Surprise - Marshall

Harlow était une jeune femme, qui avait jadis, il y a de nombreuses années été dépendante aux jeux d’argent. Bien qu’elle réussit à arrêter et ce pendant de nombreuses années, voir très nombreuses années. Elle allait aux rencontres des dépendants, ce n’était pas toujours des dépendances aux jeux, mais bien drogue, alcool ou encore peu importe. Voilà donc qu’elle avait rencontrer son parrain de dépendances. Il était le genre de personne qui donnerait sa chemise pour aider et éviter qu’elle ne resombre.

Alors que Harlow allait religieusement aux rencontres, soudainement, elle c’était mise à moins y aller. Enfin, 1 semaine sur 2 oui, mais l’autre semaine non on ne l’a voyait pas. Au début, elle mettait ça sur la faute de ses enfants malade ou encore de son travail trop prenant, mais bon à force, elle avait même ignoré plusieurs fois des appels de son parrain.

Il n,était pas du genre qu’on ignore et qui laisse ça là. Oui Harlow venait de rechuter et si au début elle avait jouer 1 ou 2 fois par semaine quand elle n’avait pas ses enfants, là depuis quelques semaines, elle y allait presque chaque jour. C’est alors qu’elle venait d’ignorer 2 appels consécutif de Marshall et elle venait de miser gros sur une machine à sous. Elle venait de perdre une bonne centaine de dollars et ragea un peu, mais reparia immédiatement. Elle n’avait pas vu que son parrain était présent dans le casino.

Certes Harlow et moi n’avons pas la même dépendance, mais lorsque nos chemins s’étaient croisés, j’avais pris la décision de l’aider. C’était peut-être une façon de me racheter pour ma fille qui faisait n’importe quoi de sa vie, je n’en savais rien. Lorsque je l’ai connu, j’étais beaucoup plus loin dans mon processus de guérison, j’avais donc pris la femme sous mon aile. Les mois avaient défilé et elle semblait plutôt bien aller, jusqu’à tout récemment. Depuis, elle manquait nos rencontres, me « ghostait » lorsque je l’appelais. Je ne suis pas du genre qu’on ignore, alors j’avais pris les choses en main! D’autant plus que ce n’était pas juste de l’irritation, j’étais vraiment inquiète et elle me montrait plusieurs signes de rechute. En discutant avec elle, j’avais un peu compris ses habitudes, alors j’avais décidé d’aller voir au casino si je ne la trouverais pas. J’avais peur de l’y trouver, mais en même temps ça allait expliquer beaucoup de chose.

Ainsi donc je marchais dedans cet endroit de malheur depuis une bonne quinzaine de minutes. Comme prévu, je l’avais trouvé derrière une machine à sous. Sur le coup, c’était un mélange de déception et de tristesse qui m’avait envahi. Ce n’est pas qu’Harlow m’avait déçu, mais bien que j’étais déçu que tous ses beaux efforts étaient maintenant réduits à néant. Je m’approche d’elle doucement et lui dis.

« Tu allais m’ignorer encore longtemps comme ça? »

Eh oui, je voulais bien lui faire comprendre qu’elle était prise la main dans le sac! Elle pouvait pas m’ignorer là j’étais à côté d’elle.

Harlow et son parrain avaient tous les deux une dépendance, bon pas la même et clairement que les deux étaient dans un processus différent, enfin Marshall était rendu à 20 ans de sobriété et Harlow allait à chacun de ses moments où il le soulignait, elle était si fière de lui. Il était un peu comme un deuxième père, un grand frère, un homme qu’elle voulait qu’il soit fier. Si au début, elle n’y croyait pas trop à sa capacité de le faire, Marsh lui avait clairement fait comprendre en la prenant sons son aile que oui elle avait fait des conneries, mais qu’elle avait le droit et la chance de se reprendre. Enfin, elle avait fait des efforts totalement incroyables, mais oui elle était en train de tous les ruiner, de les rendre à 0, anéantis.

C’était à la suite de fausses accusations de son ex-mari, sa puce qu’elle ne savait pas heureuse chez son père, enfin, elle ne savait pas ce qui se passait, et ça l’énervait. Oui sa princesse de 2 ans avait toujours été plus proche d’elle, mais elle n’avait jamais réagi de cette façon en sa présence, elle se demandait si ce n’était pas sa nouvelle greluche qui faisait quelque chose à sa fille. Ce qui faisait en sorte que pour se changer les idées la semaine ou elle n’avait pas les enfants, elle avait commencer à jouer et suite à ça, oui elle n’était pas arrivée à se contrôler, gagnant et perdant de grosses sommes d’argent.

Heureusement que son parrain était alerte et têtu surtout. Oui elle avait commencer à ne plus vraiment répondre, enfin depuis que Marsh avait des soupçons que ce n’était pas du tout ses enfants malades qui l’empêchaient de venir. Harlow ne savait pas que celui-ci viendrait, clairement, elle ne se souciait pas du tout que quelqu’un l’a conaisse ici et encore moins son problème d’addiction au jeu. Bon oui ça commençait à empêtrer sur sa vie, parce qu’elle avait sauter son dernier paiement d’hypothèque et dans son cas, à un salaire, ça serait dure à rattraper, tout comme l’électricité. Enfin, elle baissait l’air climatisé quand elle n’Avait pas les enfants, pour que ça coute moins cher.

Alors que Harlow venait d’appuyer sur le bouton, elle entendit une voix, une voix qu’elle reconnaitrait d’entre 100, une voix qu’elle aurait préféré ne pas entendre en ce moment, à ce moment de sa vie ou elle était redescendue dans le fin fond du baril. « Marsh…je… » dit-elle en se retournant vers lui !

« Je n’en sais rien…c’était plus facile que de te regarder dans les yeux en ayant échouée après les efforts et le temps que tu as mis pour m’aider » Dit-elle en shakant nerveusement sa jambe et en regardant l’écran qui lui indiquait avoir de nouveau perdu 100 $, avec à la fois l’envie d’appuyer sur le bouton et à la fois la honte d’être ici !

Ça me fendait le cœur d’en être rendu à venir voir si je ne verrais pas ma protégée ici. Bien que j’aime avoir raison dans la vie, c’était exactement le genre de situation où j’aurais préféré me tromper. Je savais qu’elle prendrait mal de me voir ici, mais pour moi c’était un passage obligé. Je souhaitais le bien pour elle… La dernière fois elle s’était rendu très loin, perdant sa maison et sans doute le peu de dignité qui lui restait. Si je pouvais lui éviter ça je le ferais et je n’hésiterais même pas à l’envoyer en thérapie de force. Au moins j’avais le feu vert de son frère et je n’hésiterais jamais à solliciter son aide en cas de besoin. Fière de sa personne, je ne pouvais pas me douter que ça brassait avec son ex et clairement je n’allais pas approuver le tout. J’avais la chance d’avoir une femme, une femme merveilleuse que je chérissais plus que ma vie et j’étais choyé. En revanche, je m’étais toujours promis que si jamais nous divorcions se serait fait dans le calme et le respect pour le bien de nos enfants. Je l’avais donc retrouvé où j’aurais préféré ne pas la voir et oui ça me faisait du mal. Je la vois se tourner vers moi, la culpabilité était lisible dans son visage. Elle avait vraiment l’air de savoir qu’elle avait merdé… Au moins elle ne semblait pas diminuer l’ampleur de son problème ce qui était une bonne chose. Le déni reste le pire ennemi en cas de dépendance. Je la force à me regarder, une irrépressible envie de la serrer dans mes bras me gagnait doucement. J’appuie sur le bouton pour sortir son ticket et lui jette un regard rempli d’empathie.

« Viens, on va aller prendre un café! »

Ce n’était pas vraiment une suggestion, mais bien un ordre. Tenant le bout de papier dans mes mains, j’envois un SMS à ma femme pour lui dire que j’arrivais à la maison, mais que nous avions besoin d’intimités. Alors elle ne devait pas m’attendre. Nous allions nous installer dans mon petit coin tranquille où je m’installais pour travailler quand j’en avais besoin. Je l’entraine doucement vers la sortie.

« Ça fait combien de temps que tu as recommencé? » Dis-je alors que nous regagnions le stationnement. « Tes enfants sont chez toi ? » Je voulais savoir si je devais passer chez elle pour les récupérer où si nous allions directement à la maison. Heureusement, j’avais pris mon VUS en m’en venant, en réalité j'espérais qu'elle me dise non. Si elle avait laissé ses enfants pour jouer, alors son problème était plus grave que je pensais. La voiture d’Harlow allait être récupéré plus tard, donc ça ne posait pas de probleme.

Harlow avait toujours durant la soirée ou avant de partir un petit moment ou elle regrettait sa rechute, mais l’Adrénaline que lui procurait le plaisir de jouer. Le bien-être qu’elle ressentait ici, bon avant elle jouait sans même se soucier de quoi que ce soit, enfin sauf que ses enfants soient en sécurité, jadis il y avait que ses jumeaux. Cependant, maintenant elle avait aussi cette culpabilité à chaque fois, qui la rongeait un peu, mais qu’elle oubliait en même temps. C’était complexe dans sa tête et elle av ait encore sa fierté…cette maudite chose qui la grugeait.

Marshall était une personne qui faisait partie de sa famille, ses trois enfants l’aimaient à la folie, il l’appelait papy Marsh, surtout sa petite princesse de 2 ans, qui était en amourrrrr avec son Papy Mashhhhhhhh ! Harlow avait un bon entourage bien sûr entre son grand frère, son meilleur ami, son parrain, enfin elle n’était pas à plaindre, mais elle ne voulait pas les inquiéter et donc attendait un peu. C’était assurément son plus grand défaut, celui d’avoir du mal à demander de l’aide. Quand elle avait entendu, puis ensuite vu Marshall, la culpabilité qui n’était pas bien loin avait monter en flèche, elle avait eu des larmes aux yeux de culpabilité de le voir là, elle avait le regard vers le sol, la honte complète.

Marsh était là et la força à le regarder, elle avait du mal à le regarder dans les yeux plus que quelques secondes de suite. Quand il l’a prit dans ses bras, elle se colla contre lui, oui elle en avait vraiment besoin. Pendant qu’il l’a serrait, Marshall sortie son ticket elle le regarda parce qu’il lui avait dit un ordre, disons qu’elle n’avait pas trop le choix, elle se leva l’air coupable. « D’accord je te suis » dit-elle vraiment comme une adolescente prit en plein délit !

Recevant le texto, Lizzie lui dit qu’elle leur préparait du café, qu’elle aurait aussi des pâtisserie et qu’elle serait dans la cours avec la cours avec les enfants pour ne pas les déranger ! Harlow suivait son parrain et non elle ne lui mentirait pas, elle avait beaucoup trop de respect pour ça !

« Quelques semaines, au début je venais 1 ou 2 fois semaine, mais depuis 3 semaines c’est chaque jour quand… » Elle prit une grande respiration et elle fit non de la tête « Je viens les semaines ou ils sont chez leur père » dit-elle en regardant vers le sol ! « Je ne viens jamais s’ils sont là » dit-elle en soupirant doucement ! Elle était si nerveuse, incapable de se lever les yeux, elle marchait en suivant Marshall. Elle finit par prendre place et s’attacha, sa jambe n’arrêtait pas de shaker, elle se mordait la lèvre intérieurement et elle sentait toujours ses larmes sur le bord de s’enfuir de ses yeux ! « Je suis désolé »

Je l’avais tenu dans mes bras quelques secondes pour la réconforter. J’avais moi-même subi une rechute dans ma vie et je savais très bien l’effet qu’elle peut procurer. Je ne voulais pas qu’elle sente jugé ou persécuté, car ça n’allait en rien l’aider. Je l’avais senti se serrer fortement contre moi et ça m’avait apaisé un peu. Elle n’avait pas bronché lorsque j’avais pratiquement exigé que l’on aille prendre un café. J’avoue que sur le coup j’avais eu peur qu’elle rechigne et me sorte les salades du genre, la machine va payer bientôt. Je fais un signe de tête quand elle accepte et nous nous mettons en route. Je tenais Harlow par les épaules pour la réconforter et c’est alors que je reçois le texto de ma femme. Je la remercie évidemment de la compréhension. Cette femme était vraiment une sainte, chaque jour je me considérais choyer de l’avoir dans ma vie.

Écoutant le récit de Harlow, j’étais réconforté d’apprendre qu’elle ne venait que les semaines où elle n’avait pas ses enfants. Disons que c’était plutôt bon signe… enfin dans la mesure du possible.

« Bien… Ça me rassure ce que tu dis Harlow! »

Dis-je de la même voix douce que j’avais pris au début. Nous arrivons donc à ma voiture et je la laisse prendre place. Je m’installe côté passager et je remarque sa jambe. J’attends un peu avant de démarrer et me tourne vers elle et la regarde fixement.

« Tu n’as pas à être désolé Harlow… À partir de maintenant, ce n’est pas le rechute qui importe, c’est comment nous allons gérer ça tous les deux! »

Puis je démarre la voiture et quitte doucement cet endroit de malheur vers la maison.

Harlow était rester dans les bras de Marsh parce que ça faisait du bien, bon oui sa session « j’oublie toute ma vie de merde avec mon divorce » avait été abrégé assez rapidement. B on oui elle avait clairement le goût de rejouer, mais à la fois non ça lui avait drôlement passé vite quand elle avait vu son parrain. Une des rares personne qu’elle ne souhaitait pas voir en ce moment, disons qu’elle ne voulait pas lire la déception, qu’elle ne voulait pas que leurs travails aient été mort par ses conneries, mais la réalité était là ! Le câlin de Marsh avait été plus que bénéfique pour elle, parce que ça lui avait fait du bien de sentir qu’il n’avait pas le dégout envers elle !

Elle se sentait tellement fautive, qu’elle n’avait pas oser protester, bon oui en ce moment dans sa tête elle allait revenir finir pour avoir son gros lot quand il aurait finit de leur café, mais bon c’était très mal connaître Marshall. Voilà donc qu’elle marchait et restait près de lui, il l’a tenait par les épaules et ça lui faisait clairement du bien. Lizzie considérait Harlow et les trois enfants comme sa famille et elle savait que ça devait être important depuis le temps avec son époux, elle était très respectueuse de son mari.

Harlow avait donc parler à Marshall, elle lui avait tout dit ce qu’elle pouvait dire, parce qu’en ce moment elle ne savait plus trop ou se mettre. « ça te rassure ? » Dit-elle doucement sans même regarder Marsh, elle était beaucoup trop nerveuse, elle avait une boule au centre. Elle ne voulait pas jouer la conne, mais elle ne comprenait clairement pas pourquoi il disait ça !

Alors qu’elle regardait ailleurs, le silence, elle se doutait que Marshall la regardait, elle finit par tourner la tête vers lui et essayer de soutenir son regard, elle avait beaucoup de mal et pourtant quand elle le regardait, ce n’était pas de la déception qu’elle voyait, mais bien de la tristesse et surement pour elle.

« J’ai tout ruiné nos efforts Marshall, tout, je recommence à -1 jour ! » Dit-elle en soupirant ! « Je ne suis pas rendu aussi bas que la dernière fois je me contrôle mieux, tu veux encore m’aider ? » Dit-elle en le regardant « Après si tu ne veux plus je suis capable de comprendre, je suis une cause désespéré » Harlow se remit à regarder dehors en soupirant doucement, elle essuya doucement ses larmes et repensais à tout ça, elle avait de la peine, l’envie de jouer était très forte, et la rechute toujours aussi dure, elle recommençait à 0, parce que pour le moment, elle avait envie de dire à Marsh de changer de direction pour y retourner !

J’avoue que j’étais un peu déçu qu’Harlow n’ait pas été en mesure de venir lever un drapeau sur ses problèmes.  Personnellement, je savais que je n’avais pas grand-chose à me reprocher, car ma protégée est sans doute plus orgueilleuse que moi.  Déjà ça c’était un exploit en soi! Mais bref, je prenais ça comme un manque de confiance à mon égard.  Je me doutais qu’un élément déclencheur y était pour quelque chose, mais pour le moment je l’ignorais.  C’était souvent la même chose pour toute rechute, il y avait un élément déclencheur qui poussait la personne à retomber.  

Je l’avais donc entrainé vers la sortie.  J’étais soulagé de regagner l’extérieur et surtout heureux d’avoir une femme aussi compréhensive.  Heureusement que ma femme était d’une compréhension sans borne.  Elle et moi formons une équipe de feu et je n’aurais jamais pu espérer une meilleure compagne de vie.  Je remarque le malaise lorsque je lui parle d’être rassuré et à sa question je me dépêche d’enchainer pour dissiper celui-ci.

« Parce que pour moi c’est signe que tu ne t’es pas encore enfoncé totalement! »

Même si ça pouvait sembler dur comme paroles, elles étaient sincères.  Je ne voulais pas lui raconter des salades qui n’allaient en rien aider à son cheminement.  En même temps j’étais soulagé de l’avoir trouvé et d’avoir écouter mon instinct!  Dieu seul sait ce qu’elle aurait pu faire si ça avait continué sur plusieurs semaines. Lorsque je l’avais forcé à me regarder, j’avais senti son malaise, mais pour moi c’était nécessaire.  Je voulais tellement lui faire comprendre que je ne ressentais pas d’animosité à son égard.

« Non, tu ne recommences pas à zéro.  À moins que tu me dises que tu as jouer ta maison? »

Je voulais qu’elle réalise par elle-même que je semblais l’avoir intercepté à temps. Enfin, c’est vraiment ce que j’espérais! Je la regarde avec un sourire compatissant.

« Bien sûr que oui… Je ne te lâcherai pas et Lizzie non plus Harlow. C’est une promesse que je t’ai faite! »

Je profite d’un espace où il n’y avait pas de voiture pour me stationner et je lui jette un regard lourd.

« Je ne veux jamais t’entendre dire que tu es un cas désespéré tu m’entends. Si on m’avait fait sentir que j’étais une cause désespérée il y a 20 ans, je n’aurais peut-être pas la belle vie que j’ai aujourd’hui. Tu me comprends?

Harlow n’avait du tout un manque de confiance en Marshall, bien au contraire, elle avait un gros manque de confiance en elle, elle parce qu’elle avait honte d’avoir succombé à la moindre petite difficulté. Enfin s’en était toute une, mais elle avait tellement un gros égo et surtout une très grande fierté. Voir une fierté beaucoup trop mal placée et donc oui ça faisait en sorte qu’elle essayait toujours de s’organiser toute seule. Il faut dire que tout le monde aurait pu pointe le divorce, mais non ce n’était pas ça, enfin dans un sens oui, mais pas que le divorce, c’était le fait que sa petite princesse n’était pas bien et ça l’a rendait complètement folle.

Voilà donc que les deux étaient rendus à la sortie, elle n’avait pas trop protester, naïvement dans sa tête, elle pensait revenir finir de jouer…et pour la « dernière fois » bien sûr parce que chaque fois elle était là pour la dernière fois. Lizzie était une femme qui aimait son mari, avait confiance et elle avait le cœur gros comme un terrain de baseball. Harlow ne comprenait pas en quoi il était rassurer, elle avait du mal sur ce coup. Quand il expliqua elle fit signe de la tête qu’elle avait comprit, parce que non elle ne se sentait pas juger, pas du tout. Marshall, était à la fois autoritaire et à la fois doux, elle ne sentait pas toute la déception, elle n’avait pas besoin de ça, sincèrement, elle avait que besoin de son aide.

Bon oui, elle aurait beaucoup de difficulté à le regarder, elle avait donc fortement réagit, enfin, elle n’arrivait pas à beaucoup tenir son regard, mais oui elle voyait bien sûr qu’il n’était pas fâché après elle, bien au contraire ! « Non non je ne l’ai pas jouer, j’ai pris du retard sur des paiements, mais pour le moment rien d’aussi pire je te le promet Marsh, je sais que ça ne vaut pas grand-chose en ce moment, mais j’ai du retard à rattraper, mais j’ai encore tout » Dit-elle en soupirant doucement !

Harlow souria doucement, enfin un micro sourire, « Oui je sais, mais j’étais si fière…j’avais enfin réussit à durer, le divorce ne m’avait pas fait craquer…la tromperie non plus…j’avais..réu…j’ai échoué » Dit-elle en soupirant et en essuyant son autre larme ! « Merci beaucoup Marsh d’être là et Lizzie aussi »

Puis voilà donc qu’il se stationna et elle sentit son regard sur elle, la fraction de section qu’elle prit pour se retourner et elle se fit engueuler, elle ouvrit la bouche pour répondre, mais pour le moment rien ne sortait ! Son regard était lourd et chargé.

« Je…je..t’entends, mais » elle prit une respiration, elle savait que Marsh ne voulait pas entendre de mais, qu’il voulait qu’elle enregistre elle baissa le regard en soupirant doucement ! « Je comprends ce que tu veux dire, je ne le dirai plus » Dit-elle en jouant avec ses doigts. Elle le pensait en ce moment, mais elle avait entendu, elle ne le dirait plus, mais oui elle le croyait en ce moment !

J’avais donc expliqué a Harlow la raison pour laquelle je réagissais ainsi.  J’étais plutôt rassuré à vrai dire par ses maigres explications, même si j’avais vraiment de la peine pour elle.  Elle continu à m’expliquer qu’elle n’est pas dans une aussi grande galère que la dernière fois! C’était un soulagement pour moi! La dernière fois je n’avais pas pu lui éviter l’humiliation de perdre sa maison, son chez soi, mais cette fois si s’il le fallait j’allais assurément lui aider.  Je ferais de même pour n’importe quel de mes enfants ou petits-enfants.  J’avais la chance de m’être fabriqué une belle vie à force de travail et il était clair que ma famille allait en profiter. Elle semblait sincère et je décide de la croire pour cette fois… J’avais besoin de la croire.

« Je te crois, ne t’inquiète pas avec ça! »

Un pas à la fois, c’était ma devise depuis que j’avais cessé de boire.   Je l’écoute encore une fois me parler et cette fois ce sont les raisons de sa rechute.  Je crois que mes oreilles se seraient mises à saigner en entendant Harlow me parler de tromperie.  Disons qu’encore une fois ça remettait beaucoup de choses en perspective.

« Je ne veux pas te disputer Harlow, mais tu aurais dû venir m’en parler bien avant.  Je t’aurais aidé à ne pas craquer! »

Ça ne voulait pas dire pour autant que je n’allais pas lui apporter mon aide, bien au contraire!  Toutefois nous avions un pacte elle et moi!  Si un des deux se sentaient sur le point de craquer il fallait que l’on s’appelle.  Je me sentais terriblement mal pour elle, mais tout en conduisant il était difficile pour moi de lui donner des conseils.  Je gardais donc mes sages commentaires pour la maison devant notre café. Je lui fais un petit sourire et lui dit.

« Je te l’ai dit que tu étais pris avec moi Harlow! »

Toutefois, elle avait été trop loin dans son dénigrement et écoutant mon instinct je m’étais garé pour lui parler en pleine face.  Pour la simple et bonne raison que je souhaitais qu’elle comprenne que j’étais sérieux. J’étais arrivé pour la reprendre sur le mais, toutefois elle ne me laisse pas le temps et enchaine.

« Ce n’est pas juste de ne pas le dire… Tu dois le penser Harlow, sinon c’est vouer à l’échec! »

Harlow avait donc comprit pourquoi que Marshall ne voyait pas que le négatif, oui elle avait tout perdu la dernière fois et heureusement qu’elle n’avait pas perdu ses enfants en plus faute d’argent, parce qu’elle serait surement plus là pour en parler. Elle avait eu de l’aide, elle était repartie de 0 et c’était assurément cette pire expérience qui l’avait amener à ne pas retomber aussi bas, rapidement cette fois-ci. De plus, elle avait été tellement fière d’arriver à s’en repayer une, oui cette fois-ci elle commençait à se mettre quand même dans le trouble, mais bon oui elle avait finit par parler un peu !

« merci beaucoup de me croire Marshall »

Bien sûr qu’elle était soulagée qu’il l’a croit, parce que si en plus il doutait de sa parole en ce moment, et il aurait raison, mais déjà qu’elle n’était pas trop grosse dans ses culotte. Voilà donc qu’elle était là à parler de tromperie !

« Oui mais Marshall, ce n’est même pas ça qui m’a fait disjoncter, je te l’assure, il est avec sa greluche et il est le pire là-dedans ! Je vais…enfin, Rick, il m’accuse de laver le cerveau de Thalye et de faire en sorte qu’elle déteste y aller. Sauf qu’elle a 2 ans, Marsh…2 ans, je ne fais pas ça…, mais là il capote et veut mettre des avocats là-dedans ! On en parlera chez toi »

Dit-elle en sentant les larmes lui monter aux yeux…elle avait tellement peur de perdre ses enfants et elle savait que son problème de jeu, jouait (jeux de mot, mot de jeux) contre elle. Enfin, voilà donc qu’elle avait commencer à parler de tout ça, elle essuya sa larme et attendit d’être rendu là. Elle voulait donc essayer de gérer ses émotions !

« Oui et c’est bien parfait je te l’assure, je ne voudrais pas te perdre »

Harlow avait dit la phrase de trop pour son cher parrain de dépendance, puisqu’il avait prit la peine d’arrêter sur le bord de la route pour lui parler dans le casque. Harlow avait donc dit qu’elle ne le nommerait plus. Mais il enchaina rapidement ! « pour le moment je n’y arrive pas, mais je vais essayer promis » Dit-elle en baissant de nouveau le regard !

Qu’est-ce que je pouvais bien répondre à ça! Que ça me faisait plaisir? Non, car j’aurais préféré ne pas me retrouver dans cette situation et ne pas avoir besoin de « la croire ». Je ne savais pas trop quoi répondre, ce qui était rare! Alors, pour le moment je laisse couler sur un silence. Bon elle n’était pas en reste puisque notre conversation avait continué. Elle me parle de son ex et déjà je me disais que ça n'allait pas! Disons que ce n’est pas le genre de personne que je tiens en haute estime. Mon instinct avait parlé, car clairement il agissait comme un connard avec elle apparemment. Puisque je ne suis pas du genre à mettre des gants blancs lorsque je n’aime pas une personne, je décide de jouer franc jeu avec elle sur son ex.

« Je te connais assez pour savoir que ce n’est pas ton genre de le faire… S’il veut faire mumuse avec les avocats ont va jouer à deux. Mon entreprise en a une horde… »

Je savais qu’elle craignait de perdre ses enfants… Ce serait sans doute la pire chose qui pouvait lui arriver et clairement j’allais me battre à ses côtés sur ce sujet. Après ma promesse de rester à ses côtés nous avions continuer à parler et c’est alors qu’elle avait dit un mot de trop pour moi. J’étais donc stationné entrain d’y faire la morale.

« Puisque pour le moment c’est le mieux que tu puisse faire, je vais le prendre! »

Dis-je en m’étant adoucis un peu quand même. Je reprends le volant et comme nous étions proche de la maison, j’étais déjà entrain de garer la voiture.

« Bon nous y sommes… t’es prête? »

Fausse question, car dans tous les cas elle n’avait pas le choix de me suivre. Je voulais juste lui donner l’impression d’avoir encore un minimum de contrôle.

Harlow ne savait plus trop ou se mettre, enfin elle n’Avait pas le choix, la voiture de Marshall, mais dans sa tête ça tournait en rond et malheureusement contrairement à l’alcool, la dépense au jeu, on est totalement conscient quand ça foire, dans le sens ou elle avait toute sa tête en ce moment et donc ou ça complexifiait le tout. La culpabilité à son comble, la honte, l’orgueil, enfin aucun de ses défauts n’étaient répondus en ce moment. Elle se sentait tellement mal, mal d’avoir rejouer, mal d’avoir mentit, mais surtout mal d’avoir été surprise par Marshall dans son vice. Harlow ne s’était jamais plains de son ex et surement que ses proches pensaient qu’elle avait aussi bien réussit son deuxième divorce que son premier et donc ce n’était pas du tout le cas. Enfin, elle en faisait de l’insomnie, mais bon oui elle gardait ça en elle, parce qu’elle ne voulait pas les inquiéter. Elle ne voulait pas que les hommes de sa vie s’inquiètent pour elle.

« De toute façon elle a 2 ans, tu veux que je lui dise quoi ! C’est complètement stupide ! Marsh, je ne suis pas ton employée, et je n’ai pas les moyens de les payer tes avocats qui coutent un prix de fou ! Dit-elle en souriant un peu, elle aurait vraiment aimer pouvoir se payer ça, mais malheureusement ses quelques économies, étaient déjà dépensés dans le casino depuis sa rechute et même plus au final ! « Mais oui, je vais te raconter, mais disons qu’il est responsable de mon besoin de rejouer, pas que lui, j’aurais dû être plus forte, mais bon. »

Harlow baissa la tête et dit doucement « De toute façon, s’il me prend ma fille ou mes gars, je ne vois plus ce que je ferai ici » bon sans le dire, c’était dit, elle avait plus marmonné que dit fort, mais elle finit par se faire disputer et faire faire la morale ! « Oui pour le moment je ne peux pas faire plus » dit-elle en le regardant, puis une fois stationné, elle regarda la maison et eut soudainement un vertige.

« Je peux ne pas être prête ? » dit-elle en le regardant, complètement paniquée soudainement ! « Il y a quelqu’un ? je veux dire…je…j’ai déjà honte, je veux pas plus encore ! » Dit-elle en soupirant, elle s’écrasant dans son dossier, oui il lui faudrait un pied dans le cul pour retrouver son courage ! « Tu peux venir me reconduire chez moi Marsh ? Je me sens pas bien ! » bon c’était le sterss qui embarquait et clairement qu’elle n’avait pas trop manger ni bu pour jouer aujourd’hui !

Ce que me disait Harlow en ce moment me mettait dans une certaine colère et je devais tout faire pour me contrôler. Comment c’était possible d’en arriver à être un aussi gros connard et d’agir ainsi. J’avais vraiment cru que son divorce se passait bien et je constatais à regret que ce n’était pas le cas ce coup-ci. Je me faisais donc une promesse que s’il voulait s’amuser, on allait s’amuser à deux. Clairement, il n’était pas prêt pour la suite s’il continuait à la faire chier. Je lui jette un regard furtif, car je conduisais et lui dis d’une voix douce.

« Quelqu’un a parlé d’argent ici? »

Harlow était pratiquement de la famille, alors j’allais la défendre bec et ongle. Elle avait raison sur un truc, j’avais de très bons avocats à la compagnie. Disons que tu ne montes pas une entreprise comme la mienne sans te faire un ou deux ennemis au passage. Si tu ne veux pas te faire bouffer dans ce milieu, tu te dois de bien t’entourer. C’est ce que j’avais fait tout simplement.

« Arrête de te taper sur la tête Harlow Olivia Lockhart tu m’entends… Te taper dessus n’aidera en rien et ne sera pas constructif! »

Je sens mon cœur se serré lorsqu’elle me parle de ses enfants… Je lui fais un sourire qui se voulait rassurant. « Alors faisons en sorte que ça n’arrive pas! »

Une fois rendu à la maison, je lui avais demandé si elle était prête. C’était par principe que je l’avais fait, car c’est hors de question qu’elle ne rentre pas dans la maison. Je savais que Lizzie nous y entendait avec le café.

« Même pas en rêve Harlow, tu viens dormir chez nous ce soir. La seule qui est au courant et qui a besoin de l’être c’est lizzie, car elle nous a préparé le café. On va aller s’installer dans mon bureau, on sera tranquille et confortable! »

Je lui prend quand même la main pour lui donner du courage et fini par entrer dans la maison pour retrouver la femme de ma vie!

Harlow vivait un divorce pénible, mais son plus grand défaut étant sa fierté, bien sûr qu’en ce moment ça lui jouait encore des tours. Pourtant, ils avaient un deal Marshall et elle, mais elle avait tellement l’impression de tout foiré en ce moment, toute sa vie, sauf son travail était mauvaise. Enfin, quand elle avait les trois monstres, elle ne pensait pas du tout au jeu et fort heureusement. Elle savait ses enfants bien et en sécurité ! « bah euh moi Marsh, je ne peux pas profiter de tes avocats » Dit-elle moins sur d’elle soudainement, parce que clairement il ne comptait pas l’a faire payer. « Merci beaucoup Marshall vraiment » Dit-elle en souriant un peu, premier vrai sourire, elle avait une chance de se battre sérieusement.

Elle se voyait déjà avec un avocat commis d’office, ou encore avec une grosse facture, parce que si on regarde son salaire, pas sure qu’elle y aurait droit, donc bon une facture de plus ! Alors qu’elle se tapait sur la tête, qu’elle regrettait, mais en se flagellant, voilà donc que Marshall nomma son nom en entier, elle se sentit de nouveau comme un enfant !

« Oui je t’entends, d’accord Marsh, désolé je vais faire attention » Dit-elle comme une gamine fautive, avec une petite voix qui regrettait. Harlow lui souria un peu, bien heureuse, qu’il ne l’a reprenne pas là-dessus. « Oui, ils sont ma vie » Dit-elle en reprenant un peu d’espoir, voilà donc qu’ils arrivèrent chez Marsh et elle prit un peu panique quand même !

Alors qu’Harlow se mit un peu à stresser, elle avait essayer d’esquiver la maison de Marsh, la conversation, les gens ! « Quoi comment ça ? Je vais bien et je n’ai même plus de voiture, elle est là-bas » Elle se sentit vraiment stresser, mais elle suivit Marshall sans lui lâcher la main, c’était le courage qu’elle avait besoin.

Lizzie était dans la maison et elle avait envoyer ses 5 plus grands dehors s’amuser, et le bébé de 1 an dormait en ce moment, alors pour ça, ils ne seraient pas déranger. Elle souria, et venu embrasser son homme, "Bonjour le plus bel homme de la terre" donne un bec sur la tête de la petite protégée de Marsh, qui regardait le sol soudainement. Elle lui releva le menton ! « Dans la vie, on peut vivre sur des regrets ou se remonter les manches quand il se passe quelque chose pour éviter que ça se reproduise ! Je vous ai fait du café, j’ai envoyer les grands dehors et le bébé fait dodo, si vous avez besoin de moi j’irai finaliser la collation pour les enfants et j’irai dehors ! Harlow, je suis ravie que Marsh t’ait retrouver, parce que je n’aurais pas aimer te revoir comme l’autre fois. Nous t’aimons ma puce » dit-elle en souriant doucement, Harlow regarde Lizzie « Merci beaucoup Lizzie, oui disons que j’ai vraiment honte, mais là il faut rebondir là-dessus et je dois aller raconter ce qui selon moi m’a fait rechuter, pour éviter que ça arrive encore. »

Lizzie les laissa aller dans le bureau et leur amena leur café et du refill dans un thermos de café. « Allez voilà, avec des pâtisseries fraîchement sortie du four, bonne conversation les deux » Dit-elle en souriant, bon elle ne savait pas que Harlow restait pour dormir, mais elle serait assurément en accord, pour la protéger d’elle-même, en ce moment elle en avait besoin !

J’avoue que j’avais cru qu’Harlow rechigne un peu plus à ce que je laisse les avocats de la compagnie s’occuper de son divorce. Il va de soi que je ne pouvais pas faire ça avec tout le monde, car la compagnie allait être en faillite. Toutefois, pour elle je serais prêt à pas mal de chose. Dans tous les cas, si ce n’est pas eux qui prenaient la cause, j’allais moi-même lui payer un avocat. Il faut dire que je suis plutôt en moyen et surtout bien entouré. C’était tout simplement hors de question que Harlow perde sa petite-fille, c’est un non-sens! Son sourire ne m’avait pas échappé… J’en déduis que je venais de lui apporter une petite lueur d’espoir donc elle avait besoin.

Par la suite, j’avais donc disputé Harlow comme une gamine. Il faut dire qu’en ce moment je croyais bien que c’est ce donc elle avait besoin.

« Merci! »

Dis-je lorsqu’elle me promet de faire attention. J’avais bien entendu dans sa voix qu’elle avait l’impression d’avoir gaffé. Je lui avais promis une chose, c’était de me battre avec elle et croyez-moi ce n’était pas des paroles en l’air.

Je sentais qu’elle paniquait, mais la laisser repartir n’était pas une bonne idée. En plus, je me doutais qu’elle allait essayé de retourner au casino pour reprendre sa voiture. Elle serait beaucoup trop proche du danger selon moi. Il était beaucoup plus sage de la garder à la maison. Je lui tiens fortement la main pour rentrer, sentant qu’elle en avait besoin, n’ayant même pas pris la peine de répondre à son faux argument. J’embrasse ma belle Lizzie qui m’accueille et lui sourit. Comment pouvait-elle être aussi jolie même en vêtements d’intérieurs, je me le demandais toujours.

« Bonjour à la plus belle femme de la terre! »

Dis-je sans gêne! Je la laisse faire son petit discours à Harlow. Cette femme était tout simplement parfaite. Je remercie évidemment Lizzie et vais m’installer confortablement dans mon bureau. Une fois installé, je pose un regard rempli d’empathie envers Harlow, mais un regard qui en disait long.

« Maintenant, je souhaite que tu m’expliques Harlow. Je ne veux pas de mensonges et encore moins de détour. On doit trouver ce qui a cloché cette fois pour éviter que ça se reproduise à nouveau! »

Harlow en ce moment ne se sentait pas de trop s’obstiner, probablement que pour ça elle reviendra à la raison dans quelques jours, mais pour le moment elle n’avait pas envie de se battre, pas du tout, elle avait envie de revoir le positif. De ne plus toujours craindre quand son ex vient reporter sa fille de trouver des papiers légaux ou autre chose ! Cependant, en ce moment, ce petit espoir d’être défendu par un bon avocat, lui avait apporter un sourire, un peu d’espoir. Bien sûr qu’en même temps les avocats de Marsh ne sont pas dans le droit familiaux, enfin, elle ne pensa pas à ça pour le moment.

Puis Marsh l’a disputa comme un enfant, mais oui ça avait eu l’effet escompté et donc ça avait fait en sorte que non elle n’avait pas poursuivit son autoflagellation. Elle lui avait fait une vraie promesse et non ne comptait pas du tout lui mentir !

C’est alors qu’elle sentit la panique montée en elle, elle avait donc essayer clairement et longuement de repartir aussi vite. Bon oui bien sûr que non ça ne fonctionnait pas du tout parce que Marsh comptait avoir cette discussion, mais surtout lui avait annoncer qu’elle dormirait ici ! C’est ainsi qu’une fois de plus, Marshall agit comme pour un enfant, mais en ce moment c’était ce qui était nécessaire et surtout plus qu’utile. Elle avait donc la main dans la sienne.

Puis elle souria un peu en voyant Marsh et Lizzie s’embrasser ! Lizzie avait sourit à son homme et profiter de son baiser pour flatter doucement sa joue. « Tu es si beau » C’est ainsi qu’elle fit son discours à Harlow, puis Harlow avait bien sûr comprit. « Je crois que tu seras pris avec moi ce soir et cette nuit Lizzie, Marsh refuse que je reparte » Elizabeth souria « Alors c’est parfait, après la collation j’irai alors préparer ta chambre ma puce » Dit-elle en lui souriant, puis servant le café et repartit vaquer à ses occupations.

Les voilà donc les deux installées dans le bureau, elle se sentait comme une adolescence qui se faisait prendre en défaut, bien sûr que c’était compliqué et surtout rien de simple dans cette situation. Elle prit une très grande respiration.

« Oui d’accord, alors bon tu sais que depuis peu on est séparer Chuck et moi. Notre séparation est à cause qu’il m’a trompé avec une femme et je ne l’ai pas accepté. Dans le but que Emmalie ne souffre pas du divorce, nous avons essayer de nous entendre. Cependant, depuis quelques semaines, Chuck me reproche de brainwasher le cerveau de Emma, il dit qu’elle pleure toujours, qu’elle me demande, qu’elle fait des caprices. Il m’a demandé qu’on sépare la garde différemment 2 semaines, 2 semaines, j’ai refuser parce que je ne veux pas laisser Emmalie pendant 2 semaines dans cette souffrance. Enfin je ne sais pas ce qui se passe, je sais que Chuck aime sa fille, mais je m’inquiète, je prend des nouvelles à la garderie de ma fille. Cependant, dernièrement, il veut qu’on fasse la transition avec elle au parc, supposément que chez moi elle sent que je déteste sa greluche. Puis quand il s’est mit à me menacer de demander la garde complète et tout ça, je me suis remise à jouer, sachant que je ne pourrais pas me payer les mêmes avocats que lui et que donc avec ma dépendance au jeu, la faillite et tout ça, il pourrait finir par avoir sa garde si un juge était contre moi, je…je panique depuis. J’ai commencer à jouer 1 à 2 fois semaine, puis maintenant c’est chaque fois que je ne travailles pas de soir ! » Dit-elle en regardant ses mains, rentrant involontairement ses ongles dans sa peau !

Son petit sourire, je ne l’avais pas manqué! Il m’avait bien sûr apporté un petit réconfort, car j’avais senti que j’avais atteint ma cible. S’il fallait que je paye son avocat de ma poche, je le ferais. Pour la simple et bonne raison que Harlow c’est de la famille pour moi et Lizzie. Je ferais la même chose si c’était Hayden ou Duncan qui serait dans cette situation délicate. Évidemment, ce ne sont pas des avocats en droits familiaux, mais ils auraient sans doute des collègues à nous référer. Disons que je n’étais pas inquiet pour ce genre de détails en ce moment.

Une fois rendu à la maison, je partage ce petit moment de tendresse avec ma femme. Malgré nos plus de 40 ans de couples au compteur, je l’aimais comme au premier jour. « Et vous aussi madame Macdonald! » J’avais bien sûr laissé l’espace à Lizzie pour parler à ma protégée. Même si m’attendais à ce genre de réaction, j’étais soulagé qu’elle le prenne comme ça! « Merci ma belle! »

Puis une fois installé dans mon bureau. Je l’avais donc incité à m’expliquer ce donc il en retournait. J’écoute attentivement son explication pour sa rechute. Évidemment, je fais attention à garder un visage impassible pour qu’elle ne se sente pas jugé. Ce n’est qu’une fois qu’elle a terminé que je décortique doucement ce qu’elle venait de me dire dans ma tête. Toutefois une question me brûlait les lèvres, malgré toute l’empathie que je ressentais pour elle. Je lui mets la main sur la sienne, mais la regarde dans les yeux.

« La seule question que je me demande. Pourquoi tu n’es pas venu me parler Harlow? On avait une entente toi et moi non? »

Bien sûr que ça avait quand même été soulageant pour celle-ci en ce moment de savoir que Marshall allait l’aider, bon en ce moment l’obstination était terminée, mais surement que quand elle se sentirait moins mal, moins coupable, bref elle finirait par dire que ça n’avait pas de sens du tout. Voilà donc qu’elle ne savait pas du tout vers quoi ses pensées allaient, ça tournait beaucoup dans sa tête. En plus, elle devait bien sûr se douter que non jamais Marsh et Lizzie lui donneraient raison pour l’avocat !

Voilà donc que Harlow avait un peu sourire, peut-être qu’un jour, elle vivrait ce genre d’histoire elle aussi, mais bon le moment non pas du tout, elle avait ses trésors par contre. Lizzie avait sourit à l’amour de sa vie, qui aurait pu croire que deux personnes rencontrés à l’université donnerait naissance à 6 enfants, qui à leur tour donnerait naissance à 10 petits-enfants pour le moment. Lizzie lui souria doucement « Ça me fait plaisir mon homme, de toute façon c’est la famille » dit-elle en repartant faire ses choses !

Voilà donc que Harlow était assise qu’elle avait donc tout de suite tout déballée, elle ne voulait pas du tout, alors que Marsh finit par poser sa main sur la sienne, elle le regarda, et puis face à sa question elle baissa les yeux ! « Je croyais pouvoir tout gérer, je ne pensais pas que ça allait me faire retomber. Et puis après ma première soirée, je pensais arriver à me contrôler et la honte, la culpabilité tout ça est arrivée, c’est aussi pour ça que je t’ai ignorer et que je t’ai éviter. Oui on en avait un je m’excuse de ne pas avoir tenu notre entente » Dit-elle en sentant de nouveau ses larmes !