Cela faisait quelques semaines que tu n’avais rien écrit et cela était dur pour toi, ce n’était pas faute d’avoir essayé et de te forcer. Rien y fait. Rien ne te viens et aucun de tes écrits te satisfait. Tu as passé les dernières semaines à te forcer et essayer de trouver une quelques onces de motivation et la seule chose de productive qui est sortie était de te doucher chaque jour et d'aller dans ton coin favoris, assez loin de chez toi. Même comme ça, les écrits étaient pourris à tes yeux. Combien de feuilles as-tu jeter ? Combien de word as-tu remis à blanc ? Tu t’étais remis en question à plusieurs reprises. Es-tu encore frais pour sortir le dernier tome pour passer à un autre univers ? Es-tu encore à la page pour sortir des livres alors que tu atteins bientôt la quarantaine ? L’écriture est toute ta vie et tu gagneras ton pain en remplissant des bouquins et des salles pour des dédicaces. Pourtant, ton téléphone retentit chaque heures de la journée et aucune réponse de ta part, tu savais qu’il n’y a qu’elle pour t’embêter afin d’avoir un manuscrit, sauf que tu n’avais rien à lui donner si ce n’est que de demander un délai supplémentaire comme les mois précédent. Cela faisait une semaine que tu n’avais pas donné de nouvelle à la jolie rouquine, mais qui pouvait être chiante par moment. Pourtant, tu prends plaisir à la rendre folle.

Tu avais commandé à manger par flemme de te préparer quelque chose et si tu allais presque répondre à la blonde par erreur, tu as vite vu son prénom en majuscule pour lui offrir ta messagerie à la place en rigolant derrière ta barbe de quelques jours. Tu récupères ta commande en mangeant devant les réseaux sociaux puisque tu avais du temps à perdre et lorsque tu finis ton repas… Tu entends une personne s’en prendre sévèrement à ta porte en entendant la voix de la rousse. Elle était vénère de s’être déplacée et hors de question de faire déplacer les pompiers. Tu t’avances vers la porte et l’ouvre entre deux pour voir une rouquine toute rouge de colère. “Pas nécessaire de faire déplacer les pompiers pour si peu… C’était juste une blague, détends-toi.” avoues-tu en te décalant pour la laisser entrer dans ta demeure mal rangée. Tu t’es laissée un peu trop aller et le bordel à l’intérieur de ton domicile en montre la preuve. “Tu viens proposer ton aide pour aider à faire le ménage, c’est ça ? Je ne savais pas que tu étais autant aimable.” fis-tu en avalant ton rire moqueur en posant ton regard sur elle en fermant derrière elle.