Help SVP - Hadès

Kelley-Ann était en ce moment en train de travailler et bien que normalement elle discutait avec tout le monde sans trop se poser de questions, là c’était une recrue et elle n’avait rien contre eux, mais elle n’était pas non plus un psychologue et elle aimait beaucoup discutert de tout ça, mais entendre la nouvelle génération se plaindre de truc, alors qu’elle avait vécu largement plus difficile comme rookie c’était tout simplement enrageant.

Avant de voir rouge ou encore toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, elle essayait de voir qui pouvait la sauver, elle ne savait clairement pas quoi faire, même le téléphone refusait de la sauver à croire que le karma se moquait D’elle en ce moment ! Elle se concentra donc sur la discussion, faisant quelques tâches, quand un client débarqua, elle ne le connaissait pas, nouveau p ompier ? nouveau paramedic ou policier ? peut importe ou juste quelqu’un d’autre majeur, elle en avait marre et donc lui inventa une histoire, lui racontant de la salade et partie vers la personne ! « Hey salut ça va ? Faites semblant que vous me connaissez s’il vous plait » Dit-elle en murmurant à côté, sans même avoir regarder si elle l’a connaissait, ça pourrait être Stella qu’elle n’y aurait pas porter attention, ça donnait une idée !

Hadès se sentait mieux depuis quelques temps. Son cancer le laissait un peu en paix. Et pas fictivement comme il le pensait la dernière fois quand il était aller se prendre un café chez Plume… Non, là ça faisait plusieurs jours qu’il retravaillait et donc, une envie de boire un bon whisky lui faisait envie. Mais me direz-vous, il avait tout ce qu’il lui fallait chez lui ou dans son Club, non ? Oui, sauf que pour le coup, le patron n’avait pas envie de boire seul. Il voulait une ambiance particulière. L’ambiance d’un pub. C’était conviviale, et il pouvait discuter avec le barman. Pas forcément pour raconter sa vie ou ses malheurs, juste comme ça.

Alors il prit la direction du seul pub qu’il connaissait dans le quartier centre de L.A. Entrant, il fut soudainement dérouté, mais ne montra rien, comme d’habitude, car une femme à la peau chocolat arriva vers lui. Et lui parla. Qui était-elle ? Il s’en fichait. Mais vu sa demande, le côté joueur et manipulateur d’Hadès ressortie alors. Toujours habillé de son costume noir, il arqua un petit sourire, presque sincère. Faisant un « oui » de la tête pour lui faire comprendre qu’il avait comprit son message.

« Bonjour, comment vas ma nièce préférée ? Cela fait longtemps que l’on ne sait pas vu. »

Oui, bon, il n’avait pas trouvé mieux. Sachant qu’il n’était pas un habitué du pub, il n’avait pas trouvé autre chose. Bizarre ? Parce qu’elle est noire et lui blanc ? Allez savoir, son « frère » avait peut-être été adopté ou ils n’avaient simplement pas le même père.

« Je voulais de tes nouvelles, alors me voilà. Et si tu me servais un verre ? »

Kelley-Ann étant une ancienne policière, elle avait l’habitude de répondre avec tact à des hommes, mais là cette recrue policière était tenace, il se mettrait dans le trouble, mais étant employé ici et pas dans la rue, elle ne pouvait pas juste être un air bête, c’était le pub de sa meilleure amie et de son autre meilleure amie qui était décédé à ce jour. Disons que ce n’était pas facile tous les jours et là elle avait clairement profiter de la présence de ce nouveau client, espérant vraiment qu’il embarquerait dans sa demande et qu’il allait l’empêcher de recommencer à lui parler.

Après bien sûr qu’elle aurait aimer quelqu’un qu’elle connaissait pour ne pas jouer un jeu, mais là elle n’Avait clairement pas envie de lui parler et donc oui elle se concentrait quand même sur cet homme. Un homme d’un certain âge, il avait clairement son charme et il dégageait quelque chose d’exceptionnel. Bon elle ne savait pas s’il allait lui faire plaisir ou elle aurait à se confondre en excuse de s’être tromper. Quand il lui avait fait signe qu’il avait compris elle avait soulagé et s’était dirigé vers lui plus loin.

« Bonjour mon oncle, oui en effet, je suis très heureuse de te voir »

Dit-elle en souriant doucement, pour elle ça ne dérangeait pas vraiment sa couleur de peau, parce que ses parents avaient des nationalités différentes et donc cela faisait en sorte que son père était blanc et sa mère hawaiienne, alors il aurait pu être son vrai oncle biologique de la part de son père. « Avec grand plaisir qu’est-ce que je peux te servir ? » Demanda-t-elle en lui souriant tout doucement, comme si elle retrouvait son oncle pour vrai !

Hadès jouait le jeu totalement. Pourquoi ça ? Simplement car c’était un être joueur et malicieux. Mais aussi hautement manipulateur. De plus, ce genre de « jeu » pour échapper a quelqu’un de gênant ne lui arrivait pas très souvent. Alors autant profiter du moment présent. S’arquant d’un sourire sincère et chaleureux, il suivit la jeune femme, dont il ignorait complètement le prénom jusqu’au bar pour s’asseoir au bar, alors qu’elle passait derrière.

« Hum… Si tu avais une bonne marque de whisky, ça m’arrangerait grandement. »

Tranquillement, il observa le pub dans lequel il venait pour la première fois. Habituellement il se rendait au Winky Whisky, mais là il avait eu envie de changer d’ambiance. L’observant alors lui servir son verre, il la remercia d’un signe de la tête pour amener son verre à ses lèvres. Putain que la morsure de l’alcool lui faisait du bien à l’âme… Lui qui avait du arrêter de fumer à cause de son cancer… Ca lui manquait terriblement. Bien qu’il n’ait jamais été un gros fumeur. Finalement il reposa son verre et reprit la parole.

« Alors raconte moi un peu ta vie. Que ce passe-t-il en ce moment pour toi ? Je veux tout savoir. Quand j’ai appelé tes parents, ils ne m’ont pas trop donnés de nouvelles. Alors je suis venu les chercher moi-même, haha. »

Kelley-Ann ne connaissait pas du tout l’homme et l’ironie était complètement présente parce que bon elle aurait pu tomber sur n’importe qui qu’elle connait, mais non. Voilà donc que cet homme là avait embarquer dans son jeu pour son plus grand soulagement parce que le jeune homme à qui elle parlait, enfin qu’elle écoutait avait arrêter.

« Bien sûr toujours du bon whisky, nous savons recevoir les gens » Dit-elle en rigolant un peu, elle sortie la carte des Whisky qui coûtait bien cher, bon elle ne lui ferait pas payer et allait le faire pour lui. Une fois la sorte confirmer, elle sortie la bouteille lui montrant pour valider la sorte et ensuite lui versa doucement. Elle souria en le regardant !

Elle devait quand même faire attention à ne pas trop dévoiler sur sa vie, il restait un parfait inconnu à ses yeux, bien que sauveur ! « Oh tu sais la routine, entre le bar ici, les enfants, heureusement que j’ai Martin pour les enfants, au moins ils vont chez leur père 1 semaine sur deux, d’ailleurs il y sont. De toute façon, mes parents aussi sont sur leurs petites bulles, avec les plus jeunes qui ne sont pas de tout repos, souvent il m’appelle, Kelley pourrais-tu nous aider ave cça ou ci. Et toi ça va ? » Dit-elle en souriant !

Hadès regardait tournoyer le liquide ambré dans son verre. Il avait choisi, avec l’aide de la jeune fille, un alcool qui le satisfaisait amplement. Il lui souriait alors d’une tendresse dont il n’avait fait preuve qu’une fois dans sa vie. Avec Darius. Après tout, il devait donner le change et se comporter en oncle aimant. Mais d’un autre côté, adopter cette posture lui faisait du bien. Ironiquement, il se sentait un peu moins seul en se disant qu’il faisait « partie » de la famille de la jeune fille. Il aimait beaucoup ce jeu auquel il jouait avec la demoiselle. Bien sûr qu’elle n’allait pas lui raconter sa vie en large et en travers, après tout, ils ne se connaissaient pas. Mais il était toujours amusant pour lui de connaître de nouvelles informations, même fausses, sur quelqu’un. Lui si curieux de nature et que les informations importaient énormément.

Apparemment, elle avait des enfants. Un instant, il se demanda ce que ça ferait d’être grand-père. Voir même parent tout court. Lui n’avait encore jamais connu cela. Pour simple et bonne raison que comme les animaux, il n’aimait pas les enfants, qu’il trouvait encombrant. Mais s’était toujours interrogé sur le bonheur manifeste des parents à avoir des enfants qu’il voyait autour de lui.

C’est alors qu’il soupira. C’était à son tour de parler. Mais là, le maniaque du contrôle qu’il été n’avait pas envie de contrôler son image. Pas avec elle. Si attentionnée envers son client et souriante. Ca lui faisait un bien fou. Lui si seul et si froid avec les gens qui l’entouraient. Alors il décida de dire la vérité, sans se morfondre, bien sûr.

« Tu te souviens, au début de l’année, je t’ai dis que j’étais malade… N’est-ce pas ? Eh bien… J’ai décidé d’arrêter de jouer au chat et à la souris avec mon cancer… Je vais arrêter de le cacher à mes proches, et je vais me soigner convenablement… Même si j’exècre cette idée. »

Il avait parlé sans regarder la jeune femme dans les yeux. Son regard était un peu triste, résigné. Il devait voir son oncologue prochainement pour en discuter. Dire que c’était une rencontre fortuite avec un médecin dans un coffee shop qui l’avait fait changer d’avis… Les inconnus avaient un pouvoir étrange. Il but une gorgée du whisky, puis remonta son regard sur la jeune fille, lui souriant tendrement.

« Sinon, tout ce passe bien. Même si j’ai du mal à travailler tous les jours, je continue à gérer le Styx comme je peux. Je vais sûrement devoir embaucher un bras droit. Cette idée ne m’enchante pas vraiment. Ce night club c’est comme mon bébé. Je n’aime pas le savoir entre les mains de quelqu’un d’autre. »

La jeune femme ne devait pas connaître son night club. Vu qu’il était entièrement interdit aux femmes, même dans ses employés. Mais elle pouvait aussi le connaître de nom. Car le Styx était le night club gay le plus connu de la ville de Los Angeles.

Kelley-Ann était reconnaissante qu’il l’ait sauvé alors oui elle comptait bien le remercier de tout ça, alors oui elle avait sortie sa meilleure carte de whisky, bon elle avait bien sur espérer qu’il ne prenne pas les plus chers, parce que bon au final c’est elle qui allait le payer et certains lui aurait couter la journée de travail, mais heureusement il avait été plutôt raisonnable, un bon whisky de qualité, mais pas le plus cher et rare du monde !

Kelley-Ann étant une ancienne pompière, ne dévoilait bien sûr pas de renseignements trop personnels bien sûr pour la sécurité de sa personne, mais aussi pour celle de ses enfants ! Kelley-Ann n’allait clairement pas prendre la chance que sa famille soit en danger. Kelley n’avait que 2 enfants, mais elle n’en voulait pas plus que ça non plus, parce que entre le bar et les enfants s’étaient assez ardu à gérer, surtout qu’elle était séparé.

Elle l’écouta, que ce soit vrai ou pas, elle le fixait et le regardait avec un sourire, elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait envie de serrer cet homme dans ses bras, comme l’oncle qu’il prétendait être pour elle. « Oui je me souviens, je crois que c’est une très bonne idée qu’on puisse profiter d’être là, mais surtout qu’on puisse bien t’accompagner là-dedans. Il est important d’être entouré pour vaincre un cancer ! » Dit-elle en souriant, déposant doucement sa main sur la sienne avec bienveillance.

Elle continue donc de l’écouter attentivement, elle ne voulait pas qu’il se sente gêné de cette situation et pourtant, si c’était vrai, elle était sincère dans ce qu’elle disait, alors oui bien sûr que cela était très triste, mais un cancer se vainc toujours mieux en famille. Bon pour Sarah, nom qui apparaissait sur la façade et qui était sa meilleure amie avec la propriétaire des lieux était morte de maladie comme le cancer, malheureusement, cette histoire était à ne pas raconter !

« Bon au moins, mais il faudra que tu prennes du temps pour toi, on le sait tout les deux que vaincre la maladie demande de l’énergie et du temps, il faut que tu sois en forme ! Je crois que ce ne serait pas une mauvaise chose, regarde ici Stella, mon amie propriétaire est enceinte et elle n’a pas le choix de me laisser plus de place ! Oui je comprends, mais tu dois trouver quelqu’un qui fera ses preuves et ses marques ! » Elle connaissait de nom bien sur, comme toutes personnes qui travaillent dans un ûbar, d’ailleurs, elle avait toujours trouver ça complètement sexiste un bar ou on interdisait un genre, parce qu’elle aurait pu avoir des amis gay et vouloir sortir avec eux et les lesbiennes aussi auraient pu s’y retrouver, enfin, elle ne le dit pas quand même, elle était bien élever !

Hadès releva le regard de son verre dont il venait de boire une gorgée. Il fixa la demoiselle quelques instants, l’air troublé. C’était très rare qu’il fasse voir cette facette de lui-même à quelqu’un. Mais Hadès était fatigué, de plus en plus fatigué. Il se sentait tellement seul. Puis, il regarda la main que la barmaid venait de poser sur la sienne, tendrement. Sans arrière pensée. Ce qui lui fit un électrochoc. Il avait à présent envie de pleurer, mais contrôla cette envie d’une main de maître. Là, tout de suite, il aurait eu envie de pleurer dans les bras d’Ezeckiel. Son ex-compagnon le plus récent. Il avait compté pour lui, mais il s’y était mal prit dans leur relation et ayant un caractère proche, les deux ne se complétaient aucunement. Ils n’étaient pas fait pour être ensemble, par contre, le dirigeant de casino était resté proche de lui. Il avait envie de l’appeler, mais quelque chose en lui s’y interdisait… Car lui dire rendrait la nouvelle plus réelle. C’est alors qu’il soupira.

« Merci pour ton soutien… Mais je crois que je n’aurais que celui du côté de ton père de la famille… Avec Zeus, mon autre frère, nous sommes en froid depuis dès années. Par sa propre faute, lais il est trop égoïste pour ne serait-ce s’excuser… Ah… »

Rien que penser à Zeus, son sang s’enflammait. Il l’exécré au plus haut point, tout comme ses deux parents. Mais alors il calma la colère qui semblait commencer à s’encrer en lui, pour retomber, l’air épuisé sur son tabouret de bar. C’est alors qu’une douleur fulgurante lui traversa le poumon, lui coupant le souffle et le fit doucement gémir en grimaçant. Il respirait le plus lentement possible, pour éviter d’autres douleurs.

« Je suis vieux. Vieux et seul, je commence à plus en plus m’en rendre compte, tu sais… Et ce n’est guère appréciable. »

Kelley-Ann ne savait pas si cet homme lui racontait la vérité ou non, tout comme elle qui n’était pas à 100% franche, bon oui elle avait des enfants, bien sûr que oui. Après, elle ne le connaissait pas, mais il semblait vraiment sincère, sinon il était un sacré comédien à réussir à jouer avec tout ça. C’est alors qu’elle voulait, à présent, juste lui faire comprendre que oui il n’était plus seul et qu’elle était là. Enfin,oui elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait envie d’offrir du support, du soutient à cet homme, cet inconnu, qui répondait au nom de Hadès.

« Ça me fait plaisir, tu sais, il est têtu, mais moi tu pourras toujours compter sur moi et comme tu sais, je travailles ici à temps plein, mais si tu as besoin de parler, de réconfort ou juste d’exploser tu viens ici et je vais être là pour toi ! »

Dit-elle en souriant et là elle était totalement sincère, elle ne savait pas du tout ce qui en retournait, enfin elle ne les connaissait pas, donc ne pouvait pas prendre part d’un bord ou de l’autre. Oui enfin, c’était difficile, dans une histoire il y avait toujours deux côtés et c’était important d’y porter attention à ça ! « Ça va ? » dit-elle en le regardant, après tout elle était une ancienne policière, alors oui ça faisait en sorte qu’elle avait vite changer d’air en le voyant et en l’entendant souffrir !

« Tu n’es pas seul, je suis là et tu peux compter sur moi, j’ai envie de découvrir et de t’accompagner là-dedans tu peux compter sur moi je te le dis. » Dit-elle en lui souriant, qui sait, quand ils se connaitraient mieux, elle lui présenterait assurément ses deux enfants !

Hadès avait posé sa main libre sur le poumon qui le faisait souffrir. Appuyer ainsi sur la douleur ne faisait rien. Mais c’était un simple réflexe. Alors il resta quelques longues secondes à respirer lentement mais sûrement, histoire d’attendre que la douleur se rendorme. Il se détestait dans ses moments là. Alors il regarda la jeune femme en lui souriant tendrement.

« Oui, ça va. Une douleur, mais ce n’est rien. »

Finalement, il lâcha son poumon, pour reprendre le verre en main, faire tourner le liquide à l’intérieur et en avaler quelques gorgées. Ecoutant la jeune femme, il ouvrit doucement ses yeux noirs d’étonnement. Il n’était qu’un simple inconnu qui jouait la comédie pour elle, alors comment pouvait-elle tenter de le soutenir ainsi dans son combat contre la solitude ? Elle semblait avoir le cœur sur la main. Alors il lui sourit, s’empêchant à nouveau de pleurer de presque joie, ce qui ne lui arrivait mais alors très peu souvent. Il posa sa seconde main sur la sienne.

« Merci beaucoup d’être là pour moi. C’est gentil de ta part. Bon aller, je fini mon verre et je vais te laisser, je ne voudrais pas t’accaparer. »

Kelley-Ann le regarda, il semblait vraiment mal en point et ça lui faisait quand même de la peine. Après tout, il appuyait là ou c’était le cœur, le poumon, bref dans des organes vraiment importants et surtout c’était inquiétant. Elle le regarda et surtout observa si son état se dégradait. Elle le regardait de façon tout de même vraiment inquiète et lui souria un peu !

« Quand même, je crois qu’il faut vraiment se faire soigner mon oncle adoré » dit-elle en lui souriant de nouveau ! Kelley-Ann était une femme qui avait été policière, qui avait tout arrêté et qui maintenant se consacrait à ce bar, celui de ses deux bonnes amies et c’était ça qui comptait en ce moment ! Kelley-Ann lui souria doucement !

« Ça me fait plaisir » elle se pencha doucement et lui murmura à l’oreille « Je ne disais pas ça pour rien, je sais qu’on ne se connait pas, mais je suis là pour vous si vous avez besoin » Elle se redressa en lui souriant ! « Tu ne m’accapares pas du tout, mais si tu as d’autres choses à faire je ne te retiens pas mon oncle »

Hadès s’attendait à tout, sauf à cet élan de solidarité de la part d’une véritable inconnu. Et d’un côté, ça lui faisait plaisir, d’un autre côté… Cela le dégoutait. Oui, car si elle semblait s’inquiéter pour lui, cela voulait simplement dire qu’il lui inspirait de la pitié. Alors il en était réduit à cela ? Un vieux pathétique et malade ? Lui qui était un homme puissant grâce à tout ses secrets. Il s’efforça de sourire doucement.

« Oui, ne t’inquiète pas… Je vais me rentrer, je suis fatigué. »

Il décida qu’il n’allait plus revenir dans ce bar. La jeune femme était vraiment gentille avec lui. Mais il n’aimait pas inspirer de la pitié aux autres, habituellement, il inspirait la peur, la crainte, ou même l’admiration, mais pas la pitié. Il ne voulait pas être vu comme ça, lui qui était si avide de contrôle. Alors, il éloigna sa main de celles de la demoiselle, finissant son verre, puis il se leva. Esquissant tout de même un sourire de remerciement à la barmaid.

« Bien. Je te dis à une prochaine fois, ma chère nièce. »

Et il se leva, pour sortir du bar, sans se retourner.