Trop de contrôle tue le contrôle - feat Hadès

Sujet: Trop de contrôle tue le contrôle - feat Hadès Sam 14 Sep 2024 - 21:39

Trop de contrôle tue le contrôle - feat Hadès

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Je n’avais pas à me plaindre de l’activité du casino, ni des jeux installés illégalement dans une partie du sous sol. Les recettes n’avaient jamais été aussi bonnes et ça se passer très bien. Cela demande une bonne organisation, mais au fil des années j’ai su affiné mon art et mon business. J’avais laissé le casino à mon bras droit pour la soirée ayant rejoins Hadès pour que nous passions la soirée ensemble. Hadès me ressemble sur beaucoup de point bien qu’il ait presque deux fois mon âge. Je ne l’ai cependant jamais pris en compte, il est bel homme, très charismatique, respectueux et très interessant à cotoyé. Notre relation peut également être explosive, nous sommes des meneurs, la cohabitation est parfois compliquée. J’avais fait une réservation dans un de mes restaurants préféré, on a tendance à aller où lui le veux et j’avais envie d’aller dans ce restaurant. Ayant pris une douche, je mettais habillé d’un beau costume, je finissais de refermer mes boutons de manchettes quand Hadès est apparu à son tour. “Au fait, j’ai réservé au lion d’or pour 20h30, tu prefères prendre ta voiture ou on prend la mienne ?” J’aime conduire mon audi R8 c’est mon petit bijoux. Ca ne me derange pas cela dit de me faire conduire à l’occasion, j’avais cependant envie de prendre les rennes de la soirée, il peut bien m’accorder ça de temps en temps non ?

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Ce soir était une soirée spéciale. Comme à peu près une fois par semaine. C’était le temps qu’il s’accordait pour sortir. Cela faisait quelques temps que Hadès avait une relation avec un homme plus jeune que lui, Ezeckiel Gallagher, propriétaire du casino de la ville. Les deux se ressemblaient en de nombreux points. Et il fallait dire que sa relation avec lui l’avait grandement aidé à oublier sa peine de cœur qu’il avait eu avec Darius. D’ailleurs, Hadès avait été honnête avec Ezeckiel au début de leur relation. Lui parlant de Darius et d’à quel point il a pu tenir à lui. Il été prêt à lui décrocher la lune, putain. Il lui avait dit ne pas savoir s’il était prêt à vraiment entamer une nouvelle relation, car la précédente, il l’avait vraiment dans la peau.

Donc, les deux hommes se ressemblaient, déjà dans leur situation financière et surtout dans leur caractère. Et quelques fois… Il y avait des frictions. Hadès en était conscient, et il savait qu’il devait être plus présent. Après tout, il ne consacré qu’une soirée par semaine à ses sorties avec lui. Alors qu’à l’époque de Darius… Il le sortait aussi souvent qu’il le pouvait et que l’escort le souhaitait. Il le couvrait de cadeaux et d’amour. Tellement… Que Darius avait du disparaître car il se sentait étouffer. Non ? C’était ce que Hadès se disait. Alors avec Ezeckiel, il était prudent. Il ne le voyait qu’une fois par semaine et rester quelques peu… Distant envers lui. Pas aussi proche qu’un homme en couple pouvait l’être. Et pourtant, il y en avait des parties de jambes en l’air, ça oui. Mais en un sens, les sorties et le sport en chambre… C’était tout.

Pour pallier à ce manque qu’il aurait pu ne pas donner à son compagnon, Hadès reporté ça sur le contrôle des sorties. Il contrôlait toujours les sorties de A à Z. Pas parce qu’il voulait tout contrôler, comme à son habitude. Non. Simplement car il voulait faire plaisir en tout temps à Ezeckiel. Lui envoyant souvent des messages pour connaître ses goûts. Et lui faire des surprises.

Ce soir, Hadès comme toujours avait son complet noir et ses cheveux plaqués en arrière. Tel l’ombre qu’il était. Se rendant chez Ezeckiel, dont il avait les clés, pour le retrouver alors qu’il finissait de se préparer. L’écoutant d’une oreille, il vint l’embrasser tendrement, mais toujours avec une certaine distance… Avant de percuter ce qu’il venait de lui dire. Ce qui fait qu’il écarquilla un peu les yeux. L’air soucieux.

« Le Lion d’Or ? Ezeckiel… D’habitude c’est moi qui m’occupe de cela… J’ai déjà réservé à l’Aquarius pour la même heure. Tu aurais pu me dire que tu voulais aller là-bas. J’aurais fais la réservation. »

Bien qu’il y avait de la tristesse dans ses yeux, sa voix restait froide.

« Tu veux vraiment aller au Lion d’Or ? »

Hadès était embêté. Il avait réservé à l’Aquarius car Ezeckiel lui en avait parlé la semaine dernière. De plus, le patron de night club n’aimait pas quand quelque chose sortait de son contrôle. Pourtant, il voulait lui faire plaisir. Alors il soupira.

« Va pour le Lion d’Or… Mais c’est la dernière fois que tu me fais ce coup-là, n’est-ce pas ? Et on prend ma voiture. »

@Ezeckiel L. Gallagher

Trop de contrôle tue le contrôle - feat Hadès

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Depuis que j’ai vingt ans, à la reprise de l’entreprise, je contrôle ma vie comme je l’entends. Avec River on a remodelé l’entreprise familiale et on en a fait un véritable empire. C’est notre ambition, notre force de caractère qui nous y a aidé et je sais que je dois garder le contrôle à chaque instant. Quand je suis avec Hades, je perds ce pouvoir, dans certains contextes ça peut être agréable, mais dans d’autres, c'est incroyablement frustrant. J’aime sa compagnie, mais je ne sais pas je n’ai pas l’impression qu’il soit à cent pour cent dans notre relation alors que moi oui. Il est distant et si je ne vais pas vers lui j’ai peu d’attention, je ne sais pas si c’est la différence d’âge qui fait ça, peut-être une certaine pudeur aussi venant de lui, mais en tout cas moi tout ça ça me pèse. On se voyait ce soir alors je me suis fait beau, j’avais fait une réservation parce que j’avais envie d’aller ou je voulais. J’ai apprécié son baiser même s’il était accompagné comme toujours d’une certaine retenue. « Le Lion d’Or ? Ezeckiel… D’habitude c’est moi qui m’occupe de cela… J’ai déjà réservé à l’Aquarius pour la même heure. Tu aurais pu me dire que tu voulais aller là-bas. J’aurais fais la réservation. » Et voilà je savais que ça ne lui plairait pas. Je soupire doucement. “Je suis capable de faire une réservation moi même Hadès..” Je mène une entreprise luxuriante d’une main de fer, je sais utiliser un téléphone. Ce n’était même pas la question de destination, simplement de faire une chose par moi-même. Ca m’a énervé, je l’admets, j’ai essayé de prendre sur moi cela dit. Je le voyais peu alors si c’était en plus pour que nous nous engueulions. « Tu veux vraiment aller au Lion d’Or ? » J’ai juste fait un signe de tête. « Va pour le Lion d’Or… Mais c’est la dernière fois que tu me fais ce coup-là, n’est-ce pas ? Et on prend ma voiture. » Sérieusement ? J’avais fait une simplement réservation et voila ou ça nous menait ? Je ne comptais pas le laisser tout faire, je ne suis pas ce genre d’homme. Cette fois ci je laissais mon agacement prendre le dessus. “Tu sais quoi, on va prendre ma voiture simplement parce que j’ai envie de la conduire, et on ira au lion d’or parce que oui c’est ce que j’ai décidé. Tu as un problème avec ça ?” J’ai passé ma veste avant de me tourner vers lui. J’étais bien décidé à lui faire comprendre que nous étions deux dans cette relation et que j’en étais tout aussi acteur que lui. “J’en ai marre que tu veuilles tout faire toi même. Ca aurait changé quoi si tu avais fait cette réservation toi même ? On aurait mangé au même endroit.” J’ai finalement retiré ma veste, je n’avais plus vraiment envie d’y aller. Approchant de mon bar je me suis servi un fond de whisky, un des meilleurs sur le marché.

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Et voilà, Hadès présentait que ça allait déraper a un moment ou a un autre. Ezeckiel était trop fier et tout aussi avec ce besoin de contrôle que lui. Sauf que pour Hadès… Ce n’était pas juste du contrôle pour se sentir bien. Certes, il contrôlait sa vie d’une main de maître, ça c’était pour la sérénité de son esprit. Mais qu’en était-il de son contrôle dans la relation amoureuse ? Elle était simple. Pour lui, c’était une relation de protecteur envers son protégé. Comme il l’avait fait avec Darius. Ce garçon avait peur de tout ce qui l’entourait, de sa vie qui dérapait, malgré son caractère affirmé en public. Alors Hadès s’était fait un devoir de toujours le protéger. Bien qu’il ne décide pas toujours de tout, il lui demandait souvent son avis, son consentement. Mais cela Darius ne l’avait apparemment jamais vu. Ou alors Hadès s’y prenait mal ? De ce fait, il contrôlait souvent en totalité les sorties qu’il faisait avec lui, pour que Darius puisse lâcher prise et se sentir en sécurité, sans nul besoin de prendre des décisions. Hadès avait comprit que c’était ça, qu’il cherchait dans une relation amoureuse, un être unique, à aimer et à protéger.

Et il recherchait la même chose avec Ezeckiel. Sauf que contrairement à Darius, l’homme était bien plus affirmé. Sans ce réel besoin de se sentir protéger, bien au contraire, Hadès avait tendance à penser qu’Ezeckiel était plutôt du genre protecteur lui aussi. Alors, Hadès était un peu plus distant avec lui, car il ne voulait pas l’étouffer, comme il avait pu le faire avec Darius, en laissant libre court à ses sentiments. Puisque c’était ce qui l’avait fait fuir loin de lui. Sauf qu’à côté de cela, il continuait à contrôler entièrement les sorties, alors qu’il savait qu’il devait laisser du leste à Ezeckiel. Mais il n’y arrivait que très peu, et la communication, surtout verbale, n’était pas son fort. Alors quand il l’entendit soupiré, il savait à quoi cela allait mener. Une énième dispute.

« Je sais bien que tu es capable de passer un coup de fil par toi-même Ezeckiel… Ce n’est pas… Ce que je sous-entend… »

Hadès se sentait toujours très vulnérable, trop vulnérable quand Ezeckiel lui faisait la morale. Car il savait mener ses mots avec brio et savait exactement là ou ça faisait mal à l’âme d’Hadès. Car sans le savoir, l’homme propriétaire d’un casino lisait en lui comme dans un livre ouvert, même si l’écriture de ce livre était encore invisible aux yeux d’Ezeckiel. Alors ce fut au tour d’Hadès de soupirer, une panique légère s’emparant de lui. Se passant une main dans les cheveux, nerveux.

« Non, bien sûr que non, je n’ai absolument aucun problème avec ça… Tout ce que je veux, c’est ton bonheur Ezeckiel… »

Et il baissa les yeux. Soutenir son regard dans ce moment de faiblesse évidente était détestable pour Hadès qui d’habitude était si fier lui aussi, et confiant. Sauf qu’en amour, c’était une toute autre histoire qu’en affaire… En affaire, il avait le recul nécessaire, pas d’affecte. Alors qu’en amour, il était directement concerné. Voyant son amant retirer sa veste, et se servir un verre, il savait d’avance que la soirée au restaurant était compromise. Alors, il déboutonna le premier bouton de sa chemise noire. Son âge se lisant un peu plus dans la fragilité qu’il laissa soudainement entrevoir.

« Ce n’est pas ce que je souhaite pour toi… Que tu te sentes étouffé par mon contrôle… Bien au contraire… C’est… Difficile à expliquer. »

Hadès se tut, dans le fond de ses prunelles noires, un combat intérieur se déroulait. Lui parler à cœur ouvert ? Ou rester distant, comme habituellement ? Hadès commençait à se dire que peut-être, il devait être honnête avec Ezeckiel. Pas qu’il lui avait menti sur ce qu’il ressentait pour lui. Au contraire, il l’aimait. Mais cette façon de l’aimer ne semblait pas convenir à Ezeckiel.

« Tout ce que je veux… C’est te protéger… Mais toi… Tu n’as pas vraiment ce besoin-là. Je me trompe ? De plus je crois que… La manière que j’ai de protéger ceux qui m’entoure, n’est pas forcément la façon qui te satisfait et te convient le mieux… Pourtant, je ne veux que ton bonheur, j’espère que tu me crois… Je suis infiniment désolé si je t’étouffe, ce n’est vraiment pas ce que je souhaite. »

A ce moment précis, Hadès sentait l’épée de Damoclès sur sa tête. Ezeckiel n’était pas du tout le profil d’un homme à protéger, bien au contraire. Et ça Hadès l’avait identifié, comme son besoin de protéger quelqu’un, trop tard dans leur relation…

@Ezeckiel L. Gallagher

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[size=11]Le partage de contrôle avec ma sœur je sais faire, déjà parce qu’on a nos propres business à coté je pense, mais aussi parce qu’on sait comment fonctionne l’autre. Faire entrer une nouvelle personne dans sa vie c’est toujours prendre un risque, faire confiance, ne pas chercher à contrôler l’autre a fait partie du jeu. En général ça se fait naturellement, mais j’avoue qu’avec Hades on est plus sur un rapport de force parfois, comme ce soir ou j’ai simplement envie d’organiser cette soirée. « Je sais bien que tu es capable de passer un coup de fil par toi-même Ezeckiel… Ce n’est pas… Ce que je sous-entend… » S’il avait appelé lui même dans ce cas je ne vois pas ce que cela changer. J’ai préféré ne pas répondre. J’avoue que ce soir je n’avais pas envie de ceder, je voulais prendre ma voiture, la conduire et aller à ce restaurant. « Non, bien sûr que non, je n’ai absolument aucun problème avec ça… Tout ce que je veux, c’est ton bonheur Ezeckiel… » Alors je n’arrivais pas à comprendre comment il fonctionnait, s’il voulait mon bonheur, pourquoi agissez t-il ainsi ? J’ai du mal à complétement le cerner et j’avoue que cela commence à me peser problème. J’apprécie énormément sa compagnie et je me suis attaché à lui, mais je ne sais jamais comment je dois agir. J’ai finalement retiré ma veste, je n’avais plus vraiment envie de sortir la toute de suite. Je voulais un verre et comprendre. « Ce n’est pas ce que je souhaite pour toi… Que tu te sentes étouffé par mon contrôle… Bien au contraire… C’est… Difficile à expliquer. » C’était pourtant bien le cas je devais bien me l’admettre. Jusque là j’ai pris sur moi parce que j’avais envie de croire que ça pourrait marcher avec lui, vous me connaissez, ma soeur pourrait vous dire que c’est l’amour qui me perdra un jour parce que je suis un grand romantique qui crois aux belles histoires. Je commençais à comprendre cependant que ce n’était peut-être pas celle que j’attendais et ça me faisais de la peine. “Expliques moi, je suis prêt à entendre, à essayer de comprendre.” Je voyais bien qu’il hésitait à se lancer. Je ne lui laissais pas d’autre choix, c’était sa chance de me dire les choses sinon je partirais tout simplement. Mon ton s’était un peu plus adouci, mais il restait cependant ferme. « Tout ce que je veux… C’est te protéger… Mais toi… Tu n’as pas vraiment ce besoin-là. Je me trompe ? De plus je crois que… La manière que j’ai de protéger ceux qui m’entoure, n’est pas forcément la façon qui te satisfait et te convient le mieux… Pourtant, je ne veux que ton bonheur, j’espère que tu me crois… Je suis infiniment désolé si je t’étouffe, ce n’est vraiment pas ce que je souhaite. » J’ai évidemment rapidement fait le rapprochement avec Darius. Je comprenais maintenant pourquoi il avait eu une relation si particulière et importante avec lui. Il n’était pas comme moi et j’avoue avoir eu un pincement au coeur. Je sais que je ne changerai pas sur ce point et je sais aussi que c’est réciproque. “Je te crois. Mais effectivement ce n’est pas de protection dont j’ai besoin.. Je veux qu’on soit à égalité, mais je pense que ce n’est pas possible. Tu as ce besoin encré en toi et je ne suis pas lui..” Je sais que parler de Darius pouvait être à double tranchant, je ne veux pas piquer la ou ça fait mal, je le respecte trop pour ça. Je sais que sa blessure ne se refermera jamais, elle est trop profonde et être celui qui passe après ça c’est difficile à vivre. “Je crois qu’il est clair que nous n’avons pas les mêmes besoins, les mêmes envies, j’en suis désolé, tu comptes pour moi. Je ne peux pas être ce que tu souhaites et je sais que je ne te rendrai pas heureux non plus à essayer de te changer, je ne suis même pas sur que ça soit possible.” Un leger sourire s’est affiché sur le coin de mes lèvres. De toute façon il ne doit changer pour personne, il finira par trouver la personne qu’il lui faut, mais j’ai maintenant compris que je n’étais pas cette personne.

L’homme tout de noir vêtu était soulagé, Ezeckiel n’avait pas encore éclaté de colère contre lui. Ce qui aurait pu totalement arriver et enclencher une dispute d’un autre monde. Mais Hadès ne voulait pas ça. Sauf que l’homme en face de lui semblait un peu moins furax, et lui dit qu’il l’écoutait. Il pourrait alors s’expliquer. Ce qu’il fit. Il attendit alors là, debout au milieu de la pièce, sans savoir quoi faire. Jusqu’à ce que son partenaire prenne à nouveau la parole. Le patron de night club redoutait ce qu’il allait dire. Et il ne fut pas déçu. Comme souvent, Ezeckiel était perspicace et pas con, loin de là. Il avait comprit qu’Hadès ne « pouvait » pas se mettre sur un pied d’égalité avec son partenaire dans une relation amoureuse. Il avait besoin d’être le protecteur dans l’histoire. C’était dans sa personnalité.

Mais alors, Hadès écarquilla ses yeux noirs, qui brillaient alors d’une émotion forte, il retint un gémissement de stupeur et de tristesse intense. « Je ne suis pas lui. » Ca faisait mal, un mal de chien. Mais Ezeckiel avait raison sur ce point, alors il ne réagit pas violemment, il comprenait ses dires. Il ne pu que baisser la tête, peiné. Hadès soupira. Ce qu’il avait soupçonné était en train d’arriver. Ezeckiel était en train de rompre. Hadès n’était pas en colère, loin de là. Il comprenait parfaitement les arguments de son partenaire, et les acceptait aussi. Car il avait totalement raison.

« En effet, tu as raison… J’en suis désolé moi aussi, car même si j’ai été distant, je t’apprécie beaucoup moi aussi… »

Alors avec lenteur, il chercha quelque chose dans sa poche, en sortant un petit trousseau de clés. Les clés de chez Ezeckiel. Il se rapprocha de lui avec calme pour poser le trousseau sur le bar.

« Je pense… Que je n’aurais plus besoin de cela. Et je voudrais… Si cela te semble envisageable bien entendu, que l’on reste en contact. Tu es quelqu’un de bien Ezeckiel, et je n’ai pas envie de te perdre, juste à cause d’une rupture, tu comprends ? Bien sûr, si toi tu ne le souhaite pas, je comprendrais. »

@Ezeckiel L. Gallagher

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J’étais réellement agacé par son comportement, je sais qu’il veut bien faire et gérer l’organisation, mais moi ça m’énerve. Je ne suis pas un poulain, je me considère au même niveau que lui et pourtant en sa présence ce n’est pas du tout l’impression que j’ai. Je suis un chef d’entreprise accompli, une personne influente, de pouvoir je dois bien l’admettre et je ne suis pas prêt à le perdre complétement. Je voulais qu’il m’explique, j’étais apte à comprendre, parce que je sentais bien qu’il y avait une raison bien plus profonde à tout ça. J’ai compris que j’avais vu juste en voyant son visage se tordre légèrement à l’évocation de son ex-compagnon. Je ne lui en voulais même pas, il a été amoureux et malheureusement a perdu cet homme, évidemment que je le plain même. A ma grande surprise il est resté calme. « En effet, tu as raison… J’en suis désolé moi aussi, car même si j’ai été distant, je t’apprécie beaucoup moi aussi… » Je sais qu’il est sincère, ce qui ne rend pas les choses plus facile pour autant. “Je n’en doute pas..” Il était donc évident que cela ne servait à rien de continuer à nous voiler la face. Je l’ai observé poser les clés que je lui avais donné, c’était plus pratique qu’il ait un double. Bien que je comprenne que c’était le mieux pour nous deux, j’avais quand même une boule au ventre, ça ne m’enchantait pas de me séparer d’Hades. « Je pense… Que je n’aurais plus besoin de cela. Et je voudrais… Si cela te semble envisageable bien entendu, que l’on reste en contact. Tu es quelqu’un de bien Ezeckiel, et je n’ai pas envie de te perdre, juste à cause d’une rupture, tu comprends ? Bien sûr, si toi tu ne le souhaite pas, je comprendrais. » J’ai souris doucement m’approchant pour le prendre dans mes bras quelques instants. “Bien sur, je serais content de garder contact avec toi. Pend soin de toi Hadès..” Je l’ai gardé encore quelques secondes contre moi avant de le laisser partir. J’espère vraiment qu’il fera attention à lui de toute manière je continuerai à le garder à l’oeil même si ce ne serait plus de la même manière. Après qu’il soit parti j’ai eu besoin d’un autre verre et j’ai appelé River, ma soeur bien que ne comprenant pas mes sentiments, a toujours su trouver les mots pour me remonter le moral.

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