Dommages collatéraux - Kyara

Ça faisait déjà quelques semaines que j’avais avoué à ma marraine ce qui me rongeait de l’intérieur. Quand j’étais ados, j’avais vu mon père entrain d’agresser ma meilleure amie. Ce jour-là, j’avais été totalement pétrifié incapable de bouger et de dire quelque chose. Mon monde c’était écroulé ce jour là et franchement je ne m’en suis jamais remis. Pourtant, je vivais avec la culpabilité de ne pas avoir rien dit… J’aurais pu la sauver, mais sur le coup je me suis demandé si elle avait aimé ça… Bref je n’avais pas compris ce qui se passait totalement. Dès que j’avais eu la chance, j’avais fini par tourner le dos à mes parents et accumuler une bonne quantité de rage que je n’avais jamais canaliser. J’avais fini par devenir pompier, mon plus grand rêve et faire quelque chose de ma vie. En revanche, j’accumulais les niaiseries et m’étourdissais dans l’Alcool et parfois même la drogue, dès que j’en avais l’occasion. En plus, ma sœur Kaylee continuait de les voir ça me rendait malade… J’avais peur qu’il lui arrive quelque chose. Bref, il se passait beaucoup de chose dans ma tête. Avant j’arrivais à gérer le tout, mais là ça devenait obsessif mon affaire. Récemment, il m’était arrivé de souhaiter m’endormir et ne pas me réveiller ou tout simplement tomber en bas d’un pont pendant une intervention. Évidemment, ses pensées je les gardais pour moi, car c’étaient juste des pensées et que j’aimais trop mon métier pour qu’on m’en prive.

Le truc qui m’a achevé, une autre sur ma liste, était la discussion que j’avais eu avec ma copine. Ça avait été une discussion nécessaire, mais qui a fait gonfler mon malaise. J’avais compris que j’aurais dû hurler ce jour-là… j’aurais pu sauver Rosalie. Surtout que je comprenais qu’il l’avait agressé plusieurs fois. Ça m’a rendu malade! Ça me rendait totalement barge, d’autant plus que je venais de recevoir un SMS de ma sœur qui me disait qu’elle allait souper chez nos géniteurs ce soir. J’en avais vomi de stress et la maintenant je tournais en rond dans ma chambre. Je vivais toujours chez marraine, je commençais à apprécier la vie de famille, malgré mon âge. Je faisais donc les 100 pas lorsque j’entends ma porte s’ouvrir… Clairement on pouvait voir que je n’étais pas bien, mais je fais un sourire à ma marraine malgré tout.

" Salut marraine… Kaylee m’a écrit qu’elle n’allait pas venir souper finalement! »

Dis-je avec une pointe d’amertume dans la voix.

Depuis quelques semaines, Kyara surveillait de près son filleul, il vivait encore chez elle, mais par choix et elle ne pouvait pas dire que ça ne lui plaisait. Au moins comme ça, elle ne s’inquiétait pas à tout vent. En plus, Stefan aussi était présent pour eux et c’était ce qui comptait bien sûr ! Ils faisait depuis toujours partie de la famille, mais là encore plus parce que leurs enfants appréciaient bien sûr la présence de leur cousin et de leur cousine. Quand Jacob avait finit par avouer, ça l’avait dégouter sur le coup, complètement dégouter, elle ne voulait plus du tout voir son beau-frère et elle avait un peu dit à sa sœur qu’elle était toujours la bienvenue chez elle, mais sans lui. Elle lui avait dit qu’elle ne pouvait pas lui expliquer pour le moment, mais de respecter ça, chose que sa sœur avait accepter.

De toute façon, Kyara n’était pas garce et la confiance que son filleul avait en elle, était plus que précieux, même à son mari elle ne lui avait pas dit et pourtant c’était difficile à garder pour elle, parce que bon ça restait qu’elle aimerait être rassurer qu’elle n’était pas juste aveugle. Son filleul qui avait vécu tout ça !

Kyara ne savait pas que Rosalie et son beau Jacob avaient eu cette discussion, une discussion qui devait avoir vraiment fait mal. Kaylee était encore la petite fille naive depuis sa naissance, et contrairement à Jacob qui avait dû vieillir trop vite, elle était encore dans son monde de licorne et de papillon. Naturellement, Kyara savait que ce serait dure pour tout le monde, mais elle croyait fermement que Rosalie devrait porter plainte. Kyara entendait son neveu dans sa chambre, donc elle monta doucement et finit par ouvrir la porte, puis elle venu l’asseoir doucement sur son lit ! Elle était bien heureuse de l’Avoir chez elle !

« Salut mon grand, ho elle va chez ta mère ? Mon grand là tu vas me parler je vois que ça va pas » Elle lui flatta le dos doucement !

J’avais senti que depuis quelques semaines ma marraine me surveillait de près. Je n’en avais pas vraiment fait de cas. Elohan avait été en désintox et j’avais été privé quelques semaines de mon meilleur ami. J’en avais profité pour faire des heures supplémentaires. J’avais pris quelques gardes supplémentaires, évidemment en respectant les limitations du département. Si ça n’avait été que de moi j’en aurais fait plus. Ma vie tournait beaucoup autour de ça en ce moment, le travail, ma sœur et ma copine.

La conversation avec Rosalie m’avait fendu le cœur. Je m’en voulais depuis pratiquement toujours de ne pas avoir parler ce soir-là. J’avais totalement figé comme un idiot. Sans doute que Rosa avait vécu d’autre soirée d’horreur à cause de moi et ça avait finit par me rendre malade. Ma vie était pas mal que ça en ce moment, des crises d’anxiété monstre et un profond malaise que j’engourdissais à l’aide des fêtes et de mon boulot. Je continuais toutefois à m’entêter à dire que je ne suis pas une victime, que la victime était Rosalie et pas moi et que c’était d’elle qu’on devait s’occuper… En effet, temps que j’avais mon travail qui me passionne je pouvais gérer… Enfin je crois. J’étais quand même heureux de vivre ici au moins ça m’évitait de me morfondre dans mon appartement. En plus, j’avais eu le sentiment que Kyara m’avait cru quand je lui en avais parler! Ça avait été un vrai soulagement pour moi, car si elle ne m’avait pas cru je crois bien que j’aurais disjoncté encore plus.

Bref, j’ignorais que j’avais fait tout ce vacarme et que c’était ce qui avait attiré ma marraine. Je tenais encore mon cellulaire dans ma main super serré de quand j’avais pris le texto. J’étais un peu blême, comme si j’avais vu un mort. Mollement, je m’étais laissé faire, c’était une belle crise d’angoisse que je venais de faire et j’étais lessivé comme chaque fois. J’étais donc pris entre un sentiment de colère et d’angoisse. Je sursaute quand je sens sa main dans mon dos, mais je la laisse faire.

« Ça peut aller… je n’aime juste pas ça qu’elle aille chez le pervers! »

Le pervers, le géniteur, le pédophile, il avait maintenant tous les surnoms du monde pour ma part. Devant Kaylee je faisais bien évidemment attention, car je cherchais à la protéger maladivement et qu’elle allait se questionner si je l’appelais ainsi. Ça faisait plus de 15 ans que je m’étais construit une immense armure pour me protéger de tout ça… Le problème étant qu’à force de manger des coups mon armure commençait doucement à craquer et je sentais bien que sous mes je vais bien, j’étais de plus en plus sur le bord du précipice.

« J'ai avoué à Rosalie que je l'avais vu mon père quand on était ados... Je n'arrive même plus à la regarder depuis... »

Kyara était le genre de mère qui à la fois était craintive, après tout elle était agente de la CIA, elle avait vu beaucoup d’horreur, elle avait eu besoin de psychologue de la CIA pour l’aider à passer au travers de certains de ses traumatismes. Enfin, voilà donc que sa famille pensait beaucoup plus, elle avait donc pu observer différents comportements de son filleul, surtout pendant que Elohan était en désintoxication et Kyara commençait à se dire qu’elle serait obliger de prendre les choses en main, parce que Jake faisait n’importe quoi, mais sans le faire. Au moins, Angela et elle se parlaient beaucoup et elle avait demander, voir implorer son aide pour ne pas privé Jacob d’Elohan, parce qu’elle avait le sentiment qu’elle était en train de perdre son filleul. Enfin, elle était aussi d’accord pour superviser les garçons chez elle ou chez eux, sans problème, vu qu’ils agissaient en adolescents insouciants !

Kyara avait cependant, été très reconnaissante sans le dire et en essayant de le montrer par des gestes, des moments ou Jacob pouvait lui parler, elle essayait d’être discrète, mais étant de nature très observatrice par sa profession, oui ça faisait en sorte que sur son échelle d’inquiétude, Jacob montait sans cesse. Kyara quand elle voyait son beau-frère, elle en avait des hauts le cœur, parce que oui elle allait visiter sa sœur chez eux, et des fois elle tombait sur ce pédophile. Cependant, elle avait essayer de voir Rosalie, pas pour lui parler, mais elle avait connu cette jeune femme, quand elle était enfant, Jacob et elle étaient inséparable et jadis, Rosalie venait toujours au fête de Jacob.

« Oui je le sais Jacob, mais si ta mère est là, il ne se passera rien, ton père le faisait quand il n’y avait personne à la maison. Kaylee reviendra dormir ici, alors ça va pour ça ! Bientôt, si les choses sont faites comme il se doit, on aura plus à s’inquiéter ! Tu sais si un jour Rosalie voudra porter plainte mon grand ? Je crois vraiment que les deux vous devriez parler de tout ça, de ce que tu as vu ! »

Dit-elle sans savoir que cette conversation avait eu lieu et que c’était pour ça qu’il était encore plus impatient ou plus connerie ou travail en ce moment. Puis elle l’écouta doucement « Mon grand, tu ne peux pas t’en vouloir, tu étais un enfant, qui a vu une situation totalement traumatisante que tu as gardé pour toi pendant 15 ans. Comme ça s’est passé mon grand ? » Demanda-t-elle sans arrêter de le flatter dans le dos !

J’espérais tellement que la façade que je m’efforçais à garder fonctionne. Ma marraine lisait en moi comme dans un livre ouvert. Heureusement qu’elle avait parlé en ma faveur à Angela, car me faire priver de mon meilleur chum n’était clairement pas la solution en ce moment. Pourtant, je sais bien qu’au vu de nos dernières frasques Angela souhaiterait que l’on ne se fréquente plus.

Je refusais toujours de parler à ma mère, complètement paranoïaque sur le fait qu’elle devait le savoir et qu’elle a fermé les yeux. Quant à mon père, pour moi il était mort et c’était point barre. J’écoute attentivement ce que marraine me dit à propos de ma sœur. Ça me démangeait tellement de savoir si Kaylee aussi avait été victime, mais je ne pouvais pas lui demander ça tout bonnement. Je fais oui de la tête quand elle me parle qu’il n’y arriverait rien. Le calme qu’elle montrait avait un effet de m’apaiser… un peu.

« Je n’en sais rien… Je pense pas qu’elle veule! »

Oui nous en avions parlé dans cette discussion. Elle m’avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait pas porter plainte. J’avais compris que son père le savait et ça aussi ça me rendait mal… Il devait tellement me détester en ce moment. Disons que ce serait plus simple de dire ce qui va bien dans ma tête en ce moment que l’inverse.

« Ça m’a fendu le cœur de la voir comme ça… Je l’aime tellement marraine, mais je sais que je vais toujours lui rappeler son agresseur! » Je baisse les yeux signe que j’avais honte… Je me retenais tellement pour pas juste pleurer.

« Il faudrait qu’on se sépare… Il faudrait que je la laisse… Pour son bien, pour qu’elle puisse avancer et pas toujours voir en moi le salopard qui la agresser… » Je marque une pause réprimant encore une fois une larme rebelle et je lui dis. « J’ai failli le faire quand on a eu notre conversation, mais je n’ai même pas pu faire ça pour elle! » Pourtant, c’était très loin d’être la chose à faire. À l’idée même de perdre ma chère Rosalie des idées noires me venaient en tête… Peut-être que c’était ça que je devais faire finalement… la libérer.

Soudainement malaisé, je tente de changer de sujet pour me ramener sur une des rares choses qui me faisaient tenir c’était mon boulot. Je fais un sourire, un peu fake, mais un sourire et lui dis. Mon boulot était bien la seule raison qui m'empêchait de me lancer en bas d'un pont par moment.

« Sur une note plus positive, j’ai commencé à regarder pour monter en grade à la caserne. Je voulais l’annoncé à tout le monde tantôt! » Mais sans kaylee, je n’étais même pas certains que j’avais envie de descendre pour aller manger en famille ce soir.

Kyara n’était pas le genre de mère qui est facile à mener en bateau, alors son filleul passait aussi dans le lot, sa sœur et elle avaient passer beaucoup de temps ensemble, ce qui faisait en sorte qu’elles connaissaient les deux enfants par cœur que ce soir Jacob ou Kaylee. Alors oui elle voyait son filleul qui s’enfonçait de plus en plus dans toute cette merde de surtravail, et tout ça. Jacob était un jeune homme qui noyait ce qu’il avait vu dans le travail et dans les conneries, elle avait parler avec Angela et elle s’était engagé à s’Assurer que quand ils sont chez eux ils se tiendraient à carreaux et l,inverse aussi vrai. Bah oui elle le surveillait, mais c’était ça ou pas d’Elohan, que ça lui plaise ou pas.

Kyara respectait Jacob qui ne voulait pas parler à sa mère, elle allait gérer ça plus tard quand cela sortirait, en espérant que ça finisse par sortir, sans vouloir mettre de pression sur Rosalie, parce que bon la jeune fille avait souffert à cause de son beau-frère, ce crétain et s’il avait toucher à ses filles ou à sa nièce, elle avait de bons contacts pour le faire souffrir en prison, mais bon déjà il se croyait invincible surement après autant d’année.

Kyara en était sur parce que pour le souper, sa sœur serait là, elle avait eu la confirmation, parce qu’elle lui avait jaser tout bonnement plus tôt et que sa sœur avait dit qu’ils mangeraient des fajitas. Enfin, voilà donc qu’elle voulait qu’il se détende, qu’il se calme un peu ! « D’accord et tu sais pourquoi elle ne veut pas ? » Demanda-t-elle doucement, cela simplifierait tellement de non-dit, oui ça briserait sa petite Kaylee, qui voyait que la vie en rose, un peu trop pour elle. Enfin, elle essayait de comprendre, elle ne pouvait pas poser de question, elle ne savait pas qui était au courant !

Kyara l’écouta doucement, sans rester loin de lui, elle lui flattait doucement le dos « C’est sur Jacob ce n’est pas facile à parler, je sais que tu es capable de te mettre à sa place, mais as-tu sentit qu’elle t’en voulait ? Je suis sur que non, sinon elle n’aurait pas accepter que tu reviennes dans sa vie mon grand. » Puis ce qu’il dit lui brisa le cœur, parce que Jacob croyait fermement que Rosalie et lui c’était voué à l’échec. Elle se recula doucement pour s’accoter le dos, et l’attira  à elle « Aller colle toi mon grand » dit-elle doucement, puis elle se mit à lui jouer doucement dans les cheveux !

« Jacob, si Rosalie ne voulait plus  être avec toi, elle ne t’aurait pas laisser re rentrer dans sa vie, je sais que vous avez pris de nombreuses années de pause et maintenant je comprends pourquoi, beaucoup de choses se sont mis en place quand tu m’en as parler. Je ne crois pas qu’elle pourra avancer si elle te perd. Je l’ai vu dans ses yeux, elle t’aime tellement fort et quand elle te regarde, ce n’est pas du dégout, mais bien de l’amour, de toute façon bien heureusement tu ne lui ressembles pas du tout autant physiquement que de caractère. »

Kyara était sérieuse et sincère, elle ne pensait pas que pour Rosalie et Jacob s’étaient la chose à faire, « Tu as bien fait de ne pas le faire, parce que je crois qu’elle aurait pu croire que tu ne l’aimais plus assez pour avancer avec elle, je crois que Rosalie aussi a cacher tout ça toutes ses années, mais que ça la gruge, c’est surement pour ça qu’elle s’est emmurée un peu dans sa maison mon grand.


Elle le regarda et remarqua son changement de sujet, mais bon elle pouvait bien le laisser célébrer un peu cela. Elle souria doucement et lui dit « C’est une très bonne nouvelle Jacob, je sais que tu en as les compétences, maintenant il faut que tu le crois toi aussi, je crois que ce serait une merveilleuse idée mon homme d’en parler » Bien sûr que c’était difficile de faire comme si tout allait bien quand tout ça lui tournait dans la tête, elle sentait qu’elle était sur le point de devoir en parler à Stefan, pour qu’il l’a guide, mais son secret et sa promesse à Jacob étaient trop importante pour qu’elle brise ça, enfin, pour une rare fois de sa vie, Kyara se sentait impuissante face à cette situation, qui lui demandait d’avoir de l’aide et en même temps, qui était secrète ! Pourtant, bien sûr qu’elle avait l’habitude des dossiers secret, mais là c’était totalement différent !

HJ : j'ai compris qu'il ne lui as pas dit cette phrase, mais si c'est le cas, dit moi le je vais changer ma réponse "Mon boulot était bien la seule raison qui m'empêchait de me lancer en bas d'un pont par moment."

Il était clair dans ma tête que je n’allais plus jamais adresser la parole à ma mère.  Sur ce terrain j’allais clairement me monter totalement têtu.  Peut-être qu’au bout de plusieurs séances de thérapie j’allais accepter de lui adresser la parole, mais pour le moment je n’étais pas rendu là.   Le poids des années se faisait toutefois sentir et oui parfois ma mère me manquait!  Toutefois, j’étais beaucoup trop dans la rancœur pour l’admettre en ce moment.   Rapidement la conversation c’était tourné vers Rosalie.  Je dois admettre que ça faisait du bien de sentir que j’avais un ailier et que je n’étais plus seul dans tout ce merdier.

« Elle ne veut pas faire de mal à Kaylee! »

C’était la vérité, elle n’arrêtait pas de dire qu’elle avait suffisamment fait mal aux gens.  Elle disait que si elle faisait éclater la vérité au grand jour, beaucoup de gens souffriraient.  Toutefois, au fil de la discussion, je m’étais un peu rendu à court d’arguments. Je n’étais pas rassuré par la tournure de la conversation.  

« Je ne pense pas… je pense que c’est moi qui suis paranoïaque! »  Puis j’avais avoué que je pensais que c’était voué à l’échec elle et moi.  Je la sens m’attirer vers elle et me colle doucement.  Je ferme mes yeux sous les caresses dans mes cheveux.  Doucement je sentais que je descendais en pression.  Je baisse la tête, cherchant à ravaler toujours les maudites larmes rebelles… Je ne savais tellement plus comment gérer ça.  Je ne pouvais pas vivre sans elle, mais je sens que je suis toxique pour elle.  Ça tourne toujours dans ma tête tout ça.  Je lui fais un petit sourire quand elle me parle de mon caractère… C’était une chance, je ne voyais pas mon père quand je me regardais dans le miroir.

« Une maudite chance que je ne lui ressemble pas… J’aurais voulu avoir une chirurgie esthétique! »

Dis-je en arrivant tout de même à rigoler.  C’était tout moi ça, tourner les choses en dérisions. Marraine voyait beaucoup trop de chose et je me surprenais à me dire qu’elle aurait été une bonne psy.  

« Ouain, ça explique beaucoup de choses! »  J’avais donc été super malaisé par la tournure de la discussion et j’avais opéré un bref changement de sujet. « Oui, je suis vraiment content… Je vais travailler fort pour réussir! »  Sans trop me rendre compte du double sens de ce que j’allais dire, je finis par ajouter : « C’est bien la seule chose qui m’empêche de me jeter en bas d’un pont! »  Puis, je baisse les yeux.  J’aurais vraiment du me fermer la gueule sur ce coup.

Si avant de savoir Kyara avait quelques fois créer des moments ou Jacob et sa sœur se retrouvaient dans la même pièce, trouvant que son filleul agissait en enfant, que c’était des enfantillages, mais bon après coup elle s’en voulait un peu parce qu’ila vait des raisons, bien qu’elle était sur que sa sœur n’était pas au courant contrairement à Jacob qui les mettait les deux dans le même bateau. De toute façon, une étape à la fois et l’important c’est que son beau-frère croupisse en prison ! Kya voulait bien sur que Jacob aille bien, mais aussi et tout autant Rosalie, qui était une personne exceptionnelle !

« Je crois qu’il faudra qu’on lui fasse comprendre qu’on sera là pour Kaylee et qu’on va l’aider dans tout ça, tu aimerais que j’essaie de lui parler ? Ou tu crois que sa famille arrivera à lui faire comprendre ? »

Pour Kyara ce n’était pas à Jacob à la convaincre et Kyara serait prête à être là pour lui mettre la pression s’ils avaient besoin. Elle ne voulait pas traumatisé encore plus Rosalie, mais elle était convaincue que ça aiderait elle, Jacob et surtout que ça enverrait un criminel en prison, chose que monsieur vivait sa petite vie tranquille et ça l’a rendait folle. « Alors Jacob tu dois arrêter de croire ça, Rosalie a besoin de toi comme toi tu as besoin d’elle »

Elle s’était donc mise à lui jouer dans les cheveux doucement et elle l’avait coller sur elle, elle savait que ça détendait son petit homme et il en avait plus que besoin ! « Tu sais que tu as le droit d’avoir de la peine ? » dit-elle doucement sans pour autant le lâcher. « je suis bien d’accord, ton père est un homme à qui on ne veut pas ressembler et la vie est bien faite là-dessus, puisque tu ressembles plus à ta mère mon homme ! Elle ne se laissait clairement pas berner.

C’est ainsi qu’elle l’écoutait doucement « je n’en doute pas du tout, tant que tu n’abuses pas mon homme » dit-elle en souriant doucement, d’une voix douce et surtout, puis sa phrase lui bloquer doucement le geste de flatter ses cheveux, elle entendit toute la détresse, elle lui releva doucement le menton ! « Mon grand c’est grave ce que tu dis, je crois que pour t’aider dans tout ce processus, il te faut un psy mon homme et j’ai des contacts » dit-elle en le regardant doucement ! « Tu accepterais que je prennes rendez-vous avec elle ? C’est une femme, elle est vraiment gentille ! » Dit-elle en le regardant, elle gardait toute la panique en avant d’elle, mais qu’il accepte ou pas, ça déciderait le restant de la soirée, s’il acceptait, elle irait demain et probablement passerait une nuit blanche, mais s’il refusait, fort probablement qu’elle le rentrerait d’urgence à l’hopital ce soir et elle préférait clairement en douceur !

Ça avait été un gros soulagement lorsque ma marraine avait arrêté de me parler de voir ma mère. Souvent il m’était arrivé de péter des plombs. Au moins là elle comprenait pourquoi j’avais réagi aussi fortement. Plutôt du genre obstiné, je continuais à croire que ma mère était dans le même bateau que mon père sur ce coup. Maintenant ce que je voulais c’était qu’il finisse en prison où était sa place. Pour ça je devais la convaincre et j’avais l’impression que c’était mon devoir. Je ne savais pas encore combien de temps j’allais tenir comme ça à essayer de porter le poids du monde sur mes épaules.

« Oui, je vais essayer de lui expliquer marraine… Je connais son père et sa tante, ils ne sont pas du genre à lâcher le morceau! »

Je craignais tellement qu’on brusque Rosalie et qu’on la traumatise encore plus qu’elle ne devait déjà l’être. Encore une fois je cherchais à tout prix à la protéger. Nous continuons la conversation et elle réussit quand même à me convaincre qu’elle avait autant besoin de moi que l’inverse. En soi, je ne savais juste plus où j’en étais, mais ça allait un eu avec le bordel qu’était ma vie en ce moment.

« De la peine pour? C’est pas moi la victime marraine, c’est Rosalie! »

Je ne lâcherais pas le morceau sur ce point de vue. Je refuserai toujours de me considérer comme une victime. J’avais donc réussi à me détendre et j’avais fait ma petite blague sur mon père. J’espérais vraiment changer de sujet. Je lui fais un sourire sincère, mais ne dit rien. J’étais trop bien et je ne voulais pas casser ça. Puis, je lui avais parlé de mes projets pour mon travail… J’étais content de lui en parler, mais j’avais relâché cette fichue phrase et soudainement j’étais nerveux. J’avais senti qu’elle avait lâché de me lâcher les cheveux et ça c’était fait même un peu à regret. En un claquement de doigt je deviens super nerveux, je me détestais d’avoir dis ça. Pourtant, il y avait surement un appel à l’aide derrière ça. Je la laisse me relever le menton doucement, mais mon regard déviait.

« Faut pas s’en faire… j’ai dit ça comme ça… Tu sais que j’aime mon boulot! » Je sentais ma fréquence cardiaque s’accéléré. Bref, je sentais la panique s’emparer de moi. « J'ai vraiment pas besoin d’un psy marraine… on peut tu juste oublié ça. Je vais dormir une bonne nuit et ça va aller! »

Kyara avait clairement arrêter drastiquement et elle s’était excusée de lui avoir mit un peu de pression, bon pas trop non plus, parce qu’elle comptait bien revenir à l’attaque une fois que le procès aurait lieu, enfin elle espérait vraiment que ça finirait par avoir lieu. Elle ne savait pas combien de temps, qu’elle arrivait à garder son filleul dans un minimum de santé mental. Plus ça allait et plus elle était inquiète et le surveillait de loin, sans trop lui montrer pour qu’il ne se referme pas de plus en plus, mais non Kya n’était pas rassurer de le voir aller.

« Non Jacob, ce n’est pas à toi de faire ça, toi tu dois juste transmettre l’information à son père et à sa tante comme tu dis. Il faut leur donner les informations pour la convaincre, mais c’est tout, m’as-tu bien compris mon homme ? Tu ne dois pas faire ça du tout. » Dit-elle en soupirant doucement, elle ne voulait pas qu’il continue à porter tout ça, ça faisait déjà bien des années que c’était arrivée et donc bien des années qu’il se mettait tout ça sur son dos et ça le rendait complètement fou !

Quand Jacob parlait de la laisser, elle savait très clairement que ça voulait dire sa perte, elle savait qu’il ne se remettrait clairement pas de ça et donc il était hors de question de le laisser ruiner encore plus sa vie, et elle ne savait même pas si Rosalie aussi s’en remettrait, chose qui était complètement stupide pour les deux dans ce cas-ci. « Jacob Clarks ! Tu es toi aussi une victime…à t’écouter il peut y en avoir qu’une, alors je t’informe et t’annonce que ce n’est pas du tout le cas. Dans une tuerie, il n’y a pas que ceux qui ont eu une balle qui sont les victimes, mais les autres aussi. Dans cette situation, tu en es une aussi, et Kaylee en deviendra une » Dit-elle en espérant qu’il comprendrait, bon elle évita de parler de sa sœur, mais elle aussi en serait une.

En plus, il était pompier à croire qu’il ne prenait que ceux brûler par des victimes, pas ceux qui avait perdu leur maison, mais c’était aussi un indice qu’il ne réfléchissait pas réellement et qu’il avait les idées embrouiller ! Elle lui jouait dans les cheveux en souriant elle voulait qu’il soit bien et il semblait se calmer, enfin jusqu’à qu’il prononce cette phrase, cette phrase qui résonnait sans bon sens dans sa tête ! Puis elle se remit à lui jouer dans les cheveux pour éviter qu’il ne panique trop ! « Jacob, je vais toujours m’en faire, tu es comme un fils et tu le sais, je ne veux juste pas que tu abuses » Dit-elle en lui donnant un bec sur ses cheveux !

« Jacob ça me rassurait beaucoup que tu vois mon amie, je pense que ça ne peut pas nuire, avec tout ce que tu traverses, tout ce que tu as traversé. Même moi je suis aller voir un psy et j’en vois encore un, il n,y a rien là. Tu acceptes ? mon trésor ce n'est pas le sommeil qui va arranger le tout dans ce cas-ci.» Demanda-t-elle en essayant une deuxième, mais sinon il n’aimerait pas du tout, Elle prit discrètement son portable, textant Harlow !

Ça allait clairement être complexe de me faire comprendre que ma mère n’y était pour rien.  Toutefois, une fois le procès derrière nous peut-être que je pourrai envisager de lui reparler.  Je n’étais pas rendu là dans mon cheminement, ça il n’y a pas de doute. Je suis plutôt du genre têtu et là-dessus ça n’allait pas changer.  En revanche, je crois qu’une infirme partie de moi savait que ça me ferait du bien de pardonner à ma mère.  Si au moins cette partie de ma vie n’était pas de la grosse marde.  Heureusement, je pouvais compter sur Kyara qui me considérait comme son fils.  J’avais l’habitude de prendre les choses en main, je détestais me sentir impuissant.  Encore une fois, j’envisageais de prendre les choses en main avec Rosa, mais ma tante me rappelle que ce n’est pas une bonne idée.

« Je veux juste pas que son père la bruque! »

C’était totalement irationnel comme réaction.  Je sais que pour Ethan Rosalie est la prunelle de ses yeux et que jamais il ne lui ferait quelque chose!  En revanche, je sais qu’il est sans doute l’homme le plus têtu de la terre et que pour lui ça ne doit pas faire de sens qu’elle ne veut pas porter plainte.  Des années que je portais tout ça sur mes épaules et je continuais à vouloir le faire... Tout ça pour le bien être de ma soeur et ma copine qui était une des choses les plus importantes pour moi.  

Je détestais me voir une victime, pour moi c’était Rosalie qui en était une.  C’était à elle qu’on avait fait du mal.  J’essayais depuis de me démerder comme je pouvais avec tout ça et arranger les pots cassés.  Ce n’est pas toujours simple, mais jusqu’à il y a quelques mois je m’en sortais plutôt bien.  Je lache un soupire que je n’arrive pas à retenir quand même et lui dis.  

« Mais pendant que les gens s’occupent de moi, on ne s’occupe pas de Rosalie! »

Bon clairement la notion d’équilibre me faisait défaut en ce moment.  Dans ma tête, c’était un non-sens que l’on mette de l’énergie sur moi.  Bref, je me comprenais.  En continuant la conversation, j’avais donc lâché cette maudite phrase que j’avais tout de suite regretter... Je sentais doucement que je perdais le contrôle de pleins de choses et oui ça me faisait solidement paniquer.  Il reste que c’était réconfortant de l’entendre dire que j’étais comme son fils... je me sentais moins tout seul dans ma galère. En revanche, je paniquais toujours, je souhaitais revenir en arrière et ne pas lui faire peur.  Elle avait beau être bonne pour cacher ses émotions, j’avais senti le malaise quand j’avais dit ça comme si je parlais de tout et de rien.  Sous ses gratouilles dans mes cheveux je fais non de la tête.  

« Non, non, je ne veux pas parler.  Je n’aurais même pas du te parler de ça, je ne vais pas briser le secret de Rosalie... Elle en parlera quand elle sera prête.  Je vais vivre avec et demain je vais être correcte... S’il te plait marraine oublie ça! »

Dis-je le ton suppliant, mais totalement paniqué!

Après Kyara était une femme patiente et surtout très tenace, alors oui elle comptait bien se mettre sur son cas après. Parce qu’elle savait que sa sœur manquait à son filleul et donc oui elle ferait en sorte qu’il arrive à comprendre que non elle n’avait rien à voir avec ça, mais chaque chose en son temps et là c’était prendre soin de lui, de sa nièce et s’assurer qu’on prenait soin de Rosie. Bon naturellement que Kyara connaissait Ethan, il était un très bon ami, alors elle savait qu’il ne lâcherait pas sa fille. Kyara savait que Jacob avait dû devenir adulte trop vite et là elle comprenait très bien pourquoi, elle ne voulait pas qu’il garde encore ses choses là en lui !

« Mon homme, Ethan ne prendra jamais la chance de faire du mal à sa fille et tu le sais aussi bien que moi. Ce n’est pas ton travail de faire entendre raison à Ethan. »

Bon Kyara voyait de plus en plus de signaux que son filleul n’allait pas et cette fois-ci non il n’arriverait pas à s’en sortir, parce que ce serait beaucoup trop complexe et beaucoup trop dangereux pour sa propre santé. C’est ainsi qu’elle avait donc tenté de lui faire comprendre que Rosalie n’était pas de son dossier, enfin pas cette partie.

Kya avait donc un peu tourner en concret le fait que les événements ne mènent pas juste à une victime, que les drames comme celui-ci ont plusieurs victime, et qu’il en était un lui aussi. « Sauf que tu sais la beauté de la chose Jacobidou ? C’est que moi je m’occupe de toi parce que je suis ta marraine et que Rosalie, elle a sa famille qui en prend soin, alors on peut partager entre les gens qui en ont besoin » Dit-elle en lui jouant toujours dans les cheveux !

Peut-être que s’il croyait dupé sa marraine et donc qu’elle oublie la phrase qu’il venait de prononcé, mais il en était hors de question, bien qu’elle ne paniquait pas du ttout, elle ne prendrait pas la chance non plus. Bon non il n’était pas le plus avancé dans les phases de suicide et donc ça allait encore… mais elle n’Attendrait clairement pas !

« Bon Jacob je vais être plus clair, tu n’as pas le choix, bien que tu sembles croire que je vais juste oublier ce que tu dis, c’est impossible. Premièrement un psy c’est le secret professionnel qu’il prône, alors le secret de Rosalie restera. De plus, le choix que tu as c’est de prendre celle que je connais ou encore d’en choisir une, c’est le seul choix que tu as mon homme ! » Elle continue de lui flatter dans les cheveux, parce que si tout était plus facile de son bord, non elle ne se sentait pas rassurer par tout ça, mais le cachait.

Ça faisait des années que je gérais tout ce merdier cause par mon idiot de paternel et que je m’en sortais de manière relativement correcte. Enfin ça c’était dans ma tête à moi, car si je n’avais pas eu mon travail, les fêtes, elohan et maintenant Rosalie, je me serais sans doute plus enfoncé. Au travail j’étais plus fatigué, car je dormais très mal. Toutefois j’arrivais a tenir à coup de caféine et men sortait plutôt bien. Certes j’étais peut-être entrain de m’enfoncer, mais clairement je ne m’en rendais pas compte. Ma marraine avait raison sur plusieurs choses, notamment sur le fait que j’avais du vieillir trop vite. Voir Rosalie avec mon père m’avait fait totalement disjoncté. Retrouve mon amie avait ravivé des vieilles blessures que je tentais d’ignorer du mieux que je le pouvais et pourtant je suis si bien avec elle et je suis sincère lorsque je dis que je l’aime. J’essayais encore de la protéger au détriment de ma propre santé mentale.

« Non pas à Ethan, mais à Rosalie je peux essayer. J’ai tellement besoin de faire quelque chose, de me sentir utile! »

Si elle voyait des signaux d’alarmes, moi je n’y voyais rien qu’un copain qui voulait que sa copine soit bien. Je ne comprenais toujours pas pourquoi on mettait de l’emphase sur moi alors que je voulais que l’on s’occuper de Kaylee et Rosalie. Elle tentait de me faire comprendre que j’étais une victime moi aussi. C’était totalement étrange comme impression tout ça. J’avoue que c’était plaisant de me faire jouer dans les cheveux. Je m’étais apaise un peu, mais je me sentais tout de même sur le point de me remettre a paniquer en un claquement de doigt.

« ça je veux bien le prendre! Merci de t’occuper encore de moi après toutes ses années! »

Alors que la discussion avait tourné autour de mon travail, j’essayais encore de rattraper le coup sur cette satanée phrase que j’avais prononcé. J’espérais juste que l’on puisse arriver à oublier ce truc et qu’on poursuivre la soirée. Clairement ma marraine me semblait avoir d’autre plan pour moi. J’avais recommencé à paniquer face à sa réaction, je sentais les choses qui m’échappent et n'aimaient pas du tout ça. J’avais si peur de devoir parler du secret de Rosalie et perdre ma place de permanent chez les pompiers… C’était des pensés totalement irrationnel, mais c’était plus fort que moi. Je connaissais assez ma marraine pour savoir qu’elle n’allait pas lâcher le morceau et ça me frustrait un peu, mais je n’avais pas le choix. Peut-être que la psy elle je pourrais essayer de la berner.

« Bon OK… OK… Je te laisse me prendre un rendez-vous! »

J’étais totalement paniqué et je montrais des signes de paniques. Peut-être que je pourrai texter mon chum pour aller faire une ride à moto. Ça allait me faire du bien je crois. Franchement entre Kaylee chez l’agresseur et le fameux rendez-vous, je ne savais pas comment j’allais tenir toute la soirée… Ma nuit s’annonçait totalement merdique.

Kyara aurait bien sûr préféré être au courant bien avant pour pouvoir aider son filleul avec tout ce drame, elle aurait aimé qu’il lui en parle avant et surtout qu’il ne prenne pas tout ça sur ses épaules, cependant, ce n’était pas son choix, et donc elle ne pouvait que l’aider depuis qu’elle le savait, elle avait un œil sur celui-ci et donc le surveillait. Elle avait des craintes et des doutes sur ce qu’il vivait et donc oui ça faisait en sorte que c’était quand même complexe, parce qu’elle ne voulait s’imposer trop, mais aussi ne voulait pas que son filleul continue de se payer sa tête.

« Non ce n’est pas à toi de le faire, je vais parler à Ethan, tu le sais que c’est mon ami, je vais lui dire tout ça pour qu’il convainc sa fille. Jacob tu es utile alors arrête un peu 1 »

Elle ne voyait pas du tout le côté sain et elle le savait que ça ne pourrait que l’enfoncer, alors elle refusait qu’il se mette ça sur le dos. Voilà donc qu’elle se refusait à lui laisser ça dans les bras parce que ça serait trop de poids sur ses épaules qui en avait déjà beaucoup trop. Elle avait donc vu encore plus de signaux d’alarmes en ce moment et elle ne comptait clairement pas laissez ça passer. Oui elle lui faisait comprendre qu’il était une victime, parce que bon, c’était le cas et elle tenait à ce qu’il le retienne.

« Parce que tu es mon filleul, tu restes le petit bébé de marraine tu sais, peut importe l’âge que tu as » dit-elle en lui donnant une pluie de bisous sur la joue comme enfant. Puis non elle ne comptait pas le laisser descendre encore et encore, elle avait décider qu’il serait traiter en thérapie et elle comptait très clairement le faire. Kyara souria doucement et elle lui jouait toujours dans les cheveux ! « Merci beaucoup Jacob, je te prendrai rendez-vous pour demain, ce sera à 11h » Dit-elle en lui donnant un bisou.

Puis elle sentit que monsieur paniquait, elle s’étendit donc à côté de lui et le serra contre elle, pour créer une présence et une pression rassurante et qui l’apaiserait « respires avec moi mon homme »

Kyara avait confiance en Ethan, il savait à quel point il aimait sa fille depuis qu’il savait que c’était la sienne. Elle savait qu’il ferait absolument tout pour elle et donc oui la convaincre de porter plainte, sans trop la brusquer, mais juste assez pour qu’elle ait avec ce dont il avait envie. Enfin il fallait bien comprendre que sur ce coup-là, il avait raison de mettre la pression à sa fille, parce qu’elle se devait de porter plainte ne serait-ce que pour qu’elle puisse avancer dans la vie, que son filleul et sa nièce aussi, que sa sœur sache enfin ce que son fils lui reprochait, mais surtout pour que le pédophile qu’était son beau-frère puisse aller croupir en prison.

« excellent merci beaucoup mon homme, tu vas voir avec Ethanthan on va régler ça »

Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle l’avait appeler par le surnom horrible qu’elle lui avait trouver jadis, quand ils étaient légèrement plus jeune disons. Kyara souriait à son petit homme et lui dit doucement bien sûr !

« Moi aussi je suis chanceuse de t’avoir dans ma vie mon filleul d’amour ! »

Kyara ne croyait pas à tout ses trucs de dieu et tout ça, mais oui elle croyait qu’elle avait été présente avec son filleul pour une raison Enfin voilà donc qu’elle avait ce qu’elle voulait, il avait accepter le rendez-vous et en plus avec Harlow, il n’avait clairement pas finit, mais ça elle le garde pour elle, elle ne voulait pas que celui-ci fuit le rendez-vous demain, elle avait passer une nuit de merde, mais bon ça allait avec ça être marraine et maman ! Kyara l’avait forcer à venir manger, enfin n'avait pas fatiguer sur ce qu’il devait manger, mais oui être présent à la table. Durant la nuit, elle était souvent venu voir comment il allait.

C’est ainsi qu’elle avait encore une fois calmer sa crise d’angoisse à Jacobi, par des respirations coller à lui, puis le matin avait préparer des crêpes pour tous, du café elle en aurait besoin, elle avait dit à Stefan qu’elle avait un rendez-vous avec Jacob, non elle ne serait pas dans la pièce, mais oui elle y serait et le ramènerait.

C’est ainsi qu’elle vit sortir Jacob…il était beau quand même, elle le suivit avec ses propres clés et arrive proche de lui ! « Tu fais quoi Jacob ? Il n’y a aucune chance que je te laisses y aller seul, tu viens dans mon auto » dit-elle en lui souriant « Mais je te donne un 10/10 sur l’effort par contre va reporter ton casque et tes clés je t’attends » Elle embarqua côté conducteur en souriant et l’attendit, voir la déception de son plan foireux tuer par cette phrase, fit quand même sourire Kyara quand il ne fût plus dans son champ de vision !

Voila donc que j’avais décidé de battre un peu en retraite sur ce coup.  J’avais une pleine confiance envers ma marraine, bien que je n’ais pas la même envers Ethan.  Je savais toutefois qu’elle ne serait pas du genre à me raconter des salades.  J’Avais fait oui de la tête, un oui peu assuré, mais c’était le mieux qu’elle pourrait avoir en ce moment.  Une petite voix dans ma tête me disait que c’était la chose à faire, bien que le lâcher prise ne soit pas ma plus grande qualité.  Le surnom m’avait fait pouffer de rire et sur le coup ça m’avait fait du bien.  J’étais sincère sur mon bonheur de l’avoir comme marraine!  Mes parents auront fait ça de bien dans ma vie.  Elle agissait pratiquement comme une mère pour moi et dieu seul sait que je pouvais lui en faire vivre des choses depuis que j’avais vu mon père et Rosalie ensemble.

« Merci de me rassurer! »

C’était vrai, parfois je me demandais comment ça se fait qu’elle n’ait pas jeté l’éponge sur moi.  Elle restait là, comme Angela avec Elohan.    La seule différence, c’est qu’Angela a choisi Elohan, moi la vie m’a imposé.  

J’ignorais totalement dans quoi je m’embarquais avec Harlow.  Dans ma tête, ce serait super simple.  Un rendez-vous et j’allais être là la prochaine garde point barre.  J’Allais dire à Harlow que j’allais bien, que c’était seulement une baisse de régime.

Le lendemain, je m’étais mis dans la tête de zappé le rendez-vous et d’aller faire une longue ride de moto.  Elle avait senti sans doute mes intentions, car elle me les brise en un claquement de doigt.  Je lâche un soupire et soudainement la nervosité me gagne encore plus… Disons que j’étais un peu plus zen quand je croyais aller faire une balade à moto.

« Mais… »  

Bon ça ne me donnait rien d’argumenter sur ce coup-là.  En revanche, elle allait clairement se farcir ma mauvaise humeur.  Je vais porter mon casque et fou mon trousseau de clé dans mes poches de même que mon cell.   Puis je prends place dans la voiture, le traijet se déroule sans grandes histoires.  Toutefois, ce n'est pas que je boudais, juste que j'étais tellement nerveux que je me concentrais pour ne pas être malade.  Une fois arrivé sur place, mon regarde oscille entre Kyara et l'hôpital.  Je voulais pas y aller, mais avec l'histoire de la voiture, j'avais compris que c'était peine perdu de la supplier.  Je prends place sur une chaise, laissant ma maraine aller à la réception... toujours emmuré dans mon silence, mais montrant de grand signe de nervosité proche de la crise de panique.

Kyara était le genre de femme qui savait ce qu’elle voulait et savait se faire comprendre et entendre, après elle serait une très mauvaise agente si elle battait vite en retraite. Bon en plus de tout ça, elle était donc professeure à l’Université et elle regardait de plus en plus pour se lancer en politique, mais pour le moment elle n’osait pas et ne voulait pas le faire. Elle avait d’autres choses à gérer et à régler, alors oui elle avait prit soin de repousser ce projet, à peut-être plus tard. Enfin, Kyara était une amie d’enfance d’Ethan et elle adorait cet homme, qui à la fois était de peu de mots, mais que quand ils étaient ensemble, les deux commères de l’école, reprenaient du service et les deux s’amusaient totalement, savaient se parler et profiter de la vie.

Elle lui souria doucement, « Ça me fait plaisir mon grand, de toute façon c’est ce que je crois bien sûr » Kyara était très proche de Jacobi depuis la nuit des temps, depuis qu’il était au monde, qu’elle avait accepter d’être sa marraine, la première fois qu’elle l’avait prit, il lui avait sourit, un sourire réflexe, mais depuis bébé qu’il se calmait dans ses bras, quand sa sœur n’Arrivait pas à le calmer, elle venait l’a voir et Kya le prenait, lui chuchotait des trucs et le petit se calmait aussitôt.

Kyara avait prévu dès la veille qu’elle irait avec lui, juste que son mignon petit Jacob était beau à voir, à croire que sa marraine n’allait pas s’assurer qu’il irait, en plus il ne réfléchissait clairement plus, parce que c’était son amie, clairement qu’elle allait lui dire s’il ne se pointait pas et là elle aurait été en colère ! « Aucun mais possible mon homme »

Dit-elle doucement avant de prendre place, elle se doutait qu’il l’a bouderait, mais rendu là c’était très peu face au fait de l’aider et de s’assurer qu’il y aille. C’est une fois rendu à l’hopital, qu’elle alla à l’accueil, sans quitter des yeux Jacob, c’était facile de disparaitre, elle savait ça, puis elle revenu s’asseoir à ses côtés et mit sa main sur sa cuisse pour essayer de le calmer un peu !