Un colis suspect - Cooper

‹‹ Tu étais la raison de mon sourire, tu es devenu la raison de mes larmes! ››

ft.  @Cooper Hastings

J’avais reçu un colis plutôt suspect récemment à la maison. Normalement je n’aurais même pas osé l’ouvrir je crois bien!  Toutefois, une petite écriture, l’écriture de Cooper avait attiré mon attention… Hormis ma famille, il n'y a que Cooper qui écrivait mon nom sous sa forme d'origine Séphanna.  Ce soir-là, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit ressassant ce que je venais de voir.  Une petite écriture sur le colis qui m’avait totalement chaviré. Franchement ma fille ton imagination te joues des tours!  Voilà ce que je m’étais dit et surtout ce que j’avais passé la nuit à me dire.  Bien que je ne croyais aucunement à la mort de l’amour de ma vie, après cinq ans j’avais fini par arrêter d’espérer un signe de vie de sa part… Ça me faisait trop mal de l’imaginer refaire sa vie avec une autre femme.  Après tout, il n’y avait rien à cette histoire qui faisait du sens dans ma tête et ce n’est pas faute d’avoir essayer d’y comprendre quelques choses durant ces dernières années.  

Cette nuit-là, je m’étais remémoré les funérailles de Cooper, un cercueil vide, ça m’avait déchiré le cœur.  Quelques jours plus tard, je perdais le bébé, le dernier petit bout de vie qui appartenait à Cooper. Heureusement que j’avais eu mes enfants à qui m’accrocher à cette époque, car clairement j’aurais fini par rejoindre Cooper en bas de ce pont-là.  Mon bébé ange veillait sur moi depuis ce jour-là, jamais je n’allais l’oublier.  Si on me le demande, je suis la maman de quatre enfants, mon bébé ange et mes trois magnifiques trésors.

Bon je m’égare, alors si je reviens à ce colis que j’avais retrouvé sur le pas de ma porte à mon retour du travail, dedans une lettre me disant un endroit où me rendre et un moment, ainsi qu’une robe.  Une robe magnifique qui correspondait parfaitement à mes goûts!  La personne qui me l’avait envoyé me connaissait vraiment bien, ça je dois l’admettre!

Cette date, c’était aujourd’hui.  J’avais décidé d’écouter ma petite voix intérieure qui me disait d’y aller.  J’avais confié mes trésors et même Alexia qui avait bougonné à Émile qui avait accepté de s’en occuper pour la soirée.  En soi, mon ami semblait heureux pour moi!  J’avais donc enfilé cette tenue que j’avais agencé à des chaussures et des boucles d’oreilles.  Un maquillage léger qui me donnait un air jovial, mais surtout camouflait les cernes qu’avaient causer mon insomnie. Après des bisous à mes amours et les laisser partir, je m’étais donc mis en route.  C’était tellement mystérieux tout ça, que j’avoue je me questionnais!  Une fois rendu, je sentais mon cœur qui battait la chamade, par sécurité je gardais mon téléphone près de moi au cas où ce serait un guet-apens.

N°xx | XX mots
(c) Hadès | www

‹‹ Tu étais la raison de mon sourire, tu es devenu la raison de mes larmes! ››

ft.  @Cooper Hastings

Même si j’avais remarqué mon nom écris à la française sur le colis, je ne crois pas que je m’étais préparée mentalement à la suite des choses.  Même si je n’avais jamais cru au décès de Cooper, je ne pensais jamais que je le reverrais un jour.  Tout de même, j’avais accepté ce rendez-vous sans trop réfléchir, mais surtout en ne me faisant aucune attente.  Je ne me rappelais même pas ça faisait combien de temps que je n’avais pas mis les pieds dans cette école. Alexia ne fréquentant pas cet établissement, ça devait faire plus de quinze ans. Lorsque j’étais arrivée sur les lieux, j’avais vu une silhouette se diriger vers moi… silhouette qui ressemblait étrangement à Cooper, mais c’était sans doute mon cerveau qui me jouait des tours.  La voix cependant, ne faisait aucun doute et je sens que je deviens livide. Heureusement que j’avais du fond de teint parce que j’avais vraiment l’impression de voir un fantôme.  Je ne savais pas trop si j’encaissais le choc ou non, mais j’avais l’impression de perdre pied.

« Je… je dois m’asseoir! »

Je me sentais trembler, je ne savais plus où j’en étais. Ce n’était pas possible, qu’est-ce qui était entrain de se produire là.  En vrai, les questions affluaient dans ma tête en ce moment, mais rien ne voulait sortir.  Afin d’éviter de perdre pied, je m’étais appuyée sur lui.  J’étais prise entre les nausées, les palpitations cardiaques, la tête qui tournait et la colère qui montait en moi.  Bref, je ne contrôlais plus mes émotions en ce moment. J’entendais plus ou moins ce qu’il me disait en ce moment, ça bourdonnait dans ma tête!  Je restais quand même appuyé sur lui.

« Je… je… je… tu es en vie… T’es là… je comprends rien! »

Dis-je en relevant ma tête… levant ma main, je touche son visage doucement.  J’avais besoin de me convaincre qu’il était bel et bien là devant moi.

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‹‹ Tu étais la raison de mon sourire, tu es devenu la raison de mes larmes! ››

ft.  @Cooper Hastings

J’étais là et je ne comprenais même pas pourquoi j’avais décidé de venir. J’avais reconnu l’écriture de Cooper, mais tout en moi me disait que ce n’était pas possible. Pourtant, il était bien là et je ne comprenais rien. J’étais devenue blanche, comme si tout mon sang avait déserté ma tête qui d’ailleurs tournait. Son contact avait été comme un électrochoc qui m’a traversé le corps. Je n’arrivais pas à me dire si j’aimais ou pas. En fait, j’étais totalement en état de choc. Devenue pratiquement une poupée de chiffon, je le laisse m’aider à m’asseoir pour éviter de me crouler sous mon poids. Je tentais désespérément de reprendre mon souffle les larmes yeux.

« Tu es là! »

Pour le coup, c’était totalement décousu, mais c’était à croire que mes saletés de neurones avaient décidé de ne plus se connecter l’une à l’autre. Je restais contre lui, je craignais que si je le lâchais il disparaisse à nouveau.

« Tu m’as manqué! »

Disparu ? Comment on pouvait faire ça quand on aime quelqu’un. Je crois bien que j’aurais préféré qu’il m’annonce avoir été captif d’un groupe terroriste! Toutefois, je ne réfléchissais plus du tout en ce moment. Je sentais une pointe de colère monter en moi et j’avoue que je ne la comprenais pas du tout. Je sens son baiser et ferme les yeux… Il n’y avait que lui pour me faire passer ce courant à travers le corps d’un baiser sur le front. J’avais toujours les larmes yeux, il faut dire que je ne me contrôlais plus vraiment.

« J’ai toujours eu l’impression que tu n’étais pas mort… »

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