J’étais arrivée chez Émile depuis maintenant 4 jours. L’adaptation était quand même difficile pour moi, car je passais d’enfant unique à une maison avec plusieurs enfants. Toutefois, je n’avais rien à dire de la façon donc Emile et Benji me traitaient. Doucement je gagnais mes marques dans la maison et ma chambre était parfaite. Hier, nous avions rapporté beaucoup de choses de mon ancienne chambre, ce qui m’aidait à me sentir chez moi. J’avais rapporté des vêtements de ma mère, elle et moi avions toujours partager nos goûts vestimentaires. Mais bon c’était bien plus pour la sentir près de moi que pour véritablement les porter que je l’avais fait. Maintenant que ma tante c’était elle-même mis hors course pour avoir ma garde, je planifiais de moins en moins ma fuite. Il faut dire que les deux hommes prennent bien soins de moi malgré les défis que je représentais.

Je m’étais donc mise dans la tête qu’avant la rentrée scolaire, j’allais reprendre les cours que j’avais manqué. Je suis du genre têtu et surtout je ne voulais pas me retrouver dans une autre classe. Certes, j’aurais pu envisager de lâcher l’école, mais ce n’est vraiment pas mon genre. Eli m’avait donc proposé de m’aider à passer les examens finaux que j’avais manqué et j’étais en train d’étudier pour ça. C’est plutôt périlleux, car je me fatigue vite, mais elle était super patiente avec moi. Sa mère l’avait donc déposé à ma nouvelle maison et moi je l’attendais. J’étais assise à la terrasse dehors, mon cahier de math ouvert. J’essayais de comprendre ce qu’était la différence entre deux théorème et franchement c’était du chinois.

Elyzabelle avait trouvé ça totalement horrible et terrible pour sa meilleure amie ce qui se passait, parce que bon oui elle avait vécu un peu la même chose qu’elle. Enfin, heureusement sa maman à elle était vivante et avait survécu, elle ne sait pas du tout ce qu’elle serait devenue. Par moment, elle se disait qu’elle se serait surement laisser mourir, mais bon en même temps, elle avait du mal avec le deuil, elle passait beaucoup de temps au cimetière pour voir son papa, mais toujours en même temps que courir, ou après l’école, enfin ça ne paraissait pas vraiment au final.

Enfin, voilà donc que le paramedic qui l’avait sauver, avait finit par lui proposer de venir vivre chez eux. Elle était vraiment heureuse, parce que ça aussi ça lui avait causer beaucoup d’insomnie, penser et imaginer que sa meilleure amie ait rejoindre skippy dans le pays des kagourous, elle en avait parler à sa mère en pleurant beaucoup de larmes, mais jamais devant Mac, elle n’avait pas besoin de ça.

Zabelle s’assurait que sa meilleure amie ne manquait de rien niveau loisir, elle y allait chaque jour, voir aux deux jours quand elle ne pouvait pas, elle chattait beaucoup avec elle, elle prenait soin d’elle, des romans à profusion, des films, bref, elle était comme une petite mère, heureusement que sa mère comprenait tout ça. Bon en plus, Elyzabelle avait un peu de mal encore avec le bébé de Ulrich, heureuse à la fois, et triste en même temps que sa mère tourne vite la page d’un nouvel enfant qui n’était pas de son père, mais ça aussi, elle n’avait pas la force d’en parler à sa mère, pour ne pas lui faire de la peine !

C’est ainsi que Zabelle avait proposer à Mac de l’aider et surtout de l’aide rà rattraper le tout, en plus à l’école, ils avaient accepter qu’elle repasse les examens, si elle le voulait et oui elle n’Avait pas envie de la perdre et elle voulait vivre son bal avec. Bon Elyza avait demander à sa mère que si jamais ça ne fonctionnait pas avec les deux, qu’elle vienne vivre chez elle, elle ne voulait pas savoir son amie dans le système et malheureuse, en plus elle savait qu’elle risquait de fuir et donc que ça serait compliqué de garder ce lien spécial. Elle avait math avec elle, sa mère avait sourit en lui disant que ça lui ferait une bonne pratique d’expliquer à son amie, c’était sa bête noire et elle avait eu besoin de cours spéciaux pour passer, elle arriva avec tout, Emile l’avait laisser entrer et guider dehors. « Hey coucou Maccccccc » dit-elle en souriant et en courant lui faire un câlin, mais doucement ! « Comment vas-tu ? » demanda-t-elle en souriant, la maison était belle, Emile semblait gentil, elle avait hâte qu’elle lui en parle.

Ironiquement je me retrouvais dans la même situation qu’elyzabelle il y a un moment.  Je l’avais évidemment aidé à passer à travers ces moments difficiles.  Toutefois, ça ne m’avait aucunement aidé à vivre la situation dans laquelle je me trouvais.  La vie était en revanche un peu plus douce depuis que j’avais appris qu’Emile et Benji voulaient m’accueillir chez eux.  Je l’ignorais, mais semble-t-il que la mère d’Ely avait accepté de me prendre si jamais on ne me trouvait pas de famille d’accueil.  J’étais chanceuse d’avoir ce genre de personne autour de moi. L’idée de me refaire expédié par Fedex en Australie m’avait fait faire mon lot d’insomnie. Certaines nuits heureusement que j’avais la médication, car c’est ce qui me faisait tomber de sommeil et encore là des nuits plus difficiles je combattais le médicament tellement mon cerveau spinait.  Évidemment, j’avais toujours des rendez-vous à l’hôpital pour ma jambe et pour mon choc post-traumatique, mais j’étais vraiment bien chez Emile et Benji et ils s’assuraient que je les suive.  Même chose pour mes médicaments, finalement une chance que je ne suis pas seule, car je ne m’en serais jamais sortie.

Ely avait donc passé son temps à venir me voir à l’hôpital.  Au début je n’étais des plus accueillante, mais une partie de moi sentait qu’elle était présente alors que j’étais dans le coma.  J’en avais parlé au médecin lorsque je m’étais réveillée.  Un lien spécial nous liait elle et moi et je ne voulais pas finir dans une classe différente de mon amie.  Je savais que ma motivation allait foutre le camp si je la perdais.   Elle et sa mère donc m’aidaient à travailler sur mes études et je leur en étais évidemment reconnaissante.  Aujourd’hui donc j’étais seule avec mon amie.  Cassandra avait proposé de l’appeler si nous avions des questions.  J’étais donc attablé à tenter de survivre à ce problème de maths.  J’avais le même problème que mon amie, j’avais du mal avec les maths.

« Coucou mon amie! »  Dis-je lui faisant un petit sourire.  Je la serre doucement moi aussi quand elle s’approche.  « Ça va et toi ? »  Ça va, c’était pas mal toujours ce que je disais maintenant.  J’ai compris plusieurs choses durant mon hospitalisation et une de ceux-là c’est que les trois quarts des gens qui le demandent en ont rien à faire.  Je savais que ce n’était pas le cas d’Elyzabelle.  Je ferme mon cahier, on pouvait bien prendre un peu de temps pour parler avant de faire des maths.  « Sérieusement, mieux depuis que je suis ici… »

Elyzabelle avait vécue un gros choc avec la perte de son père, parce qu’ils formaient avec sa mère une petite famille parfaite, bien sûr ils avaient leur travers, mais c’était vraiment rare, elle était la princesse de ses parents, mais une princesse qui avait des valeurs, qui avaient les pieds sur terre et qui ne se prenait pas pour une autre. Mac avait toujours été là pour elle et elle l’a remerciait vraiment beaucoup pour ça. Quand Ely avait sentit sa meilleure amie en détresse de ne pas savoir ou elle irait vivre, elle avait donc demandé, voir supplié sa mère de l’a prendre chez eux. Après tout, elle avait l’argument de poids de prête si sa mère hésitait, si les deux étaient mort, elle aurait voulu qu’elle ait chez des amis au moins, mais bon elle n’avait même pas eu besoin.

Elle était juste heureuse et soulagée que sa grande amie reste à Los Angeles, elle n’aurait surement que très mal réagit si elle avait été renvoyée avec sa tante en Australie, surtout que Mac lui avait dit que sa tante n’était pas du tout gentille et qu’elle ne voulait que son argent ! Lizzie avait tellement eu peur de perdre son amie, mais pire que pour l’Australie, mais bien par la mort, elle avait supplier son père de lui laisser son amie. Enfin, elle avait été le plus souvent possible, bien que sa mère veillait sur elle, parce qu’à 15 ans, on n’a pas toujours le jugement pour prendre des décisions d’adulte, si ça n’Avait été que d’Elle, elle aurait été chaque jour là-bas ! École, pas école, de toute façon l’école lui rappelait que sa belle amie n’était pas là et se battait avec la vie, elle avait eu quelques discussions avec sa mère, mais heureusement, elle lui avait refuser de trop s’absenter.

Elle fit un câlin à son amie en lui souriant doucement « Ça pourrait allez mieux, on fait quand même des maths » dit-elle en rigolant doucement ! Elle l’a regarda et lui souria « Oui tu as l’air mieux aussi, après il semble vraiment gentil et l’important c’est qu’ils prennent soin de toi ! » Dit-elle en la regardant, elle avait beaucoup de peine pour son amie, elle avait tout perdu, en plus, elle n’avait pas vraiment de famille. Contrairement à elle, qui avait ses grands-parents, beaucoup de tonton, elle savait bien sûr que son tonton Evan et sa tata Marykay ne l’aurait pas non plus laisser tomber, sans parler de tous les autres membres ! « Comment c’est avec leurs enfants ? Pas trop dure ? » Demanda-t-elle doucement, oui elle avait peur pour le futur bébé, tout en sachant que sa mère allait tout faire pour limité le tout !

J’étais en vie, ça fait ça de gagné quand même non ? Enfin certaine journée était plus difficile que d’autre. Dans mes mauvaises journées j’avais la chance d’avoir Elyzabelle sur laquelle je pouvais compter pour me remonter le moral. Je m’étais accrochée à ma copine et sa mère comme si ma vie en dépendait. Cassandra aussi me faisait souvent des petites surprises qui mettaient un baume sur mon cœur. Je lui avais fait un sourire quand elle me parle de ses maths.

« Ouais, je sais… moi aussi j’ai du mal! »

Je suis quelqu’un qui aime les mots, qui aime l’écriture, les langues et les arts. Mon cerveau a tellement de mal avec les maths s’était fou. C’est comme si c’était trop abstrait pour moi et je n’y comprenais rien. Toutefois, je n’avais pas le choix si je voulais réussir à rester dans la même année que ma meilleure amie.

« Ça va… ça va! Oui vraiment ils prennent déjà soins de moi! »

Déjà savoir que j’avais des adultes qui étaient responsables de moi était un immense stress de moins sur mes jeunes épaules. Ce que j’ignorais c’est que Cassie avait un regret de ne pas m’en avoir parlé plus tôt. Ça m’aurait évité tant de stress inutile! J’étais donc plus apaisée pour le moment. Emile et Benji me faisaient même penser à mes médicaments malgré qu’ils avaient leurs propres enfants à s’occuper. Disons que je me sentais un peu moins seule au monde en ce moment. Je souris à nouveau et pousse mon livre de maths plus loin. Nous avions bien le droit de discuter un peu avant de se mettre aux maths.

« Ça va… pas trop mal. C’est une adaptation je ne te mentirai pas, car j’étais seule chez moi, mais ça va! »

En vraie les enfants étaient des amours et je n’avais pas grand-chose à dire contre eux. Simplement que oui je devais m’habituer à ne pas être la seule dans la maison et je m’ennuyais cruellement de mes parents. Cette partie là était pire depuis ma sortie de l’hôpital.

Elyzabelle avait tellement craint de perdre sa meilleure amie, après son père, elle ne sait pas comment elle aurait survécu à cette deuxième perte d’être cher. Mac était en vie et c’était tout ce qui comptait en ce moment. Bon oui bien sûr qu’elle était capable de se mettre à sa place, parce que oui elle avait perdu son père et oui elle comprenait les phases par lesquelles elle passait. Enfin, au moins elle avait encore sa mère elle, contrairement à son amie, qui se retrouvait sans aucune famille. Déjà malchanceuse de se retrouver dans une famille aussi peu nombreuse. Sa mère était une mère parfaite, à l’écoute de sa fille, et Mackayla faisait partie des amies proches et donc que sa mère prenait soin aussi.

« Ouais c’est une matière qui devrait être facultative »

Dit-elle en rigolant doucement bien sûr ! La biologie, les langues, les arts, elle aimait ça à la folie, mais les matchs c’était encore plus complexe que du chinosi 1

« Ah c’est génial je suis vraiment contente d’entendre ça, tu es une amie précieuse, une sœur Mac et je ne veux rien de moins »

Dit-elle en lui souriant doucement, bien sûr qu’elle aurait adorer qu’elle vienne vivre avec elle, ça aurait été si parfait et en plus, elle aurait même partager sa chambre si elle avait voulu ! Elle les avait rencontrer et elle les trouvait fort sympathiques et gentils, mais dans la réalité il n’y avait que son amie pour le confirmer !

« Ouais j’imagine bien, j’ai un peu peur quand ma mère et Ulrich auront leur bébé…ce sera comme leur famille réunis, enfin je sais bien que ma mère ne m’oubliera jamais, mais bon leur petit bébé sans mon père » Dit-elle en souriant un peu, un voile de tristesse dans les yeux, mais elle voulait le bonheur de sa mère.