Harlow était une femme qui avait à la fois des problèmes personnel, mais qu’elle gardait secret bien sûr, tel un parfait petit psychiatre qui ne demanderait pas d’Aide et à la fois elle était la personne qui professionnellement écoutait les problèmes des autres et les aidait à les régler, tout en prenant le temps de le faire un pas  à la fois. Elle était celle sans jugement, qui écoutait, mais qui ne se laissait pas berner du tout et donc qui oui les poussait un peu dans une douceur à la fois.

Voilà donc qu’elle était allée manger avec Jaymie son ami et collègue et il lui parler d’un duo père fils qui serait intéressant comme patient et lui prendrait donc le père qui ne voulait pas vraiment être psychanalyser. Enfin c’était aussi un policier qui était avec sa sœur et ça faciliterait les communications.

Harlow avait bien sûr lu en long et en large le dossier d’Axel, elle s’était bien préparer parce qu’elle voulait arriver à créer un lien rapidement, pour ne pas qu’il se braque. C’est alors que son rendez-vous était là et donc elle se leva en souriant et venu à la porte « Axel Peterson ? » Demanda-t-elle en souriant, puis le laissant entrer doucement « Bonjour Axel, tu peux prendre place laz y boy, divan, chaise ce que tu trouves le plus confortable » Dit-elle en souriant doucement ! Elle ferma la porte, et venu prendre place après. « Alors je me présente, Harlow Lockhart, mais tu peux m’appeler Harlow » Dit-elle en souriant !

Lorsque j’avais été chez Angela et Christopher, j’avais eu une bonne discussion avec mon oncle à propos de mes cauchemars. D’aussi loin que je me rappelle après l’accident je fais systématiquement le même rêve… Des phares de véhicules qui m’éblouissent, un gros bruits, de la tôle froissée et mon ami… mort. Chaque fois que je veux aller lui porter secours, je suis bloqué comme paralysé et c’est la que je me réveille. La nouveauté dans tout ça c’est qu’il m’arrivait que raphou soit dedans la voiture et qu’elle y perdait la vie. Inutile de dire que je ne faisais jamais de bonnes nuits et que j’étais par moment crevé. Bien sûr, hé consultais un psy plusieurs fois par semaine, mais il était plutôt limité dans ses interventions. D’autant plus que je détestes parler de moi et que ça ça n’avait pas changé.

J’avais donc promis à Chris que j’allais tenté de me renseigner et de fil en aiguille c’était liv qui m’avait réfère à Harlow. Elle avait réussi à me prendre comme patient. Je ne savais pas trop si je ressentais du soulagement ou du malaise, sûrement un peu des deux. Il n’en demeure que j’allais assurément tenté de jouer le gars qui essaie de bien aller ou qui va bien. J’avais l’habitude pour protège ma famille c’était plus fort que moi. Je trouvais que tout le monde c’était suffisamment inquiète pour moi et que je me devais de bien aller, je leur devais bien ça.

Ainsi donc j’étais rendu à ce rendez-vous. J’ignorais qu’elle avait eu mon dossier… quel naïveté quand même. C’était dans ce même hôpital que j’avais été transporter après l’accident et où j’avais passé deux semaines à cause de mes blessures. En repassant les portes, j’avais eu un immense frisson qui m’avait passé le corps. J’avais même voulu rebrousser chemin, ayant envie de vomir tellement revenir ici me mettait mal. Toutefois, mon père était avec moi et je n’avais pas pu reculer. Durant l’attente ma nervosité était visible, j’avais ma capuche sur la tête ayant comme à mon habitude l’impression qu’on me devisageait! Vivement que je sortes d’ici c’était ce que je me disais en ce moment. Je me lève donc rapidement quand elle prononce mon nom sans rien dire. Déjà dans son bureau je respirais un peu mieux. Je prend place dans une chaise, le fauteuil me semblait confo, mais je craignais de m’endormir.

« Bonjour… moi c’est axel! »

Enfin je suis con clairement elle savait qui j’étais, mais j’avais pas su dire autre chose.

« Mon oncle chris m’à suggérer de venir voir quelqu’un. Je suis pas vraiment un cas lourd d’après moi. Juste que liv la collègue de mon père a insisté pour m’aide à trouver un rendez-vous. Alors here i am! »

Harlow ne savait pas tout comme cette discussion avec son oncle, mais clairement si elle venait qu’à l’apprendre, elle aimerait déjà cet homme qui lui avait conseillé de venir chercher plus d’aide, parce que ce jeune homme avait fait exactement ce qu’il fallait soit se dénoncer, bon oui Harlow avait cru comprendre que le juge avait voulu montrer en exemple, parce que certains jeune n’avait pas aussi pire, mais il l’avait fait et là il était retourner libre. Ce jeune homme devait donc apprendre à vivre avec tout ça et puis passer d’aide à tout les jours dans un centre, à jeter en liberté dans le vrai monde c’était deux choses totalement différentes.

Aedan avait pris son heure de dîner allongé un peu pour venir avec son fils, bon il était forcé maintenant de venir voir ce charmant…psychologue Jaymie, bien que cet homme soit sympathique, Aedan détestait parler de lui. Harlow était prête à aider ce jeune homme elle et un psy ne faisait pas le même travaille, mais oui Harlow avait des séances et la différence était clairement toutes les prescriptions et autre chose comme ça qu’elle pouvait prescrire !

Harlow voulait naturellement être prête pour la rencontre avec lui, c’est ainsi qu’elle avait toute lu le dossier, son accident, son meilleur ami mort, son séjour au centre, ses suivit, bon non elle n’avait pas toute les notes, mais des détails suffisant pour savoir ce qu’elle avait besoin de savoir. En plus, elle avait une faculté…soit celle de deviner ce que ne veut pas lui dire ! Il pourrait bien faire ce qu’il voulait, mais elle regarderait plus son non verbal et les non dits qu’écouter ses mots ! « Enchanté Axel » dit-elle en souriant bien sûr, elle voyait qu’il était stresser, nerveux et elle ne pouvait pas lui en vouloir.

« C’est un très bon conseil, de la part de ton oncle. Ah je ne savais pas que j’avais affaire à un de mes collègues, tu as fais tes études ou ? » Demanda-t-elle en lui souria un peu amusé et en lui faisant un clin d’œil ! « Oui je connais Liv, enfin si tu parles de Olivia Carter, c’Est la sœur de mon ami et collègue ! Je vais quand même nous laissez la chance de voir quel genre de cas tu es et sache qu’avec moi chaque cas est unique alors toi aussi mon cher Axel » Dit-elle en lui souriant doucement ! « Bon je vais te poser la question qui tapê sur les nerfs. Bon avant ça je t’explique comment je fonctionne, on discute des fois tu vas décider de quel sujet, des fois je poserai des questions, sachent que j’ai un détecteur de mensonge intégré et surtout je sens quand on me dit pas tout ! » Dit-elle en lui souriant de nouveau « Mon but c’est t’aider, tout ce qu’on se dit reste entre nous, jamais ça ne vas sortir, c’est important que tu le saches et donc si tu ne me dis pas tout, c’est toi qui va ralentir ou nuire à ton rétablissement on se comprend ? Alors maintenant comment vas-tu ? » demanda-t-elle en souriant, non elle n’avait pas de cahier pour prendre des notes, sa mémoire était utile et elle avait un code ou elle avait à noter que des mots clés si nécessaire.

Harlow voulait que son nouveau patient se sente bien et surtout qu’il ne voit pas le tout encore une fois négativement, il méritait une nouvelle belle vie bien sûr et donc ça allait avec le fait qu’il devait arriver à se dire qu’il avait ce droit et donc arrêter de vouloir encore plus se punir que ce qu’il devait, parce que déjà là, il avait eu la claque avec le juge qui avait abusé pour montrer « l’exemple ». De toute façon, ça avait fait jaser bien sûr, comme situation, bien que Harlow ne connaissait ni un ni l’autre, elle ne pouvait pas refuser d’aider un jeune à reprendre sa vie « normale »

« Ouais je sais une de mes grandes qualités est mon sens de l’humour légendaire, mais demande pas à mes collègues ils vont dire le contraire, ils ont trop d’égo » Dit-elle en rigolant et en lui faisant un clin d’œil. « Ah mais non je voulais être sur qu’on parlait de la même surtout » dit-elle en rigolant !

Harlow n’Avait pas envie de se faire chier à faire le tout de façon standard, mais oui elle avait un peu mit les cartes sur table en parlant de truc qu’elle acceptait ou pas et surtout de son « pouvoir », il fallait dire qu’avec les petits s’étaient plus de l’émerveillement qu’elle allait chercher tandis que chez les plus vieux comme Axel c’était leur faire comprendre que raconter de la merde ne fonctionnait pas du tout !

Harlow lui souria doucement « Pourquoi tu crois que tu devrais bien aller ? Tu ne crois pas que ta famille pense que ça se peut que tu n’aies pas bien ? Après tout ce que tu as vécu.» Demanda-t-elle doucement, elle voulait surtout savoir si quelqu’un lui mettait de la pression pour être comme avant, ou si c’était tout seul comme un grand champion !

Elle n’avait pas grand-chose du genre d’image que je me faisais d’un psychiatre.  Son bureau non plus n’y ressemblait en rien, semblant confortable et accueillant.  Je m’y étais senti mieux à l’instant qu’elle avait refermé la porte, comme s’il y avait une espèce de filet sécurité dans cet endroit.  Bref, je t’entais quand même de me montrer sympathique, même si j’avoue que j’étais rempli d’appréhension.  Après tout, je continuais à penser que j’avais eu ce que je méritais et que le malaise que je ressentais tout le temps était ma punition pour ce que j’avais fait.

« D’accord alors je ne demanderai pas! »

Je fais semblant de zipper ma bouche.  C’étaient totalement les nerfs qui me faisaient faire ce genre de connerie.  Je fais un oui de la tête pour confirmer que l’on parlait bien de la même Olivia.   Elle avait mis rapidement carte sur table et j’avoue que son approche me plaisait quand même assez.  Elle avait mis cartes sur table rapidement et j’en déduisais que je n’avais pas vraiment grand-chose à gagner à lui raconter de la merde.   En résumé ce serait de lui faire mon et son temps.   J’hausse les épaules, elle commençait en force dis-donc!

« Parce que je suis enfin un homme libre.  Ça fait 4 ans que j’attends ça! » Suis-je vraiment libre?  Même à cette question je n’avais pas vraiment de réponse.  « Mais j’imagine qu’à toi je peux dire la vérité… c’est de la merde… J’ai du mal à sortir de chez moi parce que j’ai l’impression que tout le monde me regarde et me pointe du doigt.  J’ai le cerveau qui roule toujours à fond de train et ça me rend fou. J’ai une copine, mais même elle je suis persuadé qu’elle pourrait trouver mieux. » Je marque une pause peinant à croire que j’avais réussi à tout lui dire ça.  Voyant qu’elle ne m’interrompait pas, je poursuis mon récit. « Le pire c’est cette maudite culpabilité qui ne me lâche jamais… j’ai fait exploser ma famille…  Mais le vrai pire… c’est que j’ai tué mon meilleur ami! »

Je sens ma voix se brisé en terminant ma phrase… Détournant le regard je m’essuie les yeux pour éviter de lui montrer mes émotions.  « Finalement tu es aussi pire que Gaby toi... Tu arrives à me faire parler.  »

Harlow n’était pas le genre de psychiatre comme dans les films ou encore elle était clairement loin du portrait que l’on se faisait de cette profession. Elle était une personne colorée, une personne qui n’était pas dans le genre qui a un grand fauteuil, qui le fait s’étendre, enfin toutes ses conneries d’ancienne façon de faire. Elle était plutôt du genre à le faire au cas pas cas, elle n’avait clairement pas envie de manquer son coup, parce que certains patients font ça pour avoir de l’attention, mais les plus difficile à rejoindre le font pas de gaieté de cœur, donc sont plus difficile à reconquérir une fois refermer. C’est alors qu’elle lui fit un clin d’œil et rigola !

« Alors je t’en remercie, il ne faudrait pas qu’il doit malheureux après tout »

Dit-elle en rigolant toujours, si seulement Jaymie l’entendait…il la varloperait assurément et elle le mériterait, mais bon. Olivia était une personne exceptionnelle, qui sauvait beaucoup de vie ou du moins qui aidait à les sauver dans son métier, mais aussi à l’extérieur et c’était très précieux comme personne. Bon elle ne devait pas s’oublier et Jaymie avait un œil dessus elle le savait. Puis avec une personne comme Axel, Harlow savait qu’elle devait passer son message rapidement, pour ne pas qu’il pense qu’il pouvait dire ce que les autres veulent entendre. De toute façon, pour tout psychiatre qui se respecte et qui commence avec un psy, et qui prétendra que tout va bien, sont les pires et ça allume une lumière d’alerte automatiquement.

« Ah oui et tu crois que ceux qui sortent de prison après 20 ans vont bien ? que ceux qui sortent de désintox vont bien ? Tu sais Axel, personne n’attend à ce que tu aies vraiment bien directement en sortant, il y a beaucoup de chose que tu dois d’adapter maintenant. Tu dois gérer toutes tes libertés et après 4 ans à te faire dire presque tourne à droite, tourne à gauche, là tu dois décider ce que tu fais de tes journées, de tes temps libres. » Dit-elle en le regardant doucement.

Puis elle vit qu’il voulait vraiment aller mieux, puisqu’il ne la prenait pas comme un verre qu’on remplit de liquide, puis elle le regardait doucement et sérieusement, elle était concentrer sur chacun des mots qu’il prononçait, c’était lourd de sens. « Bon en premier, on va y aller pour ta copine, si elle est là c’est qu’elle est persuadé que tu es l’homme de sa vie, alors pour ça Axel, tu dois lui faire confiance. Pour ton cerveau, ce sera avec l’évolution qu’on calmera certain wagon qui roulent à fond. Pour les sorties, si tu veux on fera ensemble un plan de sortie, rien de bien méchant, mais des petits défis intéressants, qui te plairont mais oui ça te demandera de travailler sur ça, mais non je ne veux pas te traumatiser, je veux t’aider à progression. » Elle avait bien sûr attendu la fin, elle prit une pause aussi, les sujets les plus complexes « Axel, est-ce que tu crois que t’empêcher de progresser pourra ramener ton meilleur ami ? De plus, je crois avoir compris que les parents de celui-ci ne t’en veulent pas ? On dirait que tu n’acceptent pas d’être en liberté et que tu te gardes emprisonné. Tu n’as rien fait explosé Axel comprend moi bien, tu as des actions qui t’appartiennent, pour lesquelles tu as été punis et plus que punis et les deux on le sait. Cependant, le divorce de tes parents ne t’appartient pas, ce sont deux adultes qui ont décidés ça ! Tu es coupable et tu as été punis pour ton meilleur ami, tu peux être triste, fâché, mais faut que tu arrêtes de culpabilisé, tu ne l’as pas fait monter de force, ni même attacher ou séquestrer, il est embarquer en connaissance de chose et si les rôles étaient inversés, tu voudrais que ton ami se torture après sa peine ? » Dit-elle doucement, aucune culpabilité, aucune animosité, non que du neutre et de la compassion, pas de pitié il n’avait pas à subir ça ! Elle lui déposa doucement sa main sur le genou « J’imagine que c’est un compliment, je devrais rencontre cette Gaby alors on fera une équipe de feu ! Mais Axel, c’est bien ça veut dire que tu te sens en sécurité ici et moi ça me rassure » Dit-elle en lui souriant doucement !

Elle avait réussi à me faire rigoler à sa réaction et c’était quand même rare. C’était un rire sincère, mais surtout qui faisait diminuer un peu mon stress d’être dans cet endroit de malheur. Je détestais tellement être dans cet endroit et encore pire d’y être pour parler de mes problèmes. Elle avait donc été assez directe dans son entrée en matière et je crois que c’est ce dont j’avais besoin. J’avais tellement l’impression que je me devais de bien aller pour le bien de mon entourage, que j’en oubliais que j’avais le droit à mes moins bonnes journées. J’hausse les épaules lorsqu’elle me parle de décisions et tout ça! Disons que ça faisait partie d’un de mes nombreux défis… Déjà en partant me rappeler que je devais me faire à manger par moment ce n’était pas simple.

« Ouais tu as raison… Honnêtement, si je vivais seul je pense que j’oublierais de me faire à manger! »

Dis-je en me grattant la tête, mais avec un sourire en coin. C’était un signe que je devais m’habituer donc à plusieurs choses à laquelle le commun des mortels ne sera jamais confronter. Le centre était bien imagé par les paroles d’Harlow… On te dis quoi faire, on te dicte ton horaire, on te dicte quand manger etc. Si tu as le malheur de te taper une dépression comme moi je l’ai fait, tu deviens à risque et là c’est encore pire. On a peur que tu portes atteinte à tes jours et là c’est l’horreur.

J’avais réussi à lui déballer quand même de nombreuses choses qui me dérangent depuis ma sortie du centre. J’étais vraiment à l’aise avec elle et elle me faisait penser un peu à Gabriella. Son arrivée dans ma vie avait été une bouffée d’air frais au moment où j’étais le plus mal. Je me surprenais à boire les paroles de la psychiatre, comme si c’était des petites bouées de sauvetages qu’elle me lançait… Finalement ce serait peut-être la meilleure décision de ma vie de venir la consulter. J’étais nerveux, voir anxieux, mais décidé à aller mieux. Je fais oui de la tête quand même.

« Je veux bien pour les sorties… »

Je tentais de calmer mon cœur qui s’emballait doucement. Je sentais que c’était de la nervosité qui me gagnait. J’étais si confortable dans mes 4 murs de protection à la maison. Toutefois, si je voulais vivre une vie normale, ce n’est pas en y restant que j’allais le gagner. J’avais admis par la suite pour la mort de mon meilleur ami et c’est là que j’avais senti ma voix se casser… Même presque 5 ans plus tard, ça me faisait toujours aussi mal.

« C’est moi qui aurais mourir ce jour-là… c’est moi qui conduisais! »

Pour moi c’était tellement logique. C’est moi qui a été assez stupide pour prendre le volant, c’est moi qui méritait la mort pas lui. Non les parents de Sam ne m’en veulent pas, mais moi je m’en veux encore terriblement. Je me tourne la tête, détestant toujours autant montrer mes émotions.

« Je n’aurais même pas voulu qu’il se dénonce en me disant qu’une vie brisée c’était suffisant! »
Mon cerveau allait tellement dans tous les sens que j’en oubliais de lui répondre pour le divorce de mes parents. Tant pis si ça revenait sur le sujet j’allais lui répondre. Je lui avais parlé de Gaby et je lui fais un petit sourire en coin et lui dis.

« Oui, je me sens bien avec toi… Et tant que vous ne vous liguer pas contre moi ça va! »

Harlow n’était pas la même psychiatre avec tout ses patients, parce qu’il était tous différent les uns des autres. Alors avec Axel, elle avait plutôt jouer la carte relaxe, faisant même de l’humour, elle savait son histoire et se doutait que ça ne serait pas facile, alors oui elle avait voulu la jouer plus zen et ça avait clairement fonctionner, surtout quand il avait rit. Elle savait qu’elle avait eu exactement ce qu’elle voulait et donc que sa barrière était baissée. Puis bien sûr qu’elle avait mis carte sur table, elle avait tous fait pour qu’il sache qu’il était hors de question qu’il tente de la shitter dans ses réponses ! Elle souria doucement et le regarda !

« Oui et tu sais quoi ? c’est normal, pourquoi c’est normal ? Parce que depuis 4 ans, tu n’as qu’à penser à tes émotions, à ce qui se passe, ton comportement, mais surtout rien de tout le reste, parce qu’on te dit exactement quoi faire ou aller, ton horaire, donne toi du temps Axel c’Est ça qui est important, tu as le droit à un temps d’adaptation »

Dit-elle en le regardant et en lui souriant doucement ! Harlow savait exactement, bon elle n’Avait pas été en centre, mais elle avait eu des patients, mais elle avait aussi été en thérapie pour soigner sa dépendance la première fois et ça avait été une horreur, enfin non ça avait été bénéfique, mais enfin bref. Harlow était bien heureuse de voir que son jeune patient était bien à l’aise avec elle, parce que oui ça faisait en sorte que les deux pourraient assurément être plus efficace ensemble, pas qu’elle avait hâte qu’il ne soit plus patient, mais non, mais qu’il se sente mieux ça oui ! Harlow lui souria docuement !

« J’en suis vraiment heureuse Axel, mais il faudra être honnête, si une semaine tu n’arrives pas à le faire, il faudra me le dire je te l’ai dit mon pouvoir continuera de fonctionner ! » Dit-elle en souriant et en lui faisait un clin d’œil. Parce que bon oui elle voulait le pousser à sortir un peu, rien de trop complexe au début, elle voulait qu’il réussisse ses défis, certaines étapes seraient clairement plus pénible que d’autres et ce serait normal, mais elle voulait qu’il commence par des succès ! « Alors le premier défi tu aimes la crème glacée ? Va avec qui tu veux, ta copine, ton père, ta fratrie, peut importe, mais va te chercher une crème glacée, reste 15 minutes là-bas et revenez la manger à la maison »

Bien sûr que sil voulait la manger là-bas, ce serait merveilleux, mais le premier défi, aller dans un lieu public et y rester 15 minutes ! Elle le regarda doucement, oui elle irait un peu plus durement, mais pour qu’il réalise l’ampleur ! « Ah oui ? tu vas donc jouer le mort pour le restant de tes jours sous ce faux prétexte ? Si t’avais eu à mourir, tu serais mort Axel, je crois que tu te dois de vivre justement parce que la vie t’as laissé ici »

Harlow l’écouta donc doucement « Alors tu n’aurais pas voulu qu’il gâche sa vie, mais toi-même libre, après avoir payer, tu veux t’empêcher de vivre la tienne ? » Dit-elle plus doucement, moins autoritaire bien sûr, plus en empathie, « Je me ligue jamais contre personne, j’aide les gens n’oublie pas ça » Dit-elle en souriant et en lui faisant un clin d’œil !