rue tu peux lui parler. Juste, je veut toujours du monde autour de toi et jamais tu ne va seule quelque part avec lui. tant que y'aura pas de jugement, je serait pas tranquille si tu es seule avec lui. Si y'a du monde autour, cela ne me dérange pas c'est tout ce que je te demande s'il te plait....Je sais que c'est compliqué pour toi mais c'est pour ton bien.

*Même si, elle essayait de faire confiance à cet homme, le faite qu'il est levé la main sur sa fille, c'était impossible pour elle qu'elle puisse un seul instant laisser Aurélys avec lui seule. Elle se devait de protéger sa fille et tant pis si parla suite elle venait à la détester. Elle avait tellement mal de la voir comme ça, elle reprit alors.*

Oui je sais. Pour le sommeil, on ira voir le médecin pour qu'il te donne un truc pour dormir. Il faut que tu dormes c'est important pour le coup. Oui le temps aidera aussi j'en suis sûr.

*Quand elle lui annonça sa grossesse, elle avait bien vu que cela n'avait pas l'air de l'enchanter et cela lui fit un pincement au coeur mais, elle ne montra rien pour le coup. Elle se devait de rester forte, elle ne pouvait pas craquer. Sa question la surpris tout de même un peu et elle répondit.*

Bien sur qu'il est de ton père. Certes, il m'a fait du mal mais jamais je ne l'est trompée...

*Elle avait été un peu froide sur le coup en lui répondant. C'était pas ce qu'elle avait voulu mais, elle avait du mal a accepter que sa fille puisse penser qu'elle aurait pu tromper son père pour le coup. Elle termina son café, elle se leva, mis sa tasse dans le lave vaisselle et elle reprit d'un ton plus calme, son ton habituel.*

Je t'attend dans la voiture....

*Puis, elle quitta la cuisine, elle pris son sac, sa veste et ses clés et, elle quitta la maison, monta dans la voiture et elle attendit sa fille en respirant profondément pour ne pas laisser paraître ses émotions.*

Aurélys était une personne qui était beaucoup plus dans la réflexion, l’analyse des autres, des choses, donc souvent elle avait besoin d’un moment pour tout mettre en place dans sa tête. Enfin, elle était discrète, du genre à ne pas trop en faire. Elle était super proche de sa mère et elle était bien heureuse de tout cela, c’était vraiment important pour elle, parce que les deux avaient été de nombreuses années ensembles bien sûr. Elle se leva donc et venu prendre place à la table, elle comprenait que sa mère aimerait qu’elle ne pense qu’à l’école, mais c’était trop lui demander. Après sa mère la connaissait assez pour savoir qu’elle n’y arriverait pas ! Elle lui souria un peu !

« D’accord parfait maman, je te le promet de ne pas allez nulle part seul avec si jamais il vient, mais je ne pense pas du tout qu’il viendra, c,était plus au cas ou. Ne t’en fait pas pour moi, je vais respecter ses petites règles. Tu peux être vraiment rassurer maman ! »

Dit-elle en lui souriant doucement, parce que oui elle comprenait la peur de sa mère et elle ne voudrait pas ravoir une gifle, bon n’ayant pas tout su de l’histoire entre sa mère et son père, elle ne savait pas quelle proportion cela représentait. Alors oui elle ne pensait pas son père capable de le refaire, « Oui c’est parfait maman, surtout pour le temps que l’école est encore là, comme ça au moins je pourrai me concentrer » Après tout, elle en avait marre de pas dormir, mais surtout qui dit ne pas dormir, dit qu’elle réfléchit encore à tout ça et elle espérait bien dormir.

Aurélys ne savait pas comment le prendre parce que quelques instants avant sa mère lui annonçait officiellement le divorce, bien qu’elle s’en doutait, mais là elle était contente pour sa mère, mais ça faisait un gros changement et elle aurait bien aimer avoir le temps de s’acclimater à toute cette nouvelle réalité, mais le bébé était là et elle ne comptait pas faire chier sa mère avec ça. Elle était sous le choc et sa question sur son père n’avait aucune arrière pensée ! Elle se leva et déposa sa main sur son épaule !

« Je m’excuse maman, ça n’avait aucune arrière pensée, je n’ai jamais pensé que tu l’avais tromper, vraiment je voulais plutôt savoir si papa le savait »

Dit-elle en soupirant doucement avant de retourner s’asseoir, elle avait largement été maladroite et elle ne voulait assurément pas la blessée, ça non ! Elle laissa sa mère quitter et prit son assiette encore pleine pour aller la jeter, elle prit son sac d’école et sortie, elle arriva dans la voiture et regarda sa mère ! « Maman vraiment désolé je ne pense pas un instant que tu as trompé papa, je suis juste sous le choc pour le bébé, c’est un autre gros changement, mais sache que je respecterai ta décision et que oui il sera mon frère ou ma sœur. Je sais juste pas comment gérer tout ça, c’est énorme, il y a 2 mois, j’avais une vie de famille heureuse, on vivait tout ensemble, j’avais ma petite routine, mes activités, là papa a mis fin à tout ça et ce bébé ajoute un énorme changement, pour la nouvelle maison, tu pourras trouver une avec deux chambres à l’étage et une en bas pour moi, comme ça le bébé sera proche de toi et moi si jamais j’ai besoin de me concentrer au moins je pourrai le faire, t’en fais pas maman je serai là pour t’aider. Je vais me trouver un emploi ausi pour t'aider » Dit-elle en s’attachant, oui c’était beaucoup, oui elle n’était pas du genre à refuser ce bébé, non elle ne sautait pas de joie, mais ce n’était pas de la rancune ou autre. Oui soudainement, les pensées qu’elle passerait en second plan dans la vie de sa mère, parce que ce bébé aurait besoin de toute son attention, mais elle se sentait égoïste et n’en parle pas, parce qu’elle avait suffisamment déçue sa mère ce matin.

*C'était une situation pas facile déjà pour elle mais, elle avait conscience que ce ne l'était pas facile pour sa fille non plus. Elle aimerait pouvoir retourner en arrière, ne pas faire tout ça mais, elle avait déjà trop encaisser et maintenant, il fallait qu'elle pense à Aurélys et au futur bébé qui semblait-il chamboulait sa fille plus qu'elle ne l'aurait cru mais bon, c'était normal, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour le coup. Elle n'avait pas répondu par la suite car, elle avait fait en sorte de partir rapidement pour se lâcher un peu et reprendre contenance quand sa fille serait dans la voiture, ce qui ne tarda pas au final mais, elle ne pourrait rien remarquer car, elle avait à nouveau le sourire et elle reprit.*

Ne t'excuse pas, je n'aurais pas du prendre la mouche comme cela, c'est moi qui m'excuse. Pour répondre à ta question, non il ne le sait pas. Je l'est appris il y'a peu et je sais vraiment pas si je doit lui dire ou pas. C'est encore très confus dans ma tête pour le coup.

*Oui, elle était assez perdu pour ça. Elle ne savait pas si elle devait lui dire ou non. Elle en parlerait avec Charlie qui pourra sûrement lui donner son point de vu et l'aider à se dépatouiller de tout cela. Elle démarra et elle pris la direction du lycée de sa fille tout en continuant de l'écouter. Elle lui répond par la suite.*

Je sais que c'est un énorme changement et chamboulement dans ta vie en si peu de temps. Croit-moi, j'ai conscience que c'est dur pour toi, que tu te pose tellement de questions, certaines tu n'oses pas me les poser, je sais aussi que tu as peur que ce bébé te place au second rang mais, oui, il va avoir besoin de mon attention mais, je serait toujours là pour toi, ça changera rien à notre relation. Je suis l'aînée d'une famille nombreuse alors croit moi, je sais ce que tu peux penser de ce nouveau petit être qui va nous rejoindre. Pour la maison, on verra ça ensemble mais oui, c'est sûr tu auras ta chambre et pour l'emploie je refuse. Je veut que tu te concentre sur tes études et rien d'autres, c'est ce qui m'importe le plus. Le reste, c'est à moi de gérer.

*Elle lui avait dit cela gentiment évidemment. Elle aussi se posait énormément de questions pour le coup mais, elle aurait les réponses au fur et à mesure de toute façon. Elle se gara un peu plus loin du lycée histoire de pas faire honte à sa fille et elle reprend.*

Essaie de te concentrer sur les cours, on arrive bientôt à la fin de l'année donc, c'est important. pour le reste, on aura les réponses au fur et à mesure d'accord ? A ce soir ma chérie.

*Elle dépose un bisous sur la joue de sa fille, la laisse sortir et elle redémarre direction le boulot.*

Aurélys ne voulait pas que sa mère se sente coupable, mal qu’elle prenne tout ça sur son dos, alors que sa mère avait déjà fait largement. Elle avait été battue par son père, et Auré ne savait même pas combien de fois, parce que sa mère l’a protégeait. Cependant, elle savait que son père l’avait frappé une fois et c’était clairement ce qui avait fait dire à sa mère un grand stop. Si dans la tête de sa mère c’était clair, dans celle d’Aurélys, c’était clairement et totalement mélangée. À la fois, elle lui en voulait à son père d’avoir fait ça à sa mère. À la fois, elle était prête à lui pardonner pour sa gifle. Enfin, voilà que sa mère lui annonça une nouvelle qui l’a chamboula totalement, il fallait dire qu’elle n’était pas dans un état d’esprit pour ce genre de gros changement à venir encore et elle n’avait pas voulu froisser sa mère, elle avait poser une question sans vraiment le penser. Elle ne voulait pas la blesser et elle se sentait vraiment mal soudainement.

« Mais non maman, je crois que la situation amène un peu de stress dans nous deux, je ne voulais pas te blesser vraiment et je crois que mes excuses sont mérités. Cependant, oui je comprend aussi que tu aies été blessé. D’accord, alors si je le vois je ne vais pas lui dire. Oui j’imagine bien que c’est confus dans ta tête, après si tu veux mon avis, je crois que ça sera plutôt difficile de lui cacher, mais c’Est ton choix! »

Bon elle pouvait comprendre qu’elle ne voulait pas lui dire, mais ça l,a mettrait encore entre les deux, enfin, elle vivrait pour toujours avec sa mère et ça c’était officiel. Même si sa mère demandait la garde, elle espérait ne pas avoir à mentir à son père, enfin il méritait quoi au final son père ? Elle n’en avait aucune idée, absolument aucune et tout tournait dans sa tête !

Elle avait donc parler à sa mère comme elle le pouvait, mais elle aussi elle voulait la protéger, alors non elle ne lui avait pas tout dit, et pour le moment sa maman avait besoin de soutient et non pas d’avoir des reproches ou des inquiétudes qui l’a travaillerait. Cependant, elle savait aussi que sa mère ne faisait pas un gros salaire et donc avec un bébé en plus, ça rendrait le tout vraiment trop dispendieux pour avoir une maison. « Oui bien sur maman, mais je sais que tu as fait tout ça pour moi et je ne t’en veux pas c’est important que tu saches. Tu fais ça pour que toi et moi on est une vie paisible et comme je t’ai dit je t’en suis reconnaissante maman vraiment. Ne t’en fais pas pour le bébé vraiment, je crois qu’il me faut juste un peu de temps pour me permettre de tout assimiler tout ça pour le bébé maman, juste une petite question de temps, comme toi probablement quand tu l’as appris. Je n’ai pas peur pour notre relation ne t’en fais pas » Dit-elle en lui souriant doucement, bien sûr qu’un bébé ça changerait beaucoup de chose, surtout qu’elle était rendu adulte. Enfin, non elle ne pensait pas que sa mère l’abandonnerait, mais oui elle mettrait ses énergies sur le bébé et avec raison bien sûr !

« Je comprends maman, mais sans savoir précisément combien que tu fais, mais je sais que tu tombes seule avec un salaire dans la moyenne, avec une maison et un nouveau bébé. Je ne veux pas que ta qualité de vie, diminue pour ça ! À mon âge je pourrais mettre un peu du miens tu sais » Dit-elle en lui souriant, elle avait confiance en sa mère bien sûr, elle voulait juste leur permettre de ne pas toujours être serrer financièrement.

Une fois stationnée, elle l’a regarda, Aurélys n’avait pas honte de sa mère, elle pouvait venir la reconduire, elle s’en foutait, même que certains amis l’a trouvait choyée, c’était plutôt revenir la chercher qui l’a dérangeait un peu, mais elle comprenait ! « Oui je sais bien maman, je vais essayer, je ne sais pas trop comment je vais réussir aujourd’hui, mais je ferai de mon mieux, je t’aime fort maman à ce soir » Elle lui donna un bec sur la joue et s’y rendit.

La journée ne fût pas simple et facile au niveau de la concentration, elle avait essayer de le faire, puis sa marraine était venu la chercher et elle avait été s’enfermer dans sa chambre, qu’elle partageait avec sa mère prétextant des devoirs. Elle savait que sa marraine détestait son père, et donc non elle ne ressentait pas le droit de lui parler de son père, pourtant à la fois elle savait qu’elle le pouvait. Elle ne savait pas si sa mère finissait bientôt !

*Orianna allait s'en vouloir encore un bon moment de la situation et en plus, elle devait maintenant faire avec un futur petit frère ou une futur petite soeur et elle voyait bien que c'était un grand changement en faite, c'était un chamboulement pour tous le monde, y compris sa meilleure amie et son fils car, ils devaient les héberger le temps qu'elle puisse trouver une maison pour y habiter par la suite. Elle écoutait sa fille et elle lui répondit alors.*

Je lui en parlerait mais le moment venu. Pour le moment, il faut déjà que notre situation s'arrange et je doit faire étape par étape et le dire à ton père n'est actuellement pas ma priorité pour le coup. Cela te paraît sûrement méchant et incompréhensible mais, je pense à nous deux avant, pour moi c'est le plus important actuellement. Je ne t'en veut pas, comme tu dis, on est sous tension toutes les deux, on va trouver nos marques petit à petit.

*Elle venait d'arriver devant le lycée mais, elles discutaient encore un peu car, c'était important qu'elles en discutent ensemble. C'était elle deux pour le coup alors, elle se devait d'être au maximum transparente même si c'était pas toujours facile car, elle voulait aussi la protéger. Elle reprend alors.*

Oui, il te faudra aussi du temps, j'en ai totalement conscience pour le coup. Pour l'argent, tu sais je me débrouille et puis, je préfère sincèrement que tu te concentre sur tes études plutôt que de t'inquiéter et de travailler. Je ferait toujours tout pour toi et futur bébé et je me suis jamais privé alors, ne t'en fait pas vraiment. Allé file.

*Elle lui fit un bisous et elle la laissa partir. Elle alla ensuite à son travail et elle continue sa journée. Elle n'avait pas le temps de penser à quoi que ce soit car, y'avait des vies en jeu et donc, elle devait absolument se concentrer et c'est ce qu'elle fit toute la journée. La fin arriva et elle rentra. Elle discuta un peu avec Charlie puis, elle monta et frappa. Elle entra dans la chambre.*

Bonjour ma puce. Le lycée ça été ?

Aurélys ne voulait pas que sa mère se sente mal, mais elle n’avait malheureusement pas de contrôle là-dessus tout comme celle-ci n’avait pas de contrôle sur le fait que Auré s’en voulait de ne pas l’avoir poussé à partir plus tôt, elle voulait que sa mère soit heureuse, elle voulait que sa mère soit bien et pour le moment c’était ici dans cette maison. Elle était bien aussi parce que bon ça restait que sa marraine et Isaiaas étaient leurs familles proches. Enfin, voilà donc qu’elle avait discuter un peu, elle avait le sentiment de l’avoir blessé et elle s’en voulait clairement et totalement pour ça.

« Oui je comprends maman, après ça t’appartient, pour le moment je n’en parlerai à personne de toute façon. Tu es aussi ma priorité maman, ce qui compte c’est nous deux, il nous faudra retomber sur nos pieds et créer notre nouveau cocon familial. Tu sais, oui je ne comprends pas tout, et ce n’est pas que je suis stupide, mais je crois juste que mes émotions m’empêchent de tout comprendre, enfin, comme j’ai dit j’aime papa, mais à la fois je le déteste ! »

Les voilà devant son école, elle n’en avait clairement pas envie, mais sa mère lui avait fait comprendre qu’elle devait aller à l’école et donc que oui elle se devait de faire sa journée complète. Elle finit donc par la regarder doucement !

« Oui je sais bien maman, on ne manque jamais de rien, mais je ne veux pas que tu travailles juste pour moi et le futur bébé, enfin je veux que tu puisses te gâter aussi, d’accord pour le moment je ne ferai rien, mais si jamais je veux que tu me le dises, si tu as besoin ok ? Je veux qu’on soit honnête là-dessus, notre vie à changer et on doit mettre la main à la pâte. Bye bye bisous maman je t’aime fort. »

Voilà donc qu’elle avait plutôt penser à leurs conversations tout de même, en essayant de se concentrer, puis sa marraine était venu la chercher, la journée c’était passer sans anicroche et son père n’était pas venu, il n’avait surement pas oser pour la première journée. L’annonce du bébé, son père, tout roulait dans sa tête, enfin, voilà donc qu’elle avait prit une collation, avant de se diriger vers leur chambre à faire ses devoirs. Oui elle restait un peu plus discrète, mais en ce moment, elle ne savait pas trop quoi dire à qui et donc oui elle se concentrait sur elle et les cours ! « Hey salut maman ça va toi et ta journée ? Ça été correcte, j’ai pas trop la tête à ça, mais j’ai été présente à tout mes cours » lui avait-elle répondu en souriant, Bon présente oui, apprendre moins, mais elle avait été là et avait une facilité dans les cours ! Elle s'était tout de même tenue loin de ses amis, elle n'Avait pas envie de parler de ce qu'elle avait vécu avec son père et ce qu'elle vivait en ce moment.

*Toute la journée, elle n'avait pas arrêtée de penser à sa fille quand elle n'était pas en train de venir en aide aux victimes. Elle devait avouer qu'elle s'inquiétait beaucoup pour elle mine de rien car, c'était des gros changements qui allait avoir lieu dans sa vie. Elle était donc rentrée et sa fille était déjà rentrée et elle voulait donc savoir comment sa journée c'était passée. Elle se doutait que cela n'avait pas été simple pour elle mais bon, elle voulait tout de même que sa fille ne perde pas la main à l'école c'était trop important pour son avenir mine de rien. Elle avait attendu qu'elle lui dise d'entrer et quand ce fut le cas, elle, elle s'installa sur le lit avec elle et lui fit un petit câlin et elle répondit en souriant.*

Je suis contente de savoir que tu as été en cours. Je me doute que cela n'a pas été facile. Moi ça été tu sais, des gens comptent sur moi au travail alors, j'ai pas vraiment le temps de penser mais en rentrant, c'est une toute autre histoire pour le coup.

*C'était la vérité mais bon, là elle était de nouveau à la maison, avec sa fille et, elle voulait reprendre la discussion du matin car, il y'avait des choses qu'elle n'avait pas dit et, elle reprit.*

Lys, je veut mettre une chose au clair avec toi. Si tu veux travailler, je peut pas t'en empêcher mais, je veut en aucun cas, je veut que tu m'aides. Je m'en sortirait toute seule et si je doit me serrer la ceinture, je le ferait c'est pas à toi de m'aider.

*Elle voulait vraiment qu'elle le comprenne car, c'était important. Si elle voulait travailler, c'était pour se faire plaisir et non aider sa mère, cela, elle ne le voulait pas, c'était pas le rôle de sa fille pour le coup.*

Aurélys avait eu une journée pénible, mais étant de nature plutôt studieuse et obéissante, bien sûr que comme sa mère ne lui avait pas donner la permission de manquer, elle avait été à tout ses cours, absolument tous, bien qu’elle n’avait pas apprit autant que voulu, elle s’en était tirer et avait pris des notes sauf quand elle tombait dans la lune, en pensant à tout. Oui sa vie serait chamboulé, oui ce serait plus complexe, pour sa mère, pour elle, mais sa mère et elle formeraient une équipe et c’était clairement tout ce qui comptait dans son cas, elle serait là pour sa mère. Bon oui aussi elle avait un peu stresser de voir son père, pas qu’elle en avait peur, mais elle avait promis de lui tenir tête pour ne pas aller seul avec lui, mais heureusement il ne s’était rien passer de ce côté-là. Une fois arriver, elle était aller dans leur chambre à sa mère et elle pour commencer ses devoirs et elle commençait à sentir le besoin de rester un peu seule pour se faire une tête. Elle avait remercier sa marraine de l’avoir ramener bien sûr avant, sa mère l’avait bien élever après tout ! Elle fit un câlin à sa mère en souriant et lui dit doucement « Tu sais maman ici c’est ta chambre aussi, tu n’As pas à cogner avant ! »

Elle la regarda en fermant son cahier bien sûr ! « non en effet, mais tu sais bien que si tu m’As dit non je ne ferai pas l’inverse » Elle l’écouta doucement ensuite en souriant « Alors c’est génial, oui je sais tu aides vraiment beaucoup de genre c’est vraiment un métier louable » Dit-êlle en lui souriant, elle était très sincère !

Aurélys écouta doucement sa mère, bon au moins si elle acceptait qu’elle travaille, c’était ça, elle se chercherait un emploi et en se payant des choses elle-même par le fait elle allait aider sa mère ! « Tu sais maman je ne le ferai pas des choses dans ton dos, mais je crois que oui je vais me trouver un emploi. Un petit emploi à temps partiel » Elle lui souria « Je comprends ce que tu dis, mais j’ai 18 ans maman je te l’ai proposer pour que tu ne sois pas la seule qui fasse des concessions, je ne suis pas un bébé gâtée, oui j’étais bien, mais la vie change, je sais que je serrai bien, mais je sais que 1 salaire est très différent, je voulais juste que tu puisses compter sur moi » Dit-elle en lui souriant, surtout qu’elle tomberait en congé de maternité et donc moins bien payer, qu’elle devait trouver une maison, enfin à voir. Elle lui donna un bec sur la joue en souriant !

En effet mais, cela ne m'empêche pas de te respecter et de frapper si tu es dans la chambre pour ne pas te déranger. C'est normal pour je trouve et c'est du respect.

*Oui, même si elles partageaient la même chambre, ce n'était pas pour autant qu'elle rentrerait dedans comme dans un moulin si sa fille était dans sa chambre. Elle continue de l'écouter avec attention et lui souris. Si il y'avait bien une chose qu'elle ne pouvait pas enlever à sa fille, c'était qu'elle respectait les consignes donné par sa mère. Elle l'écouta donc et elle reprit alors toujours en souriant.*

Je l'entend tout cela Lys mais, encore une fois ce n'est pas à toi de me venir en aide. Quand je vais entamer les démarches pour le divorce, je demanderait une aide. J'y aurais le droit que ce soit ton père ou pas qui me la verse normalement, j'aurais une aide et puis, je te rappelle que je t'est eu super jeune donc, je sais comment faire et de plus, j'ai aussi géré mes frères et soeurs donc vraiment, je veut que toi, tu profites de ta jeunesse, que tu t'amuses sans t'occuper de mes soucis. Tu as toi aussi assez à gérer.

*Elle voulait que sa fille profite de sa jeunesse, qu'elle ne se soucis pas des soucis d'adultes actuellement. Elle avait déjà pas mal à gérer alors, elle n'avait pas besoin de se rajouter des soucis en plus. Elle embrassa le haut de sa tête et d'un coup, elle se leva et elle couru au toilette. Elle fit ce qu'elle avait à faire. Bon sang, elle avait oubliée les nausées et les vomissements du à la grossesse. Elle se releva, tira la chasse d'eau et elle alla se rafraîchir le visage. Elle regarda de nouveau sa fille et reprit.*

Dit moi, tu veux manger quoi ce soir ?

Aurélys lui souria doucement bien sûr, elle acquiesça à son affirmation « Oui je sais maman, mais je voulais juste te dire que tu peux entrée aussi » dit-elle en la regardant, bien sûr que non elle ne ferait clairement pas des trucs si personnel, parce que bon c’était à la fois sa chambre et à la fois non. Elle ne voulait pas avoir l’air de ne pas apprécié ce que sa marraine faisait, parce que oui elle était quelqu’un qui appréciait et elle était bien ce n’était pas le point.

Aurélys avait donc obéit, elle avait été en classe, ça n’avait pas été simple, ça n’avait pas été correcte parce qu’elle ne se sentait pas bien dans tout ça, mais oui elle avait obéit à sa mère. Elle était tout de même une personne très obéissante.

« Oui je sais bien maman, je voulais juste pouvoir t’aider. Je ne suis plus une enfant, j’aurais pu faire ma part, mais tu ne veux pas et je vais respecter ça, sauf que je veux que tu me le demandes si jamais tu as des problèmes sà un moment. De toute façon, nous savons que ça ne viendra pas de papa, il ne travaille pas, il n’a pas d’argent. Oui je sais tout ça et je n’en doute pas que tu es capable, juste que tu n’as pas à te sacrifier de tout et tout me payer à mon âge c’est plus ça que je voulais dire ! » dit-elle en lui souriant doucement ! Elle ne voulait pas que sa mère souffre encore, en tombant mère monoparentale, et puis Aurélys pourrait se trouver un petit emploi qui ferait en sorte qu’elle ne serait plus dépendante entièrement de sa mère, et donc sans lui donner des sous, ça réduirait un peu les dépenses.

Malheureusement tout ce qui arrivait, avait un peu briser la naïveté et la petite vie dorée de Aurélys, elle en profiterait encore, mais sa vie venait de changer pour toujours et ce voulu ou non. Elle souria à sa mère, parce qu’elle ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour elle en plus « ne t’en fais pas maman, je ne vais pas non plus tout mettre en l’air, mes études, je crois que quelques heures ne nuiront pas » dit-elle en lui souriant de nouveau ! Sa mère était la personne la plus importante dans sa vie et elle voulait qu’elle soit fière d’elle. « ça va maman ? » demanda-t-elle quand même vraiment inquiète de l’avoir entendu ! « Je ne sais pas trop tu as envie de quoi toi ? »

*Elle ne pouvait s'empêcher de sourire et d'être fière de sa fille. Elle avait fait un sacré travail et sa fille était parfaite à ses yeux. Elle lui sourit et elle reprit alors.*

Tu seras toujours mon bébé à mes yeux ma princesse. Tu le comprendras un jour si tu deviens maman... Je sais parfaitement que tu peux te débrouiller et m'aider mais vraiment, ne te soucis pas de ça. J'ai vraiment pas envie que ce soit quelque chose qui te préoccupe, profite de ta vie, de ta jeunesse et si, au plus grand des malheurs, j'ai vraiment besoin, je te le dirait, je te le promet....

*Au moins, elle se disait que cela pourrait la rassurer tout de même un peu qu'elle lui dise cela. Elle se disait qu'elle se sentirait utile et pas mise à l'écart. Elle reprit alors.*

Oui ça va. Ce sont des nausées, rien de bien grave c'est normal en début de grossesse. Quand à moi, je n'est pas vraiment très faim, donc ce que tu voudras me conviendra parfaitement. Pour les cours, je sais que tu as pas la tête à ça et que pour toi tu te fait pas trop de soucis mais, c'est mon rôle de maman de te forcer un peu même si, tu n'en a pas spécialement envie....

Aurelys était une jeune fille qui était somme toute très obéissante, bien que sa tête était à tout sauf les cours, oui elle avait été à ses cours, parce que sa mère avait refuser qu’elle ne les manque. Elle lui souria doucement !

« Je sais bien maman que je serai toujours ton bébé ! D’accord, tant que tu me promets de me le dire, je ne veux pas que tu sacrifie encore plus que ce que tu fais déjà en étant mère, je sais que tu le faisais déjà, mais si je peux aider et qu’on soit un peu plus confortable je le ferai ! » Dit-elle en souriant doucement et oui ce même si elle devait partager une chambre avec un bébé. De toute façon, bien que sa mère ne voulait pas qu’elle s’en fasse ce serait plus fort qu’elle à ce niveau là ! Elle n’était pas le genre de personne qui s’amusait dans la vie, elle était plutôt tranquille et donc non elle ne le ferait clairement pas plus !

« D’accord, tu sais quand ce bébé arrivera ? » Demanda-t-elle plus pour elle se faire une idée ! « oui je sais bien maman, c’Est juste que j’arrive pas trop à me concentrer donc je vais devoir reprendre les cours de toute façon. Je n’ai pas envie dans tout les cas d’expliquer mon absence, parce que j’ai pas envie de parler de ce qui se passe ! je vais aller faire des pâtes comme ça si tu as faim plus tard ça se réchauffe bien » Elle s’inquiétait pour son père, pour sa mère, pour elle, elle savait que sa mère la préserverait le plus possible, mais elle n’était pas capable pour le moment de faire comme si son père n’existait plus, contrairement à sa mère et elle était prête à lui pardonner sa gifle, parce qu’elle était une petite fille, qui avait du mal à imaginer sa vie sans son père.

En même temps, elle comprenait sa mère dans toute cette histoire et elle savait que sa marraine le détestait, elle avait surprise une conversation, enfin un bout de conversation ou sa marraine avait dit que s’il se présentait ici elle le chasserait, elle avait comprit ce qui devait être compris ! Elle gardait un peu pour elle tout ses tracas pour le moment, enfin les plus grands !

*Elle savait que sa fille n'avait pas du avoir la tête à ses cours mais, elle ne voulait pas qu'elle les manque quand même car, c'était important et, elle pensait à son avenir pour le coup. Elle lui sourit tout en caressant ses cheveux. Elle reprit alors en souriant.*

Oui, on verra ça mon coeur. En attendant, je vais tout faire pour qu'on se trouve une maison très rapidement et qu'on déménage, j'adore être avec charlie et son fils mais, j'ai aussi envie qu'on est notre chez nous pour le coup.

*Elle lui souris. Oui, elle voulait que sa fille est un endroit à elle, un endroit où elle pourrait refaire sa vie, loin de la violence, sans avoir peur à chaque seconde pour sa fille et ainsi de suite. Elle reprit de nouveau.*

Il est prévu pour Octobre si j'ai bien fait le calcul. Je le serait vraiment quand j'aurais rendez-vous pour l'échographie de datation. Si tu as besoin d'aide pour les cours hésite pas, je t'aiderait sans soucis. D'accord pour les pâtes ma puce et moi je vais faire un peu de ménage et de rangement pour aider Charlie.

*La jeune femme souris à sa fille. Elle avait vraiment beaucoup de chance de pouvoir compter sur sa fille mais, elle ne voulait pas lui mettre trop de pression sur les épaules alors, elle faisait son possible pour la protéger. Elle n'avait pas à avoir autant de pression pour le coup.*

Aurélys aurait bien pu être une jeune fille du haut de ses 18 ans, qui n’en fait qu’à sa tête, mais non elle était le genre qui obéissait, qui n’allait pas dire oui à sa mère pour faire l’inverse. Du moins si un jour ça arrivait c’était parce qu’elle avait vraiment l’intention de le faire et que quelque chose après l’avait changer de son chemin. Enfin tout cela pour dire que oui la demoiselle avait été à l’école et ce même si non ce n’était pas simple avec tout ce qui se passait dans sa vie dans les derniers jours !

« Oui, ce n’est pas comme si on était dans la rue, avec marrain et Isaiaas on est bien, mais bon ! En plus, elle était partie avec un strict minimum et ce rapidement, alors elle était loin d’avoir tout ce qu’elle avait chez eux…enfin chez son père maintenant…du moins, elle ne savait plus trop comment qualifier la maison, sa maison ou elle avait vécu ! Puis elle avait donc poser des questions sur le bébé à venir, parce que oui ça changerait énormément leur vie et avec raison.

« D’accord maman, tu me le diras si tu veux bien sûr ! Je peux t’aider aussi pour le ménage pour marraine, mais avant je vais aller les partir » Dit-elle en lui souriant un peu, elle se leva donc et se rendit à la cuisine, pour partir les pâtes et ensuite venu rejoindre sa mère pour aider un peu avec les tâches du ménage. Elle n’avait jamais été une fervente du ménage, mais sa mère l’avait très bien éduquer et elle aidait !