Candice Macmillan - une rousse peut en cacher une autre

C’est sur le 8ème coups de midi que j’ai vu le jour ce 8 janvier 1991… Pour le plus grand bonheur de mes parents, une nouvelle petite fille pour compléter la famille MacMillan. Bien entendu, aucune surprise, je suis rouquine, comme mes deux ainées. Mon enfance est plutôt heureuse, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu’à mes 7 ans environ.

Avant cette fameuse année, maman a donné le jour à une autre petite fille, puis une autre grossesse. Tout ce que je sais, c’est qu’au moment de l’accouchement, le bébé était sans vie. Cela a rendu toute la famille terriblement triste et maman n’a plus été la même depuis ce malheur. C’est d’ailleurs à la suite de cet événement que nous avons déménager pour venir vivre à Los Angeles.

J’ai toujours été proche de mes deux grandes sœurs, Iris étant un peu plus garçon manqué. Mais il n’empêche qu’elle est ma petite sœur et que je la protégerais toujours.

La majorité de ma scolarité, j’étais la fille aimée de tous, qui aimait plaire. C’est toujours le cas, même si j’ai appris à ne plus trop me fier aux premières apparences. Toujours appréciée, toujours juger c’est pas facile à endosser. Mais je pense que j’ai les épaules pour ce role.
Durant ma scolarité, j’ai réussi à faire ma place en tant que pompom girl et clairement, j’étais appréciée de tout le monde. Durant mes années lycées, tout le monde me voulait comme amie, ou petite amie. Malheureusement, cette facette de pompom girl populaire n’est pas facile à avoir tout le temps. Même dans les moments les plus difficiles, il faut garder la face. C’est ce que j’ai vécu après cette fameuse soirée… J’étais à une fête avec mon petit ami et sous l’effet de l’alcool, je me suis endormie. Il en a profité pour me violer. Je n’en ai parlé qu’à mon meilleur ami de l’époque, mon seul confident. J’ai fini par rompre avec mon agresseur lorsqu’il a quitté le lycée.

J’ai terminé ma scolarité et suivi un cursus universitaire banal. En parallèle, je m’éclatais à maquiller mes amies, ma famille, à prendre soin de tout le monde. C’est comme cela que j’ai décidé d’ouvrir mon propre institut à la fin de l’université. J’ai travaillé durement pour avoir mon salon, NB – Natural Beauty.

Depuis le lycée, j’ai eu quelques histoires mais rien de bien sérieux. J’ai du mal à accorder ma confiance à un homme. Mais je ne perds pas espoir qu’un jour, je rencontrerais le bon ! En attendant, je me consacre à mon institut, à ma famille, à mes amis, au sport et ça fait tellement de bien de se sentir bien.