Panique a bord - Saralie

Panique a bord FT @Saralie Baker

Je sais que l'on accouchement est proche, j'ai pu faire une échographie il y a déjà quinze jours et bien que bébé soit très petit et un peu trop maigre, tout comme moi d'ailleurs, il était prêt à venir nous rejoindre incessamment sous peu. J'étais épuisée, me reposer était devenu presque impossible il faisait horriblement chaud et dormir dehors avec les douleurs de dos et les contractions c'est juste impossible. Mes cernes étaient immenses et je manquais cruellement d' énergie et de force, j'étais assise à l'ombre dans un coin à essayer de me reposer un peu quand j'ai été prise de violentes douleurs. Je ne saurais pas expliquer cette douleur mais je n'en avais jamais ressentis de telles. Je pensais que ça allait passer alors je suis restée assise, j'étais seule et le coin était calme alors je pouvais prendre le temps de respirer. Les douleurs ne se sont pas calmées du tout, bien au contraire, elles étaient encore très espacés mais c'était déjà fortement douloureux et je ne savais pas du tout ce que j'étais censé faire. Je n'ai eu aucunes préparation à l'accouchement, je ne sais pas comment ça va fonctionner alors je suis terrifiée. J'ai commencé à essayer de me déplacer jusqu'à la rue, j'avais espoir de trouver quelqu'un qui saurait m'aider. Malheureusement la plupart des gens fuient les personnes comme moi pour ne pas être importunées. La douleur était très présente et je ne savais toujours pas quoi faire alors j'ai commencé à pleurer, j'étais prise de panique, m' appuyant contre un mur pour essayer de respirer. J'avais beau être très maigre, la grossesse restait tout de même assez flagrante, malheureusement la plupart des gens m'ont ignorée et je paniquais de plus en plus. Les douleurs étaient un peu plus proches mais pas assez de ce que je croyais en savoir. J'étais appuyé contre le mur en larme, a essayer de gérer la douleur , je ne savais pas où aller, j'étais loin du refuge et je ne pouvais jamais y aller a pied c'était bien trop loin… J'avais peur que mon bébé ait un problème, je n'étais même pas sûre que ce soit normal que j'ai aussi mal… je suis juste terrifiée

Codage par Libella sur Graphiorum

Alec, son fils aîné gardait ses deux plus jeunes en ce moment. Depuis qu’elle avait découvert sa sœur chez son frère, elle ne lui laissait plus pour garder. Bien sûr qu’ils se voyaient, Sara allait le voir, mais elle savait que Nash ne la laisserait pas faire, mais elle avait eu le sentiment d’être trahis et voir sa fille et son fils autant proches lui avait déchirer le cœur. Pas parce qu’elle avait la haine, mais parce qu’elle essayait de les protéger en ne leur parlant pas de Charlie, parce que justement ils ne se visitaient pas, alors non elle n’en avait pas envie de les décevoir en inventant une excuse pourquoi Charlie ne « pouvait » pas venir à leur fête. Enfin, sa fille lui parlait souvent d’elle et de quand ils allaient la revoir, bref ce genre de chose.

Hors de question qu’elle fasse quelque chose que son père pourrait prendre aussi comme une trahison, et puis elle avait fait la conne enfant, oui elle lui en voulait encore un peu pour sa mère, mais avec le temps, elle avait compris que ce n’était concrètement pas elle qui l’avait tuer. Son ex, avait parlé de toute cette histoire à son fils aîné qui la faisait chier avec cette histoire, elle était furax contre son ex. Voilà donc qu’elle se promenait doucement, elle venait de déposer ses commissions qu’elle avait fait pour la fête de ses enfants, ses deux plus jeunes étaient nés pas très loin l’un de l’autre et donc oui elle magasinait en même temps et ce même si elle faisait 2 fêtes, pour qu’ils soient chacun leur tour le héros et la princesse du jour.

Bien que Sara avait été une grande sœur nulle en apparence et un peu moins nulle dans l’ombre, elle était une femme qui se donnait cœur et âme à son travail et donc oui quand elle vit une jeune fille…enceinte, il était clair qu’elle n’avait pas l’âge de la majorité, voir les gens ignoré cette jeune fille lui donnait envie de tous les frapper un après l’autre, mais bon elle se rendit directement ! « Salut, tu as mal ou ? Tu sais tu es à combien de mois ? Je m’appelle Saralie et je suis infirmière » Dit-elle en lui souriant doucement « Tu acceptes que je t’aides ? »

Panique à bord FT @Saralie Baker

J'avais redouté ce moment toute ma grossesse parce que ce moment signifiait simplement que mon fils allait naître et que je n'avais toujours aucunes solution pour lui offrir une vie correct et je suis terrifiée. De plus je n'avais pas vraiment envie d'accoucher seule dans une ruelle froide, je ne sais même pas comment tout se déroule, je ne suis même pas sûre que ce soit ça, après tout je n'ai vu qu'un médecin pendant quelques heures il m'as simplement dit que les contractions que je ressentais en général serait bien plus forte et régulière. Si ça se trouve mon fils a juste un problème et je ne le sais pas … tout ça commence bien mal. J'avais rejoint les rues en espérant trouver quelqu'un pour m'aider mais c'était bien mal parti, les gens faisaient comme si je n'existais pas. Il faut dire que ma dégaine indiquait clairement que je vivais dehors alors a partir de ce moment pour les gens c'est comme si nous avions la peste. Je me suis retrouvée assise en larmes, terrifiée de ce qui allait se passer ensuite. Une jeune femme a fini par s'approcher de moi et me demander où j'avais mal, je relève la tête vers elle avec un infime espoir que la jeune femme sache faire quelques choses. Je voulais juste savoir ce que je devais faire, de toute manière je n'ai pas les moyens de me rendre à l'hôpital …

- J'ai mal dans le bas du ventre et je suis à la fin, la dame m'a dit il y a quinze jours que mon fils pouvait venir n'importe quand… vous pensez que c'est ça ? Ou qu'il a un problème ? J'ai peur …

Je pleurais de plus belle, la douleur était supportable à peu près pour le moment même si c'était vraiment désagréable. A priori la jeune femme était infirmière, j'ai acquiescer quand elle a demander si j'acceptais son aide. Avec plaisir même je veux juste que le bébé aille bien

- Je ne sais même pas quoi faire, on ne peut rien expliquer, et si je ne savais pas le faire ? Je ne veux pas lui faire de mal…

Je sais que je n'ai que quinze ans et je serais incapable de vous expliquez ce que je ressens, je sais que je l'aime ce bébé même si il n'aurait jamais dû être là, ce n'étais pas sa faute et il méritait qu'on prenne soin de lui

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Saralie ne connaissait absolument rien de la vie de cette jeune fille, elle était maigre, beaucoup trop maigre enfin. Clairement, ça paraissait qu’elle vivait à la rue, Sara avait toujours du mal avec ça. Elle était une mère et jamais elle n’aurait fait ça à ses enfants, enfin les deux plus jeunes n’étaient pas rendu là, mais à son grand non plus. Sara ne se fiait pas au premier regard, parce que bien souvent le premier regard ment sur l’histoire d’une personne, c’est ainsi qu’elle en avait vu plusieurs à son hôpital en tant qu’infirmière et qu’elle avait découvert des personnes extraordinaires. Saralie l’écouta doucement et heureusement qu’Elle avait avec elle, son stéthoscope en tout temps, elle ne savait jamais quand ça pourrait être utile.

« Bon alors tu dois être proche, les douleurs sont au combien de minute, dit moi la prochaine contraction et ensuite on calculera d’accord ? Je vais écouter ton cœur et celui du bébé, oui ça se peut que ton fils ait décider de se présenter, je vais t’aider. »

Dit-elle en lui souriant, elle ne croyait pas toujours au hasard, mais en ce moment la vie l’avait amener au bon endroit pour aider cette jeune fille. « Ok écoute moi, tu n’es pas seule je suis là avec toi, nous allons aller à l’hopital et je vais te faire passer sur une assurance spéciale, ça ne coutera rien d’accord ? Il faut qu’on y aille parcontre » Dit-elle en lui souriant doucement, elle mit pareille son stéthoscope, lui demandant de respirer et écoute les deux cœurs, pour le moment ça…c’était vraiment urgent ! « Ta douleur sur 10 ? 10 était insoutenable ? »

Panique à bord FT  @Saralie Baker  

Je ne savais pas du tout ce qui allais se passer ensuite, je ne sais pas comment cela doit se passer mais la jeune femme arrivais a me mettre en confiance. Après tout elle sait ce qu'elle fait puisqu'elle est infirmière. J'essayais de me concentrer sur ce qu'elle disait, je la prévint quand j'ai ressentis une nouvelle contraction, ça allait nous permettre de compter le temps entre chacune.

- Je ne sais pas comment je suis sensée faire, on ne m'as pas appris…

Une nouvelle contraction c'était présenté un peu moins de 8 minutes après la première, ça nous donnait le temps de latence entre chacune. Un peu moins de huit minutes, je ne sais pas vraiment ce que ça signifie. J'ai paniqué quand elle a commencé à parler d'hôpital.

-  Je n'ai aucun argent et mes parents m'ont jeté, ils refusent de payer quoi que ce soit. Vous êtes sur que j'ai le droit ?

Je m' accrochais à son bras après une nouvelle contraction un peu plus douloureuse. Une douleur de 1 à 10 ? J'ai mal mais ce n'est pas encore insupportable je crois.

- Je dirais 5, ça sera sûrement pire après non ? Je vous suis madame, merci. Au fait, je m'appelle Romy. Vous allez rester avec moi ?

Nous nous sommes donc rendus à l'hôpital où j'ai été prise en charge tout de suite. J'étais très mal à l'aise à l'idée que des gens me touchent pour être honnête, les premiers médecins sont entrés dans la pièce, c'était un homme en plus alors mon cerveau a un peu réagis et je me suis éloignée en secouant la tête. Je n'osais rien dire, des flashback me venait à l'esprit et je ne voulais pas qu'on m'a touché. Je sais que ce sera nécessaire mais pour le moment je n'y arrive pas

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Saralie était sur d’elle, elle prenait le temps avec la jeune fille, parce que oui elle voulait la rassurer, elle voulait qu’elle arrive à se détendre, mais surtout le stress ça n’aidait pas du tout la douleur, le bébé, et donc sa situation. Elle paraissait si jeune et Saralie ne se souvenait pas de l’avoir vu, puis elle regarda l’heure quand elle lui dit qu’elle avait une autre contraction.

« Aucun problème ne t’en fais pas, tu me dis la prochaine » Quand elle vit le temps passé, elle lui avait donc montrer comment calculer entre deux, pour lui apprendre, mais surtout qu’elle voit qu’elle la considérait et qu’elle était importante dans cette situation !

Saralie ne bronchait pas, elle lui avait parler d’hôpital mais c’était nécessaire, elle avait le temps, mais il ne fallait pas trop traîner, parce que ça restait que c’était nécessaire pour elle de se rendre, « Ne t’en fais pas, je t’assure que c’est correct, de toute façon je dois vérifier des choses, pour toi et pour ton bébé ! » Comment un parent pouvait ^être aussi terrible que ça, jeter à la rue sans argent un enfant ça ne se faisait pas ! Elle ne se verrait clairement pas faire ça !

« Oui, en fait, je crois que tu es au début de ton accouchement ma belle, bientôt tu vas rencontrer ton bébé ! » Dit-elle doucement ! « Enchanté Romy, oui je vais rester avec toi, de toute façon je suis employée là-bas et pas de garde » dit-elle en lui souriant doucement ! Saralie avait donc appeler l’ambulance, puis était rester avec Romy, heureusement ça avait été deux femmes, une fois rendu, elle donne toutes les données aux employés, elle avait vu Marykay, qui l’Avait presque réprimander d’être là, mais elle lui avait expliquer, tout le monde l’a saluait en entrant, en voyant sa réaction, elle fit signe à tous de sortir, elle s’approcha doucement ! « Ok Romy écoute moi…ton bébé on doit informer le père de sa naissance ? est-ce que…c’est un jeune de ton âge ou on a profiter de toi ma belle ? » Dit-elle en lui flattant doucement la joue, elle était la et lui tenait la main pour la rassurer et descendre son cœur qui battait vite.

Panique à bord FT @Saralie Baker

J'étais complètement terrifiée alors heureusement que la gentille dame s'occupait de moi parce que je ne sais pas comment faut sinon … Elle m'aidait à calculer mes contractions pour savoir à peu près le temps que nous avions je crois. Elle me montrait aussi comment faire pour le faire seule. Elle voulait me mener à l'hôpital mais ça me faisait peur, après tout je n'ai aucun argent pour payer. Je lui faisais confiance, je n'avais de toute manière pas le choix parce que j'avais bien trop mal et peur pour gérer ça seule. Nous avons rejoint l'hôpital toute les deux alors je me suis présentée, j'étais contente de rencontrer enfin ce bébé que je sentais bouger en moi mais j'étais terrorisée à l'idée de devoir le faire sortir de mon petit corps frêle…

- Vous êtes sûr que je le peux ? Je ne veux pas que vous ayez des ennuis… j' ai peur…

A priori elle travaillait la bas en plus alors je ne voulais pas qu'elle ait des ennuis à cause de moi. Je ne savais pas du tout comment tout aller se dérouler, j'espérais surtout que mon fils aille bien, le pauvre … nous étions dans une chambre, elle était à côté de moi, tenant ma main. Cependant le médecin venu pour m'ausculter était un homme alors j'ai commencé à paniquer. Je ne voulais pas qu'il me touche, ça provoque des flashback vraiment désagréables de c'était très difficile pour moi. Elle les a tous fait sortir et a posé sa main à ma joue. Je me suis mise a pleurer, j'ai cependant paniqué à sa question. Non il ne faut surtout pas le prévenir

- Je .. non surtout pas , par pitié… ce n'est pas un jeune de mon âge…

Je n'arrivais pas encore à mettre de mot sur les agressions que j'avais subies par cet homme, c'était encore trop difficile pour moi. Je ne veux juste pas qu'il sache pour le bébé, mes parents n'ont sans doute rien dit a personne de honte, ils auront trouvé une excuse. J'ai pris une grande respiration alors que la douleurs venait prendre dans mes reins, je me suis pliée en deux, les contractions étaient de plus en plus rapprochées et douloureuses. Je voulais simplement que tout ça se finisse… je ne savais pas où aller après mais je ne voulais pas rester ici, j'avais bien trop peur

- Ça va se passer comment ? Je suis désolée… vous croyez que je peux avoir des médecins femmes ?

J'étais plus ou moins calée dans ses bras, sa présence m'apaisait et me permettait de reprendre doucement ma respiration. Disons que j'aurais aimé que ce soit ma maman qui tienne ce rôle mais Saralie le faisait a la perfection malgré tout.

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Saralie pouvait percevoir, mais surtout et assurément comprendre la peur qui terrifiait la jeune fille. Elle était toute jeune pour être enceinte et un accouchement était clairement et totalement quelque chose de terrifiant. Saralie ne savait pas si la jeune fille en aurait d’autres enfants, mais c’était important qu’elle sache les compter et surtout cela lui permettrait de se concentrer sur ça et non pas sur tout autour. Saralie s’arrangerait avec l’hôpital, bon non elle n’était pas millionaire, mais elle s’en foutait, elle irait faire du porte à porte ou autre, cogner chez les plus riches, après tout, elle avait un petit salaire d’infirmière, des fois elle s’amusait à se dire que non elle n’avait pas choisit le bon métier, quand elle voyait son frère profiter de la vie, mais elle n’était pas jalouse, juste qu’elle ne pouvait pas trop se permettre des dépenses superflus, parce que son salaire était plus juste. Après tout heureusement que ses ex étaient présent encore dans sa vie, pour aider les dépenses reliés aux enfants, mais ça faisait partie de la vie et jamais elle ne se plaignait. Bien sûr qu’elle aimerait offrir plus à ses enfants, une plus grande maison, des choses comme ça, mais non elle n’en avait pas les moyens, et les trois avaient quand même des choses importantes dans leur vie.

« Oui bien sûr que j’en suis sure, fait moi confiance Romy, je t’assure que tout ira bien, je suis là et je serai là avec toi jusqu’à sa naissance d’accord ? »

Dit-elle avec un sourire, une fois rendue, bien sûr qu’elle avait finit par arrivé, les deux étaient dans une chambre et elle ne l’a lacherait pas, pas en ce moment, elle avait besoin d’elle. À sa réaction, Sara avait immédiatement eu des doutes sur ce qui s’était passé, bon oui elle avait préféré lui demander pour le père, pour savoir. Saralie sentit son sang faire 12 tours dans son corps. « D’accord je te promets que je ne vais pas avertir personne, tu étais consentante ma belle ? » demanda-telle doucement, sans pour autant utiliser le gros mot qui pouvait faire peur, celui de viol ou agression ! Elle demanda ensuite à des infirmières de lui injecter des produits pour la douleur « On va te faire une piqure dans le dos qui s’appelle l’épidurale, ça va alléger la douleur ok ? »

« Ne t’excuse pas Romy, alors on va regarder tu es ouverte à combien, pour savoir combien de temps ça devrait durée, oui tu peux, je vais aller les avertir d’accord ? » Dit-elle en lui souriant de nouveau, Saralie aurait vraiment aimer que la mère de cette jeune fille soit là, pour elle, parce que oui elle arrivait à la calmer et elle l’a sentait tellement fragile. Quand Annabelle aurait son âge, elle aurait bien aimer qu’elle soit capable de compter sur elle. Elle partie quelques secondes demander que des femmes et revenu, elle l’a serra et lui joua doucement dans les cheveux ! « Ce sera que des femmes c’est réglé » Lui dit-elle en souriant doucement, toujours très calme !