In the light of night - Dean

y avait un avantage à ce braquage de banque, j'avais rencontré Dean qui était quelqu'un de vraiment génial. J'avoue que depuis que j'étais ici j'allais le voir a chaque fois que j'avais un problème. Quand j'ai appris que je devais rester coincé ici alors que mon frère me déteste, je suis aussi aller le voir quand j'ai réalisé que j'allais devoir accoucher seule et faire les premiers jours de vie de bébé dans un hotel… au final il avait proposé de m'héberger, j'avais refusé mais on en a parler tout les deux et j'ai fini par poser pied chez lui. J'étais un peu mal à l'aise pour squatter chez lui, d'autant plus que malgré mes refus, il avait tenu à me céder sa chambre. Il s'était aménagé une chambre dans son bureau mais c'était petit et peu confortable. Il devait mal dormir là- dedans… Plusieurs personnes avant lui avaient proposé de m'héberger et j'ai toujours refusé, je voulais pouvoir me débrouiller seule. Le problème c'est que mon accouchement approchait à grand pas et que je n'avais ni affaire ni place pour un bebe dans un hôtel et je commençais surtout à avoir terriblement peur d'être seule le jour de mon accouchement, si quelque chose se passe mal je n'aurais absolument personne pour me tenir la main. Régulièrement cette idée m'empêche de dormir le soir, bon en plus des remontées acides, des cauchemars et des coups de ma fille. Je passe de merveilleuses nuits je vous assure ! J'apprécie de passer du temps en sa compagnie, c'est quelqu'un d'intéressant et de vraiment gentil, je ne comprend vraiment pas qu'il n'est personne dans sa vie, les femmes ne comprennent vraiment rien. On avait passé une soirée calme devant un repas que je nous avais cuisiné, à discuter et je vous assure que c'est vraiment agréable, ne penser a rien qui ne m'effraie. Bon bien évidemment nous étions partis ensuite nous nous sommes couchés et je me suis endormie très vite. Malheureusement comme d'habitude ma fille s'est mise à faire la samba donc je me suis réveillée pour trouver une position moins douloureuse. Je suis quasiment sur la fin, d'ici un peu plus d'une semaine ma fille pourra naître quand elle le veut sans être considérée comme une prématurée et ca je vous assure que c'était déjà un stress en moins. Le problème c'est que j'ai commencé à réfléchir, je n'ai pas beaucoup d'affaires pour bébé, je ne me voyais pas installer une chambre pour enfant ici, le pauvre. Le soucis c'est que je devrais attendre encore plusieurs semaines avant de repartir, mon bébé doit être vacciné et en bonne santé pour prendre l'avion, autrement dit encore plusieurs semaines, je n'avais donc pas le choix que de prendre des affaires pour ma fille, il fallait peut être que je trouve un hôtel ou un appartement à louer à la semaine ? Je ne sais pas ce que je suis censée faire, je ne veux rien imposer à Dean, il ne me doit rien ni à moi ni à ma fille. D'ailleurs fille qui n'a toujours pas de prénom… il y avais beaucoup trop de réflexions dans ma tête et je commençais à paniquer, j'étais à deux doigts de me mettre a pleurer alors je me suis levée, avec un peu de chance Dean était réveillé aussi. Je me suis traînée jusqu'à la chambre et j'ai toquer avant d'entrer, passant juste légèrement ma tête en souriant "Dean ? Tu dors ?" Il venais de se réveiller en sursaut, merde je voulais pas le te réveiller ! Je m'approche doucement et essaye de le rassurer Tout va bien Dean ! Désolé je ne voulais pas te faire peur… je n'arrivais pas à dormir alors je voulais juste continuer à parler, je ne voulais pas te réveiller. Je peux te laisser si tu veux ! j'avoue que savoir qu'il parlait ma langue aussi ca ne me faisait pas faire beaucoup d'efforts en anglais, en général quand je viens discuter ce sera d'office en chinois. Je restais près de la porte, il allait sûrement me demander de le laisser dormir après tout !

n'avais pas vraiment eu pour objectif de lui faire peur. Je n'avais pas envisagé qu'il craignait un accouchement imminent en réalité. “Quoi ? C’est le moment c’est ça ? Faut qu’on aille à l'hôpital.” je souris doucement et le rassure, je vais bien, j'ai juste du mal a dormir et je pense a beaucoup trop de choses. Plus mon accouchement approche, plus je commence à avoir peur de plein de choses et je ne sais pas comment en parler, d'autant plus que je sais qu'il n'est pas forcément à l'aise avec tout ça. Il est déjà bien trop gentil avec moi, il prend soin de moi bien plus que personne ne l'avait jamais fait et il est plein de petites attentions, je ne peux tout de même pas lui en demander plus encore… je lui avais proposé de partir pour le laisser dormir quand même “T’es sur que ça va ? Tu peux rester c’est pas grave, je suis réveillé maintenant.” je venais m'installer à côté de lui, essayant de prendre le moins de place possible. Bon d'accord c'est difficile mais je ne me vois pas vraiment le pousser non plus. Je ne sais pas si ce sont les hormones ou notre relation qui amène cela mais en général je suis assez tactile avec lui. Je me suis installée à côté et je l'ai installée contre ses bras. "Je t' assure je vais bien, je suis désolée je ne voulais pas te réveiller… tu es sur que je peux rester ?" il doit être fatigué entre son travail et moi. Je restais contre lui la tête contre son épaule, je me sentais vraiment bien comme ca. “De quoi tu veux parler ?” je ne savais pas, je ne voulais pas l' embêter avec mes craintes non plus. Tout ce qui pouvait me changer les idées étaient cependant le bienvenue "Je pense à beaucoup de choses pour mon accouchement et j'ai peur mais je ne veux pas t'embêter avec ça. Je veux bien qu'on parle de tout et rien pour que je pense un peu a autre chose. Je suis épuisée mais elle arrête pas de bouger… j'en ai marre" j'étais surtout très fatiguée, ça devenait difficile de se reposer à ce stade de la grossesse.  J'avais commencé à acheter le nécessaire pour sa naissance, tout était dans la chambre de Dean pour le moment. Il manquait plein de choses mais mon accouchement n'était pas avant plusieurs semaines donc je ne me pressait pas. Surtout que ca me gene d'envahir sa chambre alors qu'il est coincé dans son bureau. Bref je commence a penser a tout ca et ca me stress…

aime passer du temps en sa compagnie, quand je suis avec Dean tout semble si simple, je ne me questionne pas sur l'avenir, sur les craintes diverses, je profite juste de sa présence. C'est sans doute pour cela que j'ai choisie de le rejoindre dans sa chambre, pour apaiser un peu mon stress et juste profiter de ses bras. Je culpabilisais cependant de l'avoir réveillé, il me proposa malgré tout de rester et de s'installer à ses côtés, ce que je fis sans tarder. “Mais oui Ne t'en fais pas et ça me rassure de savoir que ça va. Ça ne fait pas très longtemps que je me suis endormi, j’ai du mal à trouver le sommeil moi aussi.” Le pauvre, il avait du mal a dormir et je devais le réveiller, il aurait sincèrement pu être en colère, il est bien trop adorable. " Je suis vraiment désolée. Tu sais pourquoi tu n'arrives pas a dormir ?“ Après tout si je pouvais l'aider j'en serais sincèrement ravis. J'étais blottis contre lui à tenter d'expliquer ce qui me tracassait sans pour autant risquer de l’ennuyer avec tout ça. Je lui demandais simplement si nous pouvions parler de tout et rien pour me changer les idées [color=#009900“Est-ce que tu sais que les pieuvres et les poulpes ont neuf cerveaux ?” [/color] Mon rire s'est joint au sien, je ne m'étais pas attendu à cela mais pourquoi pas. Je suis prête à suivre un cours sur les poulpes si ça me change les idées ! “Tu m’as dis parler de tout et de rien alors..”
C'est vrai que je n'avais pas précisé donc ce sujet était parfait dans un thème de tout et rien. "Oh mais je ne m'en plains pas, je suis prête à entendre tout ton historique d'anecdotes marines. " Mon cœur battait plus fort dans ses bras, je ne saurais pas exprimer ce que je ressens pour lui mais je suis heureuse dans ses bras et cela suffit à me donner envie de rester ici, aux États Unis.
“Je te promets que tout ira bien, tu sais que tu peux rester ici aussi longtemps que tu le veux.” Je déposais un baiser à sa joue et me blottis contre lui, j'espérais tant qu'il avait raison. J'espérais aussi qu'il ne me disait pas cela par pure politesse et qu'il réalisait à quoi il s'engageait. " J'ai juste très peur d'être seule a mon accouchement, ma fille n'as pas de prénom et je vis dans ta chambre alors que tu n'as qu'un bureau" Je ne voulais pas m'imposer, mais je ne voulais pas non plus être loin de lui plus longtemps. Nos regards étaient plantés l'un dans l'autre et je n'arrivais plus à m'en détourner. Sa main a mes cheveux provoqua un frisson en moi et sans que je ne réalise vraiment ce qu'il s'était passé mes lèvres étaient collées contre les siennes, quand j'ai réalisé ce que j'avais fait je me suis reculer, complètement rouge, manquant de chuter du lit. " Je… je suis désolée… je ne sais pas … je ferais mieux de te laisser dormir " J'étais prête à fuir, je ne voulais pas l'avoir mis à l'aise et c'était sans doute totalement déplacé, je me sentais idiote.

ne sais pas vraiment ce que je ressens pour Dean, d'autant plus que ça ne serais sans doute pas réciproque, je suis enceinte et je ne suis même pas sensé rester dans ce pays, il n'aurait rien a y gagner. Je n'arrivais pas a dormir alors je l'avais rejoint dans sa chambre, je m'en voulais un peu de l'avoir réveillé bien qu' a priori il ne dormait pas tant,j'étais curieuse de savoir ce qui pouvait lui causer des insomnies. “Oui, on bloque sur une enquête.. Je repasse tout dans ma tête pour voir si on a manqué quelque chose.” Je peux comprendre, voir sans cesse autant de criminalités et ne pas savoir comment y parer ce doit être frustrant. " Je comprend oui, vous n'avez même pas une piste ? Une idée de où vous devez aller pour trouver une solution“ Ce doit être parfois difficile de trouver les indices nécessaires, enfin c'est ce que je me dit quand je regarde des films à la télévision en tout cas. Je voulais que l'on discute un peu de tout et rien, je devais juste me changer les idées. Je ne m'attendais pas à une anecdote maritime mais jamais beaucoup,j'avais rigolé et j'étais prête à écouter toutes ses anecdotes si ça me faisait rester à ses côtés. “Mince, je n’avais que celle la en stock, je vais devoir trouver autre chose.” j'en avais bien une ou deux mais ce n'était sans doute pas aussi intéressant que les cerveaux d'un poulpe "Si tu veux je connais deux trois informations sur les ébats des cochons, ça te fera des anecdotes animalières en plus. " Je ris un instant, j'avais lu ça sur internet en essayant de trouver des informations variées sur l'accouchement. Que voulez-vous, les joies d'internet on cherche une information on fini a l'opposé. Je finis tout de même par en venir au fait, a ce qui me tracassait, soit mon accouchement. J'avais peur d'être seule, de n'avoir aucuns soutiens, j'avais peur des complications aussi, apparemment dans ma famille elles sont assez fréquentes. Et puis je vis dans sa chambre, il a juste un petit bureau, je me sens envahissante “T’en fais pas pour mon bureau, ça ne me dérange pas. Je suis sur que quand tu l’as verra tu sauras comment l’appeler et si vraiment tu en ressens le besoin, je me débrouillerai pour être là et tu pourras me briser la main en la serrant fort si tu veux.” il était vraiment adorable avec moi, je ne sais pas comment j'aurais tenue coincée à Los Angeles si il n'avait pas été là, je n'avais plus envie de repartir, je voulais rester à ses côtés mais tout n'étais pas si simple "Je ne voudrais pas t'imposer ça quand même,ça me plairait tellement mais je ne peux pas te demander un tel rôle. Merci, ça fait du bien de savoir que tu es là tout de même. Et pour ton bureau sincèrement je peux te rendre ta chambre ! " je souriais, je pouvais me débrouiller dans la petite pièce si besoin. J'espérais aussi qu'il ait raison pour le nom de ma fille, c'est idiot d'avoir peur qu'elle n'ait pas de prénom quand même … Mon regard était perdu dans le sien et je ne sais pas ce qui m' as pris mais je l'ai embrasser, c'était doux et passionné à la fois mais j'ai réalisé ce que je faisais et j'ai paniqué alors j'ai tenté de fuir, je ne voulais pas de malaise entre nous… “Reste, s’il te plaît.” il avait repris ma main pour me tirer doucement vers lui, cette fois ci ce sont ses lèvres qui ont joint les miennes, ma main glissant doucement à sa joue alors que je prolongeais ce baiser incroyablement doux " Je n'ai envie d'être nul part ailleurs " Ma main allant dans ses cheveux alors que je prenais le baiser de manière un peu plus assuré maintenant que je savais qu'il y aurait dû répondant, mon corps était coller au sien, du moins autant que possible, je n'avais plus envie de bouger.