Épuisons la bête - Deliah

Je m’ennuyais aujourd’hui. Mes amis et les membres de ma fratrie étaient pas mal tous soit à l’école, soit au travail. En principe, je devrais aller en cours ce soir, mais comme j’y allais pas mal à mon rythme, j’hésitais encore à y aller. La température était encore agréable à Los Angeles. Avec un petit gilet on s’en tirait bien à la plage. C’est quand même ironique, car lorsqu’on regarde sur la plage, il y a masses de touristes qui eux sont en maillots de bain à profiter de la « chaleur ». Je me rappelle que dans mes souvenirs, ce clash entre les locaux et les touristes.

J’avais donc décidé de venir jouer avec mon chien à la plage. J’avais enfiler un short et un t-shirt et par-dessus j’avais mis un gilet léger. J’étais plutôt confortable alors c’était parfait. Casper dépensait son énergie et moi ça m’amusait. Je savais que Casper me protégeait pareil même si on s’amusait comme ça.

Il me ramène à nouveau son jouet et cette fois je lui lance dans l’eau. Avec sa bonne humeur contagieuse, il me la ramène provoquant un rire chez moi…

Delia était venu du Mexique de façon solitaire et autonome, puis après avoir coucher dans un hotel elle c’était clairement imposé dans la villa de son père. Encore à ce jour, son père ne savait même pas quel était son prénom et c’était parfait ainsi, elle lui dirait quand il prouverait qu’il le méritait et nous en étions très loin. Bien sûr qu’elle s’ennuyait de certains membres de sa fratrie, de sa mère et de son oncle de cœur, parce que ça restait que c’était la première fois qu’elle était depuis aussi longtemps séparés d’eux. Bon son père n’avait pas du tout été sympathique avec elle à son arrivé, mais elle en était habituée, elle savait que même dans la rue, il ne la reconnaitrait pas, elle était une femme, et sa progéniture, aucune chance que ça ait de l’importance pour lui !

Delia avait donc mit une petite robe soleil, la température ressemblait à son Mexique natale en ce moment, il ne faisait pas vraiment froid encore ! C’est alors qu’elle se faisait bronzer et elle vit un chien se ruer dans l’eau pour ramener le jouet à son maître, elle rigola doucement et le regarda s’amuser, il avait l’air de bien profiter du moment tous les deux. « Il est vraiment beau ou belle » Dit-elle en lui souriant doucement, elle n’en avait jamais eu un à elle ! Bon bien sûr que son accent anglophone était puissant, parce qu'elle parlait naturellement une autre langue, mais on l'a comprenait très bien.