Sans me rendre compte que je tombais dans le panneau, j’avais invité Angela et Christopher à manger à la maison ce soir.  Rosalie me semblait différente, distante et même un peu souffrante.  J’avais donc décidé de ne pas l’emmerder et je m’étais mis à la confection du repas.  Éternel célibataire que je suis, je n’étais pas des plus doué niveau cuisine, mais croyez-vous ça Rosalie m’avait appris certaine base de la cuisine.  Il était donc 17h environ et j’avais réussi à concocter un délicieux repas.  Lorsque Christopher et Angela étaient arrivée, j’avais fait une petite moue quand je n’avais pas vu ma nouvelle petite nièce, mais encore une fois je n’y avais pas vu l’indice qu’un drame se préparait.  J’avais donc fait griller les steaks et mis la touche finale au repas.  Angela avait apporté un délicieux dessert qu’elle avait fait.

Tout le long du repas, j’avoue que j’avais sentie Rosalie distante et bizarre.  Elle semblait un peu dans la lune et ne participait pas vraiment à la conversation.  Lorsque j’avais vu qu’elle n’avait à peine toucher à son repas ni à son dessert je commençais réellement à m’inquiéter.  Je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait devant moi.  Pourtant, mon frère et ma belle-sœur semblait plutôt détendu.  Dans ma tête de papa, je commençais à me faire mille scénarios… Allant de la grossesse non-désiré à Jacob qui l’a utilisé et l’a trompé… J’étais loin… très loin… de me douter que Rosalie allait véritablement relâcher une petite bombe sur le dessert… Si je donne dans les métaphores, je dirais pour l’image que j’allais être la bombe et elle le détonateur.   Je me relève la tête brusquement et dis à ma princesse.

Ethan : « Rosie, tu es sûre que tu vas bien? Tu peux aller t’étendre si tu es souffrante! »

Elle aura beau avoir 30 ans ou 60 ans, elle sera toujours source d’inquiétude pour moi.  Je n’ai pas été un père à la hauteur, le père qu’elle aurait mérité et je m’étais promis de le devenir.  J’apprenais encore chaque jour ce qu'étais d'être un père, mais je crois que je me débrouillais plutôt bien.  Le problème étant que je vis à l'instinct et que parfois mon instinct peut me faire faire de belles conneries.

Rosalie avait revu le père de Jacob, quand il lui avait envoyer un signe de la main, comme si rien ne c’était passé et clairement qu’à la réaction de Rosa, il avait comprit que oui il avait encore de l’emprise dessus. Pour le moment, elle n’Avait jamais avouer à personne qui était son agresseur, elle ne voulait pas que son meilleur ami et nouvel amoureux Jacob ait des problèmes ou sa vie chamboulée, elle ne savait pas qu’il les avait surpris. Les deux gardaient le silence à ce sujet là et étonnamment, ça les aiderait clairement à continuer leur bout de chemin les deux.

De plus, Rosalie appréciait beaucoup Kaylee et aussi la mère de Jacob, enfin qu’elle n’arrivait clairement pas, à revoir pour le moment, ni depuis l’incident, mais bon tout ça pour dire, qu’elle avait filer pour rejoindre Gaby, qui heureusement avait été disponible, bien que Rosa s’était confondu en excuse, elle avait finit par lui avouer le tout et Gaby l’avait convaincu d’en parler à son père, qui pourrait être là avec elle dans le cheminement. Bon elle n’était pas prête à porter plainte pour ne pas que son amoureux, sa belle-sœur et sa belle-mère soient affectée, ce n’était pas leur faute.

C’est ainsi qu’elle avait demandé à sa tante Angela, et à son oncle Chris s’ils pouvaient venir pour le souper, qu’elle voulait discuter de quelque chose avec son père et qu’elle était sur qu’elle aurait besoin de leur aide, pour que son père ne réagisse pas trop fort. Cependant, tonton Chris avait dit qu’il s’inviterait, comme ça son frère ne se douterait pas trop de chose.

Par contre, Rosa était vraiment nerveuse, elle n’avait pas faim et elle était très différente. En ce moment, elle vivait généralement chez son père, mais allait travailler chez eux. Elle avait aussi parler de ça avec Gaby, la demande de son père, Gaby lui avait fait comprendre que ça serait peut-être bien qu’elle vende la maison et profite de l’offre de son père, mais bon ça l’a stressait quand même ayant l’impression de trahir sa mère. Enfin, pour le moment, elle aidait un peu maladroitement et elle avait sourit quand son père avait tout préparer le repas seul, parce qu’il s’était largement amélioré sur tout cela.

Christopher avait discuter avec son frère, et sa tendre épouse, de tout et de rien, sa nièce semblait vraiment nerveuse, ça devait être vraiment une grande nouvelle, il se posait des questions, mais faisait tout pour être normal et naturel. Rosalie avait plutôt piquer quelques bouchées dans son assiette, même si c’était bon, elle avait l’estomac nouée.

« Hum euh non papa merci…enfin j’aimerais ça te dire quelque chose, mais j’aimerais plutôt te dire quelque chose » Elle se baissa la tête et se mit à jouer avec ses doigts. « Papa…tu sais j’ai vécu différentes choses jeunes…mais..il y a quelque chose que je n’ai jamais pu te dire parce que j’ai vraiment honte, mais quand j’étais enfant…j’ai été… » Elle prit une grande respiration en essuyant les yeux qui coulait de ses yeux incapable de lever le regard vers lui…vers eux !

Christopher avait tout déposer et attendait la suite, il s’imaginait le pire et savait qu’il aurait à contrôler son frère soudainement, c’était le sens des frères. Il se leva et s’approcha doucement de Ethan, prêt à écouter le reste, mais aussi près de son frère pour l e gérer.

« J’ai…j’ai été abusé sexuellement à plusieurs reprises, je m’Excuse papa de te l’avoir caché, je ne voulais pas, mais j’étais pas capable de le dire » Dit-elle en sentant ses larmes coulées le long de ses joues.

J’avoue que tout le souper j’avais trouver ma princesse plutôt étrange et même que je m’étais inquiété pour elle.  Rosalie était distraite et ne participait pas vraiment à la conversation. Même lorsqu’Angela avait tenté de demander à Rosalie comment ça se passait avec Jacob, la réponse n’avait été que très courte.  Toutefois, et moi et apparemment Angela trouvait que quelque chose clochait.  Angela pour sa part, elle savait que sa nièce voulait leur parler de quelque chose, mais moi j’ignorais totalement ce donc il en retournait.  

Je sens mon estomac se retourner dans ma poitrine et automatiquement je m’étais raidi.  Je m’étais rapidement senti sur mes gardes, car je craignais vraiment ce qui s’en venait.   D’un œil extérieur, on pouvait pratiquement me voir me décomposer sur place.  Je savais bien qu’elle avait vécu des choses jeunes, pour la simple et bonne raison qu’elle avait fini en centre.  Toutefois, j’étais loin de m’imaginer la suite des choses.  
Pour lui donner du courage, Angela glisse sa main sur celle de Rosalie, espérant qu’elle finirait par arriver à admettre les choses.  Encore une fois c’était un signe pour moi qu’il se tramait quelque chose.  C’était quoi ce merdier, je sentais vraiment que je n’allais pas aimer la suite. Je sens une immense rage m’envahir lorsqu’elle me parle de ce qu’elle avait subi.  Agression? Abusé?  Franchement je m’étais imaginé plein de choses, mais pas ça.  

« C’EST QUI! »

Hurlais-je plus fort que je l’avais voulu.  En fait, je voyais rouge, noir ou je savais plus quoi.  Je ne savais pas encore qui c’était, mais je me promettais que ce soir il allait avoir une vidange de moins sur terre.  J’étais tellement dans un état de rage que je n’arrivais pas à me contrôler.  Je me relève de la table dans un grand fracas, explosant ma chaise sur le passage.  Je n’avais même pas remarqué que mon frère Christopher était rendu à ma hauteur, tellement je bouillais.

« C’EST QUI! »

Dis-je comme si je pensais que quelqu’un allait daigner me répondre.  Je voulais savoir qui c’était, je voulais le tuer de mes mains.  La justice c’était pour les faibles dans ma tête en ce moment.

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Angela :
Elle ne s’était même pas un minimum douté de ce donc elle voulait dire. Sur le coup, elle ne lâche qu’un oh à peine audible de surprise.  Toutefois, la situation était devenue délicate lorsque Ethan pète les plombs.  Elle s’était bien douter que ça allait tourner au vinaigre.  Elle avait l’habitude de garder ses émotions, alors elle s’était figée.  Pour le moment, elle sentait que Rosalie avait besoin d’elle point barre.  Elle fait un signe de tête à Christopher, son complice, en mode tu t’occuper de lui.  Dans mon regard, on pouvait quand même voir mon inquiétude.  Je ne voulais pas que Chris se mettre dans une situation dangereuse pour lui.

« Rosalie vient-en! »

Dit-elle en lui mettant la main devant les yeux pour la protéger.  D’une autre main, elle lui agrippe le bras pour la faire sortir dans le salon.

« Tonton va s’occuper de ton père Rosalie! »

Rosalie avait été  nerveuse toute le souper, voir toute la journée, elle ne savait pas du tout ce qui se passait ni même comment elle arriverait à tout lui dire, elle avait voulu se dégonfler plusieurs fois, mais elle avait promit à Gaby de le faire et quand elle faisait ce genre de promesse elle le faisait réellement et le respectait. C’est ainsi que lorsque son père lui parla, elle était sortie un peu de ses pensées, elle avait répondu que ça allait à sa tante quand elle avait parler de Jacob, qu’ils étaient bien ensemble, mais sans plus, alors que normalement elle en parlait avec des étoiles dans les yeux.

Chris avait bien sûr remarquer la réaction de son frère, quand il s’était raidit, alors forcément qu’il avait prit le temps de se déplacer vers lui, bon il n’était pas directement en arrière, mais plutôt sur le côté un peu. Il ne savait pas vers quoi sa nièce s’en allait, mais il sentait que son frère allait péter les plombs.  Quand elle avait du mal, elle avait tenu la main de sa tante quand elle l’avait mit sur la sienne, c’était le courage qu’il lui avait fallu pour finir. Quand son père hurla, elle se releva la tête en sursautant !

« Je ne sais…je ne … je…papa arrête »

Dit-elle en pleurant, elle ne l’avait jamais vu comme ça, les larmes coulaient à chaudes larmes sur ses joues. Quand la chaise s’était fait catapulter pour changer de fonction et devenir un casse-tête de plus de 1000 morceaux, Rosalie avait lâcher un cri de surprise.

Christopher regarda son frère et resta proche, parce qu’il voyait bien que son frère faisait peur à sa nièce ! « ETHAN ARRÊTE ! » Dit-il, pour le moment il n’était pas dangereux pour lui-même, il comptait bien lui parler et tenter de le calmer, mais à la prochaine violence physique, il allait le maintenir. Oui Chris n’allait pas abandonner son frère, surtout pas après une nouvelle comme ça, il y avait penser 3 secondes si ça avait été Meg, il aurait voulu aussi l’envoyer en prison, mais pas le tuer, là-dessus Ethan avait toujours été plus bouillant !

Chris fit signe à sa femme, sa complice qu’il avait comprit et endossait de faire partir Rosalie. Rosalie pleurait, elle s’était lever debout et essayait de calmer son père, mais sa tante lui bouche la vue ! « Non tatie, papa, il est en colère à cause…à cause de moi, laisse moi rester ici »  Rosalie suivait malgré tout parce qu’elle n’était pas du genre à se braquer physiquement ! « Je veux pas le laisser en souffrance tatie, il est comme ça à cause de moi, de la situation, je n’aurais pas du lui dire » Dit-elle en pleurant, visiblement sous le choc, surtout que bien que changer de pièce, elle entendait son père qui brassait encore des choses et son oncle lui parler de façon autoritaire !
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Je n’avais même pas entendu Rosalie me demander d’arrêter.  En vrai, je ne voyais plus claire en ce moment et ça pourrait me jouer des tours.  Une maudite chance qu’Angela était là, car je crois bien que j’aurais foutu la chienne à Rosalie et elle n’avait pas besoin de ça.  Chaque cris c’était de la haine, de la frustration, mais également de la douleur.  Imaginer ce que ce pauvre type avait fait à Rosalie me rendait malade.  J’avais envie de tout péter autour de moi… Oui casser quelque chose était un bon plan sans doute pour me calmer.  

« NE ME DIS PAS CE QUE JE DOIS FAIRE! »

Cette fois c’était à mon frère que je m’adressais, mais avec le même ton colérique.  Ça n’avait en rien diminué la pression.  J’étais encore plus en colère de sentir que je n’allais pas avoir la réponse que je cherchais.  J’avais bien intérêt à savoir c’était qui ce soir, car je voulais lui exploser le crane moi-même. Je me tourne vers le mur et dans un excès de colère, j’explose le mur d’un coup de poings.  

« JE VAIS LE TUER! »

Angela :
J’avais entrainé Rosalie dans le salon, car je refusais qu’elle voit son père perdre les pédales.  J’avais une totale confiance en l’homme de ma vie pour gérer ce bordel.  De l’autre pièce on entendait les bruits et les cris que faisaient Ethan de l’autre pièce.  Doucement, je tourne la tête de Rosalie vers la mienne, la forçant à me regarder.

« Rosalie écoute-moi!  Ce n’est pas et ça ne sera jamais à cause de toi tu me comprends?  Ton père en colère à cause de ce qu’un homme t’a fait! »  Dis-je en refoulant une espèce de nausées qui voulait me monter à cette histoire.  

« Ton père, il est entre bonne main crois-moi… Chris va l’apaiser un peu! »

Rosalie avait prit un peu peur, mais elle n’Avait pas peur de son père, juste que là oui il faisait peur avec ses réactions, elle ne le reconnaissait plus et elle se sentait fautive, elle aurait dû garder ce secret, ça se passait si bien. Les larmes qui coulaient sur ses joues, l’a rendait complètement paniquée et triste, elle ne savait plus comment réagir.

Christopher quand à lui, était bien prêt à manger la colère de son frère sur lui, enfin sa colère verbale, mais il avait quand même apprit des mesures pour maîtriser un homme, alors Ethan allait clairement subir ça s’il ne se calmait pas ! Il pouvait bien comprendre la douleur et le poignard dans son cœur, même pour Chris, apprendre cela, lui avait fait un méga pincement au cœur. « HEILLE ÇA SUFFIT PENSE À ROSALIE ! »

C’est alors qu’en entendant le coup et surtout entendant ce qu’il dit, Chris soupira et s’approcha de son frère, bien que Ethan était plus fort que lui, il le prit et le mit au sol, non pas en douceur c’était impossible, mais il avait profiter de la surprise, il s’installa sur lui et le maintenait au sol ! « TU TE CALMES SI TU VEUX QUE JE TE LÂCHE ! » dit-il en hurlant juste pour qu’il comprenne. Quand il aurait un peu baisser il redescendrait aussi.

Rosalie complètement paniquer avait été sortie par sa tante, bon elle avait un peu supplier de la laisser avec son père, puis elle entendait tout et ça la faisait sursauter, elle pleurait et tentait de tout analyser ça, mais c’était si difficile à vivre en ce moment. Elle se sentait complètement responsable et ça l’a rendait folle ! Rosalie regarda sa tante, les yeux remplit de larmes « Mais si je n’avais rien dit tata, je ne veux pas qu’il ait en prison, oui je comprends. Je ne veux pas lui dire c’est qui » Dit-elle en sentant les larmes monter de nouveau. « Je ne veux pas qu’il le retrouve » Bah oui mademoiselle savait qui c’était son agresseur ! « Oui je sais, mais ça me fait peur et me brise le cœur de le voir comme ça » Dit-elle en pleurant et en se collant contre elle !

J’etais tellement hors de moi en ce moment que je ne voyais plus clair. Je devais savoir c’était qui ce connard qui avait fait du mal à ma précieuse petite princesse. Certes à cet époque, je n’étais pas le père se l’année, mais je faisais efforts monumentaux pour me reprendre. Une partie de moi c’était blessé avec annoncé, pourtant c’était bel et bien la chose à faire. Mon frère qui me criait dessus n'aidait en rien à me calmer en ce moment et même si ce serait la chose à faire. Bref je ne me maîtrisait plus! J’avais envie de tout démolir… J’avais espéré que frapper dans le mur allait me faire descendre en pression.



Rosalie avait prit un peu peur, mais elle n’Avait pas peur de son père, juste que là oui il faisait peur avec ses réactions, elle ne le reconnaissait plus et elle se sentait fautive, elle aurait dû garder ce secret, ça se passait si bien. Les larmes qui coulaient sur ses joues, l’a rendait complètement paniquée et triste, elle ne savait plus comment réagir.

« PENSER À ROSALIE… QU’EST-CE TU PENSES QUE JE FAIS? JE VEUX LA VENGER! »

Bon l’emmerde étant que ce n’était clairement pas la façon de s’y prendre, mais je ne me possédais plus vraiment. J’en avais vécu dans ma vie des épisodes de colère, mais jamais à un tel point. Évidemment j’avais tenté et tentais toujours de me déprendre de son emprise. En ce moment, je méprisait mon frère me disant qu’il ne me comprenait pas et qu’il était un obstacle à mon plan.

« LACHE-MOI! »


Dans la pièce d’à côté nous entendions encore les cris que faisaient Ethan. Instinctivement j’avais fait sortir Rosalie et je m’en félicitais Temps et aussi longtemps qu’ethan ne se calmait pas, c’était hors de question qu’elle y retourne. Je tentais de la rassurer du mieux de mes capacités en ce moment pendant que je me refaisais le fils des évènements. Il y avait beaucoup de choses qui me ramenaient à Jacob, mais j’essayais de me refuser à croire ce que mon instinct me disait. En regardant Rosalie, je lui dis de manière autoritaire.

« Ton père n’ira pas en prison Rosalie. S’il le faut je vais le suivre H24 les premiers temps! »

Je me félicitais que Flavie ne soit pas avec nous en ce moment. Dieu c’est ce que cet amour avait vécu dans le passé et je ne voulais pas qu’elle vivre dans ce genre de climat. Je l’avais donc tiré contre moi et je lui jouais dans les cheveux pour tenter de l’apaiser un tout petit peu. Je me refusais une chose, c’était quelle pense que tout était sa faute. Elle n’avait rien à reprocher, c’était elle la victime dans tout ça.

« Avec raison Rosalie! » dis-je parlant du fait quelle naimait pas le voir comme ca. En vrai, ça faisait pitié, car je savais que sous la colère il y avait de la détresse. Sous les cris de l’autre pièce je marque une petite pause le temps de réfléchir et lâche finalement un.

« Ce serais-tu le père de Jacob par hasard? »

Rosalie avait vraiment peur des réactions de son père, enfin du peu qu’elle avait pu voir, parce que sa tante lui avait caché les yeux avant de la sortir de cette pièce un peu de force, enfin mini force parce qu’elle n’Avait pas vraiment mit de résistance physique.

Christopher était donc près de son frère à essayer de le faire redescendre, en ce moment il ne voyait juste plus clair, alors il ne pouvait pas faire autrement que d’essayer de lui faire comprendre en criant, ce n’était pas pour l’engueuler loin de là, il voulait qu’il se ressaisisse, enfin qu’il descende un peu, heureusement Angela avait amener leur nièce dans l’autre pièce pour la soustraire à cette vision d’horreur de son père hors de contrôle !

C’est alors qu’il se mit à frapper dans le mur et non Chris ne le laissa pas le faire encore plus, bon quand il vit que ça ne donnait rien de crier, il soupira et lui dit donc de façon autoritaire, mais pas en hurlant « Mais c’est ça qui va l’aider Ethan ! » Chris le maintenant et oui ça le faisait travailler des muscles qu’il ne savait même pas avoir et oui surement qu’il aurait des courbatures le lendemain, mais là son frère était plus important que tout ça. Alors oui il me maintenant au sol « Non pas tant que tu ne te calmes pas Ethan White! »

Rosalie sursautait par moment à cause de tout ce qu’elle entendait dans l’autre pièce, alors oui ce n’était clairement pas simple, ni facile à vivre, mais elle avait un peu de culpabilité d’avoir annoncé ça, parce que son père faisait peur en ce moment ! Elle s’en voulait un peu, mais voilà donc que sa tata la ramena à la réalité avec son ton autoritaire. « D’accord merci beaucoup tata » Dit-elle avec les larmes aux yeux encore une fois.

C’est alors qu’elle se retrouva coller contre sa tante avec ses mains qui se perdait dans ses cheveux, ça appaisa tout de suite les larmes de celle-ci, bon les idées lui tournait dans la tête clairement. « Oui je sais bien, je comprends que c’est pas ma faute, mais quand même un peu, j’aurais dû garder le secret » Dit-elle en essuyant doucement ses larmes, mais bon elle lui avait bien sûr dit que non ce n’était pas sa faute ! Rosalie se raidit aussitôt quand elle prononça ses mots et la regarda !

« je…euh…je… » Elle se camoufla le visage dans Angela, mais sa tante l’obligea doucement quand même à la confronter du regard… « Euh…je…oui…comment tu sais ça ? » Dit-elle en la regardant, la moue sur le visage, la petite lèvre tremblante ! « Mais tu garde le secret tatie ok ? Faut pas que ça se sache ! »

Christopher continuait à tenter de me contrôler et franchement ça continuait à me rendre encore plus enragé. J’avais envie de tout exploser, mais je sentais qu’il ne lâchait pas le morceau. Une chance que mon frère était là, car je ne me serais jamais repris et clairement j’allais me sentir terriblement coupable par la suite. J’avais continué à me débattre pendant un bon cinq minutes, mais devant l’épuisement je finis par me calmer un peu. Je finis par descendre en pression un peu et je sens Christopher relâcher son étreinte. Lorsqu’il finit de me relâcher je pose mon dos sur le mur et pose ma tête sur mes genoux me cachant le visage. Ce n'était plus de la colère qu’on aurait pu y voir, mais de la détresse.

« Mais pourquoi elle! »

Je n’arrivais plus à voir mon frère. Pour une rare fois dans sa vie, je faisais tous les efforts du monde pour ne pas me mettre à pleurer comme une madeleine. Disons que c’était une accalmie temporaire, mais je n’étais pas à l’abri d’une autre explosion de colère.

Angela :

Rester de marbre, c’était la chose que je n’arrêtais pas de me répéter dans ma tête. Je me devais de rester forte pour elle, même si je menaçais de m’écrouler à tout moment. Je restais calme et douce avec Rosalie, car je ne voulais pas qu’elle se sente brusquer. Je la regarde d’un air sérieux et encore une fois je la force à me regarder dans le visage.

« Rosalie Jenkins, ce n’est pas ta faute! » Je lui tends la boite de mouchoirs, me sentant totalement inutile pour le moment. Puis, j’avais fait le lien concernant le père de Jacob. J’avais décidé de lui dire que j’avais compris que c’était lui. Qui plus est sa réaction n’avait fait qu’aiguiller mes soupçons. Je l’avais doucement forcé à me regarder, car je ne voulais qu’elle me mente et je voulais avoir la vraie histoire.

« Rosalie, je suis une policière! J’ai fait les liens dans ma tête. Ça fait des années que je me doute qu’il s’est passé quelque chose entre vous deux. »

Pour le moment je décide de ne pas tourner le couteau dans la plaie et ressasser le passé. Premièrement, elle avait mis le feu chez Jacob au moment où il n’y avait que cette vidange qui était sur place. Deuxièmement, Jacob ne parle plus à son père ni sa mère et je n’avais jamais compris pourquoi. Disons que les choses venaient de se clarifier beaucoup.

« Pour le moment ce n’est pas la question Rosalie… Jacob tu crois qu’il le sait? »

Je voulais surtout savoir si ça faisait des années qu’il protégeait son père… Enfin je voulais surtout me faire une tête sur la situation. Une chose demeure, je serais très déçu par le meilleur ami de mon fils si j’apprenais qu’il avait volontairement camoufler les gestes de son père.

Christopher ne voulait pas lâcher son frère tant qu’il ne se calmerait pas et oui il le lâcherait au degré de son calme, parce qu’il ne voulait pas le faire pogner les nerfs non plus, il voulait juste l’amener à se calmer. Il voulait que son frère se calme un peu. Chris savait que ce n’était clairement pas facile, parce que même lui aurait réagi, bon certes pas pareille, parce qu’il était beaucoup plus calme. Il finit donc doucement, par le relâcher quand il sent qu’il ne lui oppose plus de pression. Chris était donc présent pour son frère, ça avait été une nouvelle terriblement déroutant, une nouvelle horrible à entendre et la voix de sa nièce résonnait dans sa tête avec ses mots…! Puis quand son frère se mit dos contre le mur, il s’approcha, et lui fit un câlin doucement, sans le serrer pour ne pas le repartir !

« Je ne sais pas Ethan, on n’aura jamais cette réponse, mais là Rosalie a besoin de son père, elle a besoin de toi, pour la consoler, pour l’aider dans cette épreuve. Elle a peut-être perdu sa mère, mais elle a la chance d’avoir un père extraordinaire.» Chris lui flattait doucement le dos, pour essayer de compenser doucement, il savait et était alerte à chacun des petits signaux que son frère exploserait de nouveaux.

Rosalie était donc dans le salon avec sa tata, qui l’avait consolé, qui en prenait soin, par chance qu’elle était là et qu’elle l’aidait dans tout ça. Parce que clairement que Chris n’aurait pas pu gérer les deux sans en traumatiser encore plus. C’est alors qu’elle avait essayer de lui dire ce qu’elle voulait savoir, mais elle fut confrontée du regard avec celle-ci, qui avait bien noté que non elle n’était pas responsable. « Oui tata je sais mais un peu quand même » Son regard restait totalement clair devant son regard quand elle avait fini sa phrase. Elle prit le mouchoir et se moucha doucement, elle l’a remercia.

Avec sa mère qui était morte, sa tante qui prenait beaucoup soin d’elle, soit Stella, ressemblait beaucoup à une mère, mais Angela aussi était très clairement, elle avait tout d’une mère à la fois autoritaire et à la fois douce, tendre et rassurante. Puis alors qu’elle avait tenter d’esquiver la question, qui était quand même incriminante et difficile à avouer, elle n’avait pas été capable de se résoudre à lui mentir en la regardant dans les yeux !

« Oui, enfin c’est lui, je ne sais pas pourquoi Jacob s,est éloigné, mais moi j’ai pas forcer non plus, je ne lui en veut pas à lui, ce n’est pas de sa faute si son père a profiter de notre proximité pour faire ça, ce n’est pas lui » dit-elle en reprenant son souffle.

Elle finit donc par lui avouer, oui il y avait plusieurs choses interelié quand on prend le portrait d’ensemble et qu’on prend le temps de s’y pencher, mais comme il manquait plusieurs informations à presque tout le monde, c’était quand même facile de le cacher. Elle fit non de la tête en la regardant ! « Je ne crois pas je ne sais pas, je suis si perdue, je me demande surtout s’il n’a pas surpris son père avec une autre adolescente ! Enfin je crois que c’est peut-être pour ça qu’il ne parle plus à ses parents, je ne sais pas » Rosalie haussa doucement les épaules, elle ne savait pas du tout quoi répondre « Je veux juste pas que ça sorte, je veux pas que mon père se mettre à détester Jacob, qu’il lui en veuille, je ne veux pas porter plainte, je vis bien comme ça, ça va, j’ai réussit à garder son nom tut jusqu’à récemment, enfin sauf cette semaine un peu plus tôt quand je l’ai revu, mais c’est Gaby qui m’a convaincu de le dire à papa, parce que elle m’a aider quand je l’ai revu. » Dit-elle un peu décousu, mais elle avait du mal à se concentrer en se moment « je peux aller voir papa ? » Demanda-t-elle doucement, ça faisait trop mal en ce moment comme sujet, elle entendait plus crier c’était bon signe !

J’étais tellement mal à ce moment là que lorsque Christopher s’était approché et m’avait fait un câlin, j’avais sursauté. J’avais en revanche garder ma position presque fœtale contre le mur. Je n’arrêtais pas de me ressasser les paroles de Rosalie dans ma tête et que dire des images qui me venaient en tête en ce moment. L’idée même que ça ait pu se produire à ma princesse me levait le cœur. Entendre mon frère me dire que Rosalie avait un père extraordinaire m’avait apaisé un peu quand même. Si je n’avais pas été aussi démoli par la nouvelle que je venais d’apprendre j’en aurais même souris, mais c’était impossible. C’est tellement important pour moi de pouvoir être là pour ma fille, d’être le père qu’elle aurait mérité d’avoir dès sa naissance. Cette fois, j’avais les larmes aux yeux, c’était beaucoup trop d’émotions forte à gérer en même temps.

À tout ça s’ajoutait la honte d’avoir exploser de cette façon. Pourtant, elle devait bien s’en douter que j’allais exploser et c’était sans doute la raison de ce diner en famille improvisé. Toutefois, je dois admettre que ça avait judicieux. Prenant un grand respire j’arrive pour me lever avec l’intention d’aller prendre l’air…

« Je vais aller prendre une marche… occupez-vous de Rosalie… s’il vous plait! »

Bah quoi! Bien sûr que ma phrase sonnait comme un ordre, mais j’avais au moins dit s’il vous plait, ça me rachetait non? J’avais besoin de prendre l’air, ventiler tout ça…



Angela :
Le regard que je portais sur Rosalie était toujours aussi lourd. J’avais tellement envie de lui faire entrer dans son crâne que c’était elle la victime dans toute cette histoire. Une part de moi était fâché après mon beau-frère d’avoir explosé de cette façon. On le connaissait bien tout le monde et on se doutait et c’était clair que ça se serait fini de cette façon. Toutefois, Rosalie avait bien fait d’en parler! Maintenant que l’on savait, on pourrait tous l’aider à guérir. Tout ça en espérant que son père allait arriver à se ressaisir et ne pas exploser la gueule de la moitié de la ville. Par la suite, elle me confirme que c’était le père de Jacob et cette fois j’avais encore une fois eu beaucoup de mal à ne pas montrer mes émotions. C’est comme si soudainement tous les morceaux de ce casse-tête s’emboitaient l’un dans l’autre. J’avale subtilement ma salive, afin de donner un peu de prestance à ma voix. Je ne voulais pas qu’elle sente que je craquais moi aussi. J’avais bien l’intention de mener ma petite enquête et de demander de l’aide à Olivia. Au fil du temps, ça devenait plus qu’une collègue tellement nous devions travailler ensemble.

« Est-ce que tu penses qu’ils vous a vu et a décidé de protéger son père? »

J’étais totalement loin de la plaque, enfin pour une partie de ma question. Toutefois, je ne pouvais pas m’en empêcher de lui demander. Une chose était certaine, si jamais Jacob avait volontairement couvert le tout, il allait tomber bien bas dans mon estime. C’est le moment qu’elle admet qu’elle l’a revu et cette fois je disjoncte… Enfin une image, car je me contrôle encore une fois.

« Attends, attends… Tu l’as revu? Quand? Il s’est enfui j’Espère? »

Christopher savait que son frère était dans une carapace de sureté ne serait-ce que par sa position presque fœtale. Enfin, il pouvait bien comprendre que non ce n’était pas simple du tout. C’était une situation qui allait chambouler tout ça, mais au moins maintenant il le savait. Une fois que Ethan serait redescendu, il allait pouvoir aider Rosalie à se remettre de tout ça, à avancer et surtout à progresser, mais Ethan aussi avec un cheminement à faire. Chris se posait 1001 questions, mais ce moment, prendre soin de son frère était sa priorité. Comme Angela était présente et prenait soin de Rosalie, il pouvait laisser celle-ci entre les mains de sa femme.

Chris était convaincue par ce qu’il disait, Rosalie avait la chance d’avoir un père comme Ethan, il était un homme exceptionnel, et un père d’exception pour celle-ci. Bien que la mère de Rosalie, lui ait cacher ce lien entre les deux et l’ait forcer à être tonton les premières années de sa vie, maintenant que leur relation était connu et su de tous, les deux formaient un duo hors pair et Rosalie semblait vraiment heureuse, ce qui amenait Chris à se dire que c’était le plus beau cadeau au final, pour les deux.

Chris regarda doucement son frère, il se leva aussi ! « Non je viens avec toi prendre ta marche, Angela est avec elle, elle va en prendre soin, moi je viens marcher avec toi » Dit-il en lui souriant un peu, juste pour ne pas qu’il sente qu’il le babysittait, bien que c’était ça un peu quand même ! Chris le regarda « Je vais aller le dire à Angela, tu m’attends » Dit-il de façon quand même assez clair, en mode t’avise pas de partir rapidement ! Il sortit doucement, mais ne dérangea pas Angela finalement, elle semblait avoir une grande conversation, à la place, il l’a texta pour l’informer.

Pendant ce temps, Rosalie était dehors avec sa tata, cette femme qui était comme une mère en un sens pour elle. Rosalie sentait le regard de sa tante, elle commençait à comprendre à se dire que non ce n’était pas sa faute, mais c’était dure, parce qu’elle avait passé de nombreuses années  à se dire que c’était de sa faute, que c’était elle qui avait déclencher son agresseur ainsi, mais sa tante lui rentrait dans la tête que non c’était pas sa faute. Imaginez si elle entendait quand elle disait que c’était elle qui l’avait déclencher. Bon avec Gabriella, elle avait fait du chemin là-dessus quand même, au début elle avait le discours qu’elle méritait ça.

Rosalie savait que son père allait réagir fortement, jamais elle n’aurait penser autant que ça, bien sûr, mais oui elle savait que son père allait réagir à cette nouvelle, parce que son père l’aimait, la protégeait, faisait tout pour qu’elle soit traiter en princesse. Quand il y avait eu l’accident, son père avait remuer ciel et terre, pour son confort, elle avait emménager ici pour qu’il puisse veiller sur elle, enfin toute cette histoire était grande. Énorme et si à la fois elle ressentait un bien être, un poids de moins sur ses épaules, elle avait encore un peu cette culpabilité.

Rosalie ne pensait pas dire qui s’était, mais sa tante le savait, enfin l’Avait découvert et si elle était rester surprise, ce que dit sa tante faisait du sens, parce qu’après tout, il fallait bien dire que sa tante connaissait Jacob depuis de nombreuses années.

« Je ne sais pas je ne crois pas, j’Espère que non ! Tata, je me demande s’il ne nous a pas surpris, je sais plus tout ça, mais je crois qu’il n’arrivait pas à me regarder et c’est peut-être pour ça, qu’il n’est pas venu me voir ? Je sais plus, j’aimerais tant qu’il n’ait pas vu ça. Tu pense que c’est pour ça qu’il n’a jamais été au centre ? En même temps, je ne voulais voir personne, je sais bien tout ça est mélanger »

Dit-elle en soupirant un peu et en essuyant ses larmes. Elle savait plus quoi penser, elle ne savait plus pourquoi Jacob avait couper les ponts avec ses parents, mais si c’était à cause de ça, peut-être que Jacob avait vu son père une fois, elle espérait qu’il avait comprit que ce n’était pas consentit et qu’il ne l’avait pas coupé de sa vie, parce qu’il croyait qu’elle sortait avec son père, enfin…toutes sortes de questions débarquaient dans sa tête ! Elle commençait à être perdu ! « mon père…je veux le voir »

Puis elle écouta la question de sa tante et fit non de la tête ! « Oui je l’ai vu il y a quelques jours, enfin 2 jours pour être précise, non il m’a fait signe de la main, il m’a interpellé, enfin il m’a dit Hey salut Rosalie, ça fait longtemps, mais j’ai paniqué, je suis partie sans lui répondre. Il était devant chez nous, enfin mon autre chez nous, et j’ai fais une crise de panique, j’ai appelé mon ancienne intervenante, et on eu une discussion. C’est elle qui m’A convaincue d’en parler à papa, mais de demander à ce que d’autres personnes soient présentes, parce que c’était une grande nouvelle qui serait dure pour mon père, elle avait raison, comme souvent » Dit-elle en baissant le regard et en essuyant de nouveaux ses larmes qui n’arrêtaient pas de couler.

Le pire sentiment qui m’habitait en ce moment était sans cette immense douleur que je ressentais dans ma poitrine. Comment ça se pouvait que je n’aies rien vu et surtout que je n’aie pas été capable de protéger Rosalie de toute cette merde. En ce moment, je détestais tout le monde, sa précieuse mère en tête de liste. Est-ce qu’elle le savait que Rosalie était victime? Est-ce qu’elle avait fermé les yeux? J’avais milles questions qui me traversaient l’esprits en ce moment. À ça ajoutait l’envie de tout péter autour de moi… J’en voulais tellement à cet homme qui lui avait fait subir ça. J’en voulais à moi aussi, bref on aura compris que j’étais en colère. J’avais bien l’intention d’aller au fond de cette histoire pour savoir qui c’était. Je me sentais très loin de ce père exemplaire en ce moment. Je m’étais donc relever avec l’idée d’aller prendre une marche… En fait j’aurais pris le 1er bar que j’aurais trouvé. Pourtant je suis très loin d’être un alcoolique.

Rosalie m’avait fait découvrir une autre facette de ma personnalité. Jamais je n’aurais cru possible avant toutes les folies que la paternité me faisait faire. Je prends un grand respire, j’aurais voulu y aller seule, mais clairement il avait d’autre plan.

« Ok, ok! »

J’avais senti d’emblé que c’était perdu d’avance de me prendre la tête avec lui là-dessus. Puis finalement, c'était comme si j’avais un déclic qui se produisait dans ma tête… Rosalie! J’agissais comme un bel idiot en ce moment. L’adrénaline qui m’avait poussé à exploser diminuait doucement.

« Je te suis! »

J’avais entendu une bride de la conversation et franchement ce que j’avais entendu m’avait levé le cœur. Je dois prendre tout mon petit change pour ne pas exploser encore une fois, mais je ne voulais pas la rachever. Disons aussi que le regard de tueur d’Angela m’avait bien fait comprendre de ne pas merder encore à nouveau.

Je sors dehors s’en m’emporter à nouveau! Je ne vous dis pas le self control que ça m’avait demandé pour faire… Ce n’est que lorsque je suis dehors que j’explose… Cette fois c’est le mur de briques qui paye les frais de ma colère, mais surtout mon poing… Encore une fois j’avais les larmes dans le visage, mais j’avais l’air d’un démon.

« Je vais le tuer… c’est fini… Je n’ai pas tout compris, mais j’ai entendu Jacob… Jacob est mort! »


Angela


Doucement, j’espérais faire descendre un peu ma nièce en pression. J’avais moi aussi le cœur lourd de la confession qu’elle venait de me faire. De l’autre pièce, nous n’entendions plus les cris d’Ethan. C’était beaucoup plus calme. J’avais donc insisté pour lui faire comprendre que non ce n’était pas sa faute. Bien malgré moi je savais que je n’aurais pas le choix de le lui répéter plusieurs fois dans les semaines à venir. Je continuais à en prendre soins doucement, faisant attention à ne rien brusquer. C’est pendant cette conversation que je vois les deux frères arrivé… À voir Ethan se décomposer sur place, il avait clairement entendu quelque chose. Je l’avais fusillé du regard, un regard à glacer le sang. J’étais tout de même soulagé quand je les vois se tourner… Franchement j’aurais préféré qu’ils ne viennent pas à ce moment-là qu’elle merdier. Heureusement, je crois que Rosalie ne les avait pas vu, mais je n’en étais pas certaine.

« Si jamais Jacob crois-ça, crois-moi c’est qu’il ne te mérite pas… mais franchement mon instinct me dit que peut-être il avait trop honte d’avoir vu? Jacob à cette espèce de colère en lui que je n’arrive pas à m’expliquer… Je le sais puisque c’est le meilleur ami d’Elohan, on se parle quand même! » Je me mords la lèvre pour éviter de dire une connerie. C’était bien une des rares fois que j’arrivais à ne pas dire tout ce que je pensais d’un agresseur. Je lui donne un bec sur la tête lorsqu’elle demande encore son père… Je sens mon cœur se serrer! Toutefois, avec le regard que je lui avais fait et ce qu’il avait peut-être entendu, ce n’était pas une bonne idée. « Il va respirer dehors un peu Rosalie… Dès qu’il sera correcte il va venir te voir. Je te promets tonton Christopher s’en occupe! »

C’était tout elle ça, s’inquiéter pour son père alors qu’elle venait de lâcher une vraie bombe donc elle était victime. La réponse suivante termine de me mettre en rogne… Si elle ne voulait pas porter plainte, clairement ce connard allait avoir une petite visite de courtoisie.

« Tu ne dois plus jamais retourner là-bas Rosalie. Il vient de comprendre qu’il a du pouvoir sur moi… Rassure-moi, il n’a pas essayer de t’avoir à nouveau? »

Christopher était à la fois là pour calmer son frère, mais à la fois il comprenait totalement sa souffrance et sa colère qui était sortie. Il aurait très clairement comprit tout garder ça en dedans de lui et risquer la rechute, bon non ce n’était pas tout à fait ce qu’il pensait, mais oui il voulait éviter que son frère fasse une connerie sous l’impulsivité, mais surtout il voulait éviter d’avoir à gérer deux drames…les abus de sa nièce et l’arrestation de son frère ! Sincèrement non il ne voulait pas que Ethan ruine sa vie et celle de Rosalie encore. Elle avait vraiment trop souffert pour lui en donner une autre raison d’avoir le cœur briser !

Rosalie en avait un peu voulu à sa mère quand elle avait appris pour son père et sut que sa mère lui avait dit mais juste à son adolescence. Bon oui ça avait expliquer pourquoi il s’était encore plus occupé d’elle, mais au delà de ça, elle l’avait privé d’avoir un père pour sa vie. Christopher savait que son frère risquait de faire une connerie. Enfin voilà donc que Chris s’était levé pour suivre son frère dehors, mais il voulait aller le dire à Angela et Rosalie pour ne pas les inquiéter, mais ça semblait très sérieux comme discussion et il ne voulait pas détruire ce que Angie créait depuis qu’elle avait amené celle-ci dans le salon. Chris avait acquiescé quand il avait dit qu’il le suivait.

Cependant, la bride de conversation tournait autour de Jacob et comme il se doutait que le jeune n’était pas fautif et qu’il avait clairement la tête plus froide que son frère, il ressortit aussitôt en voyant le regard de sa femme qui était plus que clair ! Fermer vos gueules et décrisser ! « Ethan tu arrêtes maintenant ! Sinon on retourne en dedans et c’est fini ! On ne sait pas ce qu’elle lui a dit, peut-être qu’elle ne nommait pas celui qui l’a agressé tu ne peux pas…tu n’as pas le droit de condamner le kid avant d’en avoir entendu plus ! Justement tu n’as pas tout compris ! » Dit-il en le regardant de façon autoritaire ! Hors de question qu’il le laisse massacrer Jacob de un et de deux s’imaginer pleins de scénarios. Chris était prêt à l’écraser encore au sol s’il le fallait et s’il ne se calmait pas !

Rosalie pendant ce temps essayait de se calmer, il faut dire que de ne plus entendre son père et son oncle gueuler l’aidaient grandement à aspirer à descendre d’un cran ! Elle avait le cœur lourd, elle avait du mal à tout gérer, elle s’en voulait, mais savait qu’elle ne devait pas. Après c’était tellement ancré dedans elle, elle avait déjà vraiment progresser avec Gaby sur ce côté-là !

Heureusement que Rosalie n’avait pas vu son père et son oncle, parce qu’avec le visage de son père, elle aurait clairement imaginer qu’il avait tout entendu et donc serait partie après lui. Enfin, là elle restait coller à sa tante et tentait de redescendre un peu de toute cette situation. Le pire étant qu’elle restait convaincue que ne pas porter plainte était la chose à faire, ça protégeait Jacob, Kaylee et leur mère. Oui ok, ça protégeait aussi leur père, mais au moins personne d’autre n’allait souffrir en ce moment.

« Je ne crois pas qu’il pense ça, enfin j’ose espérer qu’il m’aurait parler, qu’il ne m’aurait pas juste balayé de sa vie. Oui ça se peut, moi j’aurais eu honte si j’avais vu que mon père blessait une de mes amies. Oui et puis je ne peux pas imaginer que Jacob aurait accepter qu’on forme un couple s’il m’en voulait, il n’aurait pas été là depuis qu’on s’est retrouvé s’il essayait de le couvrir, je veux dire il ne prendrait pas la chance que je finisses par lui en parler de ça. Je l’aime trop…je ne peux pas le voir autrement » Dit-elle en soupirant doucement essuyant de nouveaux ses larmes et prenant des mouchoirs quand elle en avait besoin ! Elle voyait bien que sa tante ne répondait pas quand elle parlait d’aller voir son père, clairement pour tata ce n’était pas finit et elle ne s’en sauverait pas aussi facilement ! Puis elle lui parla, « d’accord, j’aime pas ça qu’il soit comme ça. Je sais que c’est pas ma faute, mais je sais aussi que c’est parce qu’il m’aime, je veux juste qu’il sache que c’est pas sa faute, en plus quand c’est arrivé, il venait d’apprendre que j’étais sa fille » C’était du grand Rosa ça, penser aux autres avant elle, là elle avait peur que son père s’en veuille, mais qu’elle s’en veuille, ça c’était normal et sans problème bien sûr !

Rosalie la regarda et soupira ! « Tata c’est mon studio de travail, c’est ma maison, je vis ici plus le soir maintenant, mais c’est pour y retourner après. Ici c’était surtout pour me remettre de mon accident. Non non il n’A rien essayer, je suis partie en marchant vite, courant et il n’a rien fait pour me suivre ! » Elle soupira et baisse le regard « Je ne sais pas ce qu’il faisait dans le quartier, je ne l’ai pas revu depuis »

Mes plans avaient été réduits à néant avec la réaction de mon frère.  Certes, j’avais eu l’intention de partir seul et dieu sait ce que j’aurais pu faire comme connerie.  Au moment de décidé, je ne réfléchissais plus vraiment avec ma tête en ce moment.  J’étais plutôt dans l’action et oui ma grande impulsivité pourrait me jouer des tours à ce moment.  J’avais entendu le nom de Jacob dans la conversation avec Angela et là je m’imaginais totalement qu’il était le responsable de tout ça.  J’avais d’ailleurs pété câble en sortant, mais je m’étais au moins retenu de le faire devant Rosie.  

« Sinon on retourne en dedans?  Sinon TU retournes en dedans! »

Je ne voulais pas retourner en dedans, j’avais peur de péter un câble devant Rosie ou pire entendre d’autre confession qui allait me rendre fou de rage.

« Mais clairement il cache quelque chose… Elle n’a pas parlé de lui pour le fun! »

Dis-je avec toute la haine du monde dans la voix.  Je ne me rendais même pas compte que j’avais une blessure à la main gracieuseté de mon coup de poing dans le mur de brique de la maison.  Ça allait clairement me faire mal demain matin, mais pour le moment je m’en fichais. Pour moi peut importe ce que pouvait me dire Chris, Jacob n’était pas blanc comme neige dans tout ça et j’avais bien l’intention de comprendre le fin mot de l’histoire.  Pour le moment je ne montrais aucun autre signe d’agressivité, alors je bas en retraite et me fou les mains dans les poches pour aller marcher.  


Angela

Quel soulagement ça avait été de voir les deux hommes repartir bredouille.  J’espérais juste une chose maintenant c’était qu’elle ne les ait pas vu.  Déjà qu’elle paniquait que j’aies compris que c’était le père de Jacob qui l’avait agressé!  Imaginez ce que ça aurait donner si elle avait vu son père et son oncle.  J’étais contente quand même de savoir que Rosalie soit bien entourée.  Bien que je n’approuvais pas la façon donc il avait réagi, je savais que la façon donc Ethan avait explosé, c’était son côté protecteur qui ressortait.  Ethan était sans l’ombre d’un doute un père surprotecteur avec Rosalie, mais c’est ce donc elle avait besoin.  Je continuais toujours à lui flatter le dos et les cheveux pour la rassurer.  

« Je ne crois pas non plus, même si c’est difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête de Jacob! »

Pourtant les choses s’éclaircissaient doucement pour moi.  Jacob avait honte de ce que son père avait fait et sans doute que c’était une réaction un peu comme Ethan.  C'est-à-dire, qu’il devait sans doute se sentir honteux de ne pas avoir vu ou ne pas avoir pu protéger son amie de tout ça.  J’imagine qu’il n’était pas si mauvais que je le pensais ce garçon!  Toutefois, je n’avais pas vraiment de preuve de ma théorie. J’essayais quand même de la rassurer.  Je ne pensais pas Jacob capable de former un couple avec Rosalie simplement pour couvrir son père et empêcher Rosalie de parler.   Ce garçon avait parfois des cases en moins, mais je ne l’imaginais pas capable d’une telle barbarie.  


Par la suite, j’avais donc ignoré ses demandes d’aller voir son père.  J’aurais souhaité lui dire oui, mais clairement Ethan n’était pas l’état et en plus j’en avais pas fini avec elle. Je voulais profiter de la mince ouverture qu’elle nous avait fait pour avoir le maximum d’informations.  J’avais le sentiment que demain matin ça allait être plus difficile à en parler.  Je lui donne un autre bec sur la tête et lui dis doucement.

« Ton père va être correcte ma belle… Il faut penser à toi mon trésor. »

J’essayais de penser à un truc qui pourrait faire du bien à Rosalie.  Un bain peut-être?  Je ne savais pas trop.  Je me concentre à nouveau sur la conversation… Je n’étais pas du tout à l’aise de la laisser seule dans cette grande maison avec l’autre à ses côtés.  J’avais tout de même l’intention d’aller lui faire une petite visite de courtoisie pour lui faire comprendre qu’il avait intérêt à foutre la paix à Rosalie.

« Promets-moi d’y réfléchir au moins s’il te plait! » J’avale ma salive doucement.  Je n’en revenais pas de cette naïveté, mais je chasse cette idée je lui dis. « Rosalie réfléchis!  Il vit la maison à côté de toi! »

Christopher ne comptait clairement pas se laisser berner par son frère d’amour, après il n’était pas con et il serait un très mauvais frère s’il avait laisser Ethan partir alors qu’il était dans tout ses émotions. Chris et son frère étaient débarquer dans le salon, en fait, Chris voulait juste informer Angela qu’il partait marcher, mais bon son frère avait entendu des brides de la conversation entre les deux filles et voilà donc qu’il ressortit et son frère se blessa avec le mur de brique, comme si sa main avait une quelconque chance de vaincre le mur de brique. Enfin, il regarda son frère !

« je ne t’ai pas laissé de choix et ne me reprend pas tu sais pertinemment que je parle de nous deux sans possibilités de négocier. »

Chris le regarda et soupira un peu et dit en le fixant « Je suis d’accord avec toi mon frère, elle n’a pas dit son nom au hasard, mais on ne le sait pas, je vais essayer d’en savoir plus avec Angela plus tard »

Dit-il en le regardant, il s’en foutait qu’il parle avec haine, parce que bon il devait faire sortir sa haine et puis ici sa nièce ne risquait pas de l’entendre. Alors oui c’était tout simplement parfait pour le moment qu’il le fasse. Il savait que son frère aurait mal, mais rendu là, il n’allait pas se mettre entre les deux et risquer un coup de poing sur la gueule. « Allez vient en » Dit-il quand même satisfait de voir que el frerot se calmait vraiment, enfin ne semblait pas vouloir retaper quelque chose ! Il commença à marcher en silence au début, le laissant parler s’il le voulait.

Rosalie était donc là dehors, elle n’avait pas du tout vu son père et son oncle venir dans le salon et heureusement parce que ça l’aurait de nouveau fait paniquer parce qu’elle aurait imaginer qu’ils avaient tout compris et donc fait paniquer de nouveau Rosa qui aurait eu peur que son père s’en prenne à celui-ci. Sentir les mains de sa tante, son parfum, enfin la sentir présente et disponible pour elle, sans jugement, c’était vraiment rassurant pour celle-ci. Elle avait essuyer ses larmes doucement !

« Merci de ne pas jeter le blâme sur lui, je suis toute mélangée, mais je ne crois pas que Jacob soit ce genre de personne, au contraire, il fait tout pour me protéger »

Dit-elle en soupirant doucement, tellement de questions dans sa tête en ce moment, tout en ayant peur que son père n’ait pas bien. Et puis elle n’avait pas envie que son père se mette dans la merde. Voilà donc qu’elle était concentré sur ce qu’elel parlait avec Angie, c’était très important et ça lui drainait beaucoup d’énergie. Rosalie aurait le cœur totalement brisé si ça s’avérait vrai, mais bon après, non elle ne pensait pas du tout Jacob capable de tout ça ! Si en ce moment elle était prête à parler un peu, il fallait bien dire que oui ça pourrait vite se refermer, parce que non elle n’était pas prête à parler de ça tout simplement. Là c’était à cause de Gaby, le cheminement fait ensemble lors de ce café, chocolat chaud ! « oui d’accord, mais c’est difficile, je l’aime tellement, oui il est arrivé officiellement tardivement, mais avec lui je me sens bien, mieux que je n’ai jamais été. Même quand je vivais juste avec mon beau-père…enfin l’ancien conjoint de ma mère plutôt » Dit-elle en soupirant, après tout il lui avait voler un peu de son argent, il avait même essayer de se montrer son tuteur officiel, pour lui piquer la maison et en être responsable durant son séjour en centre, mais bon heureusement ça n’avait pas fonctionner. « Oui d’accord, ça je peux te le promettre quand même, je vais y penser » Dit-elle pas pour se débarrasser, bien sur qu’elle y penserait, mais ça restait qu’elle ne se voyait pas fuir cette maison et pourtant ça l’aiderait tellement et largement. « Oui, mais tata, je me protège, j’ai 5 verrous à ma porte, personne n’entre chez moi et j’ai un système d’alarme, je ne laisse aucune fenêtre ouverte, sauf ma chambre de jour, aussitôt qu’il fait noir je ferme » dit-elle en se jouant après les doigts ! « Je ne le vois presque jamais, enfin d’habitude je regardes quand j’ai à sortir et il n’est pas là, ou j’attends au moins 2 ou 3 heures si je le vois, là il est sortit de chez eux après..je…je le revois large sourire, comme si on avait une belle relation » Dit-elle en soupirant un peu !

Pour le moment je décide de battre en retraite et lorsque mon frère me reprend je me contente de lever les yeux au ciel comme un gamin. Certes, j’ai fou de rage et hors de moi, mais la dernière chose que je souhaitais c’est faire une connerie et me mettre mon frère à dos. C’était quand même bon signe, car mon instinct de survie revenait doucement. Une chose restait c’est que je ne ressentais pas la douleur sur ma main en ce moment et je m’en fichais éperdument en ce moment. La douleur de l’annonce de Rosie était la pire que je pouvais ressentir en ce moment. Je n’avais rien rajouté à mon frère et les mains dans les poches j’étais sortie de la maison. L’air était frais et surtout je sentais que c’était un peu plus respirable. Je savais que je pouvais compter sur mon frère et sa demande à Angela. Il fait partie de ces personnes dignes de confiance, qui ne sont pas du genre à me raconter ça pour me faire plaisir et me bullshiter.

« Merci! »

Dis-je un peu entre mes dents. J’étais reconnaissant qu’il soit là en ce moment, mais oui ça avait semblé douloureux ma phrase. Puis, je m’étais emmuré à nouveau dans le silence parce que je ne savais même plus quoi dire.

Doucement Rosalie semblait descendre un peu en pression et c’était avec un certain soulagement que je la voyais. Je la regarde et lui donne un bec doucement sur le front.

« Tu sais que mon métier m’a appris à me fier aux preuves et non aux apparences et aux conclusions faciles.

Ça aurait été facile pour moi de lancer des roches à Jacob. Évidemment, je ne pouvais pas ignorer que Jacob l’ait fait, mais temps que je n’avais pas de preuve je me refusais de sauter à ces conclusions faciles. En revanche, elle n’avait pas besoin que je la mélanger encore plus avec mes interrogations. J’avais bien l’intention d’aller payer une petite visite à jacob, mais je n’en parle pas, car je ne voulais pas que Rosalie tente de m’en dissuader.

« Et franchement, malgré ce qu’il a montré ce soir tu ne pouvais pas avoir de meilleur papa Rosalie. S’il a réagi comme ça, c’est parce qu’il t’aime et qu’il a mal! »

Je n’essayais pas d’excuser mon beau-frère. Au contraire, j’avais envie de le massacrer de mes mains pour sa réaction. Toutefois, une autre partie de moi savait que c’était de la douleur qui parlait. Je décide pour le moment de prendre sa promesse d’y réfléchir en considération. Le problème c’est que je savais très bien qu’Ethan ne serait pas aussi facile à convaincre. Mon sang commence à bouillir en dedans de moi! Non mais ça prend tu un beau connard pour agir de même. Cette fois, c’est moi qui doit respirer un bon coup ne pas faire une scène!

« Rosalie franchement, ce n’est pas saint pour toi! »

C’était sortie un peu plus sèchement que je l’avais vu, mais j’avais adouci la fin de ma phrase. JE voulais quand même qu’elle réalise l’absurdité de cette phrase.

Christopher aurait bien eu un sourire, si la situation avait été différente en voyant son frère se prendre pour un adolescent en ce moment en levant les yeux au ciel. Enfin, même il y a quelques mois, Elohan l’avait fait et avec Angela ils l’avaient reprit et en cœur, tellement ça ne passait pas, mais en ce moment le contexte était largement différent. Chris avait bien sûr vu que son frère le respectait et c’était bien, il n’aurait pas envie de se pogner encore plus que ça avec lui et n’avait pas du tout aimer devoir le maitriser, il aurait détesté le refaire.

« Tu sais que je serai toujours là et pas que pour le dîner de Noel, mais aussi dans les plus dure moment et Angela aussi » Dit-il en lui souriant un peu. Christopher marchait avec son frère, il sentait et savait que celui-ci avait besoin de silence, alors il était là physiquement pour ne pas qu’il fasse de connerie. Il savait que c’était une bombe qu’il venait de recevoir, mais là il devait se calmer pour revenir voir sa fille dans quelques instants !

Rosalie se calmait un peu, le choc fait, le fait que son père n’hurlait plus, sa tante l’a rassurait vraiment beaucoup. Rosa souria de nouveau au baiser sur son front, elle adorait ça, ça l’a calmait vraiment beaucoup. « Oui je sais bien tata, mais ça serait vite à faire, je sais que Elohan et lui ne sont pas simple, et que ça serait simple de lui mettre pleins de choses sur le dos. J’apprécie beaucoup » Dit-elle en lui souriant un peu !

« Tu crois que je devrais parler à Jacob ? Enfin je crois que c’est mieux de juste garder ça secret, en ce moment Jacob et moi on est bien ensemble, je ne veux pas qu’il soit mal, déjà que papa l’est » Dit-elle en soupirant, oui elle était une personne qui se posait clairement trop de questions, Angela devait clairement voir et comprendre le genre de choses qui se passait dans son cerveau en tout temps, et ce avec toutes les choses qui s’était passé dans sa vie. Elle la regarda doucement et acquiesça !

« Oui je sais que j’ai un papa merveilleux, il est le mien et je n’en voudrais pas un autre. Je savais que ce serait difficile, papa essaie de me protéger de tout, on essaie de rattraper le temps et je sais que je viens de lui faire comprendre que sa princesse a déjà largement souffert dans la vie. Je me suis réconcilier avec ce que c’était d’avoir un père, disons que l’ancien amoureux de maman en avait plus avec mon argent, que moi depuis qu’elle est morte. »

Rosalie avait eu peur, mais pas peur de son père, peur de ce qu’il pourrait faire, de le perdre par sa faute, elle se sentait en sécurité avec lui et ce même ce soir. Rosalie était là à parler, sans trop se rendre compte que sa tante faisait tout pour ne pas exploser de colère. Puis elle la regarda un peu surprise ! « je sais tata, mais c’est ma maison, la maison de ma mère, j’ai tellement de souvenirs la bas, je, j’aurais l’impression de la trahir, mais je vais y penser. Là je vais avoir besoin de toi pour convaincre papa de me laisser pas porter plainte s’il te plait » Dit-elle convaincue de ne pas le faire bien ŝur !

Normalement Chris se serait farci une remarque du genre : Ah oui, tu ne serres pas qu’à faire la belle sur les photos de famille. Toutefois, je n’avais aucunement le désir de faire des blagues en ce moment. Chris m’inspirait sans l’ombre d’un doute un grand respect et ça se voyait de la façon que je m’étais calmé un peu à son contact. J’avais envie de lui retourner son petit sourire, mais c’était à croire que je n’y arrivais tout simplement pas. Déjà que je ne suis pas la personne la plus démonstrative au monde, c’était encore pire en ce moment. Je ne savais plus trop quoi dire alors pour le moment je me terre dans le silence pour réfléchir un peu. Bon mes réflexions étaient loin d’être catholiques en ce moment, mais heureusement on ne pouvait pas les lire. J’errais donc sans but, ne sachant pas vers où aller, mais l’air plus frais et le calme de la soirée m’apaisaient doucement.


Angela restait avec sa nièce et était prête à en prendre soin toute la nuit s’il le fallait. Elle était persuadée d’une chose c’est que si Ethan voulait revenir, il avait intérêt à s’être calmé les nerfs, car elle n’hésiterait même pas à le revirer de la maison. Bon ce n’est pas qu’elle ne s’inquiétait pas pour lui, simplement qu’elle le savait entre bonne main. Je tentais évidemment de faire comprendre à Rosalie que je ne jugeais pas son petit ami. En revanche, il avait bien intérêt à ne pas être dans le coup, car c’était un homme mort pour ma part. Je lui donne un bec sur la tête comme réponse, car je voulais éviter de lui dire cette pensée qui m’avait traversé l’esprit. La dernière chose dont elle avait besoin après la crise de Ethan c’était de savoir ce que je pensais en ce moment. Quand elle demande si elle devait parler à Jacob, je lui fais signe que oui de la tête, mais n’étant pas certaine qu’elle allait me voir je lui réponds en même temps.

« Oui je crois que tu devrais en parler à Jacob. Ce ne sera pas facile comme discussion, mais si vous voulez que votre relation soit sur des bases solides et non basé sur des non-dits tu devrais le faire! »

Je commençais clairement à manquer d’arguments, mais je refusais qu’elle se sente brusqué, alors je me montrais patiente ce qui était rare dans mon cas. Je souris un peu et lui dit.

« Oui, mais ton père aurait voulu pouvoir te protéger de tout ça. C’est pour ça qu’il réagit aussi fortement! »

J’espérais réellement que cet idiot d’Ethan allait être capable de ne pas faire de connerie et finir en tôle. Rosalie avait besoin d’un père, pas d’un père en prison. Je laisse couler la maison pour le moment… Choisir nos batailles vous savez!

« Aucune chance Rosalie, je m’excuse, mais je ne peux pas aller à ce point à l’encontre de mes convictions! »

Christopher était là et donc oui il comptait bien aider son frère à se calmer et oui il aiderait pour après avec le système de justice, parce qu’il savait en criss que non son frère ne lâcherait pas le morceau et qu’il demanderait des noms, mais au-delà de ça, que sa fille porte plainte. Assurément que Angela allait penser à Olivia, ce serait la chose à faire, parce que de ce qu’il avait comprit, sa nièce ne voulait pas le faire et donc oui ce n’était clairement pas simple pour personne. Chris marchait sans rien dire, son frère avait besoin de sa présence et pas de discussion, si jamais Ethan voulait en parler, il le pouvait, mais en ce moment c’était le silence et sa présence qui étaient totalement nécessaire et utile.

Pendant ce temps, oui Rosalie restait dans les bras de sa tante, Angela était un peu une figure maternelle, elle était le genre de femme qui irait à la guerre pour sa famille, mais aussi qui était capable de douceur, de tendresse et de compréhension comme en ce moment. Rosalie se remerciait de les avoir choisit les deux pour cet annonce, elle savait que son oncle serait capable de gérer son père si besoin et fort heureusement qu’il y était, puis elle savait aussi que sa tante serait là pour elle, bon elle ne pensait pas autant de cheminement et qu’elle aurait deviné qui était l’agresseur, son agresseur, celui qui resterait toujours dans sa tête et qui hantait ses nuits. Oui les premières nuits seule quand elle avait finit par jeter son beau père dehors, elle avait fait installer toute ses sécurités et l’alarme pour ne pas qu’il puisse revenir sans crier gare.

Rosalie se calmait lentement, mais surement et puis donc ça amenait celle-ci à être clairement plus ouverte, elle ne demandait plus son père, elle avait comprit qu’il reviendrait quand il se serait calmer, que son oncle en prenait soin. Elle s’en voulait encore un peu, mais comprenait de plus en plus que ce n’était pas elle qui avait causer ça mais le fait que son père aurait préféré que sa princesse ne vive pas d’autres traumatismes que la mort de sa mère et là, il avait comprit qu’Elle avait largement vécu beaucoup plus que ça !

Puis elle finit par poser une question dont elle avait largement peur de la réponse de sa tante, non elle n’avait pas envie d’en parler à Jacob, parce que s’il n’était pas au courant, personne ne pourrait l’arrêter et il irait le tuer son père, il le détestait tellement. Rosalie soupira un peu ! « Ce sera comme ce soir, une des discussions les plus difficiles, des fois je me dis que je n’aurais pas dû l’avouer au centre et garder les voix comme responsable de l’incendie, c’était si simple quand personne n’était au courant. Gaby m’a aidé à lui avouer, mais là beaucoup trop de monde savent et ça les blessent tous. Jacob aussi sera blesser, je ne veux pas de non-dit, mais j’ai si peur de sa réaction papa et lui se ressemble tellement je sais qu’il va exploser comme lui, mais je ne sais pas qui pourrait le contrôler…! »

Rosalie la regarda un peu en lui souriant « J’aurais aussi aimé que ma mère ne me cache pas ça, il a toujours été un tonton très important pour moi, mais j’aurais aimer qu’elle nous laisse une chance de vivre notre relation père fille avant. Je lui en veux beaucoup pour ça et je me sens coupable de lui en vouloir aussi, parce qu’elle est morte et qu’elle me manque, je ne veux pas juste lui en vouloir, mais pour ça oui, et je n’arrive pas à le voir différemment ! Il est un de mes plus beaux cadeau, sa présence et sa protection me permette d’avancer dans la vie, et nous avons beaucoup à rattraper, c’est un peu pour ça que je voulais lui annoncer, mais je ne voulais pas lui faire du mal. »

Elle était tellement torturée comme jeune adulte, une jeune femme qui en voulait tant à beaucoup, et à la fois beaucoup à elle-même. Qui avait toujours peur de déranger et qui voulait garder des relations avec ses proches aussi, qui avait à la fois peur de sortir de chez elle, mais aussi de vivre chez elle, enfin une belle jeune fille en complexité et en culpabilité.

Rosalie soupira doucement et baissa la tête ! « ne t’Excuse pas, je sais que je te demande déjà beaucoup, tu es juste une trop bonne policière, tu as compris trop vite. Je ne suis pas stupide aussi, je sais que quand papa va revenir, il va exiger son nom ou de savoir c’est qui et qu’il va insister pour que je porte plainte…j’ai si peur de tout ça, ça fait trop longtemps, Jacob, Kaylee…tu connais Kaylee tata ? Elle est si naive, je suis sure que par moment elle chasse encore les papillons, sa vie semble si simple, mais à la fois justement, elle est trop naive et ne voit pas le danger nulle part, j’ai si peur qu’il lui arrive quelque chose, heureusement que Jacob veille un peu dessus quand même, après il a sa vie et est pompier, mais Kaylee par moment est rester dans l’enfance, le bel enfance j’ai l’impression. Je pense aussi à la mère de Jacob, elle est une femme gentille, peut importe ce qu’il en pense, et elle sera complètement détruite ! »