For the third time - Siobhan

revient travailler après 5 jours de congés, je n'avais pas pu reprendre le travail avant, c'était trop difficile et j'avais bien trop à faire, entre mon fils, l'enterrement et les papiers. D'autant plus que je devais réussir à faire ça entre deux crises de larmes. Heureusement Alejandro était venu m'aider, autant avec Léo qu'avec l'enterrement, il a passé cinq jours à veiller sur moi et heureusement je pense. Aujourd'hui je reprends le travail, c'était difficile mais nécessaire, je ne pouvais pas rester plus longtemps à la maison c'était trop difficile. Leo est chez sa nounou et moi je suis devant la caserne, soupirant un instant avant d entrer. Je devais en plus aller informer ma cheffe de ma grossesse, les nausées étaient un peu difficile à gérer et je devais faire attention de par mon âge apparemment. Je préférais donc qu'elle soit au courant maintenant. J'ai passer la porte ignorant tout les regard compatissant, répondant simplement que jamais bien à ceux qui me le demandaient ainsi qu'un geste de la tête pour les condoléances. J' arrive devant le bureau de siobhan et frappe doucement, attendant son aval pour passer la porte. “Bonjour Siobhan, je ne te dérange pas ? je voudrais te parler juste cinq minutes si c'est possible” Après tout ces deux dernières années n'avaient pas été mes plus productive, j'entame ma troisième grossesse et je ne voudrais pas que cela soit mal vu par mes collègues, après tout je fais mon travail jusqu'à la fin et je ne compte pas prendre de congés à l'accouchement puisque ce bébé ne sera pas le mien.

devais reprendre le travail sinon j'allais continuer de ressasser les évènements chez moi, mon fils devait sentir ma douleur parce qu'il ne cessais de pleurer , je me demande si il ressent l'absence de son père… Je n'avais pas été apte au travail, c'était trop difficile, je n'étais pas vraiment sûre de pouvoir maintenant mais je devais sortir de chez moi, j'allais devenir folle a m'enfermer dans nos souvenirs. Retourner à la caserne aurait sans doute au moins le mérite de me changer un peu les idées. J'ai essayé de répondre poliment aux condoléances de mes collègues mais c'était la seule phrase que les proches me prononçaient récemment , personne ne me parle de peur de me froisser. J'avais fini par rejoindre le bureau de Siobhan, je devais lui parler de ma grossesse, je ne voulais prendre aucun risque pour le bébé de mon meilleur ami. Bonjour Lilly. Bien sûr, entre et assieds-toi. Tu veux quelque chose à boire ? Je lui souris avant de venir m'asseoir, c'était plaisant de ne pas l'entendre me demander comment j'allais, je n'avais de cesse de répondre aux gens que j'allais bien pour inquiéter personne mais la réalité est tout autre, je ne sais pas comment je vais parce que je ne peux pas faire autrement qu' aller bien pour mon fils mais d'un autre côté tout mon monde s'était écroulé… “Merci, je veux bien juste un verre d'eau merci” Je souris et attrape le verre d'eau qu'elle me tend, je souris doucement, j'étais tout de même heureuse d'annoncer ma grossesse, ce n'est pas mon enfant que je porte mais je suis tellement ravie pour Alejandro, son bonheur compte beaucoup pour moi alors je prendrais grand soin de ce bébé dans les mois à venir. Alors, en quoi je peut t'aider.? Je lui souris, je ne voulais pas être mise de côté mais je sais que je devais être prudente pour ce petit ange. “J'avais besoin de discuter avec toi, je suis enceinte, mère porteuse pour mon meilleur ami plus exactement. Étant donné mon âge, les médecins ont simplement demandé à ce que mon travail soit mis au courant, tout devrait bien se passer mais ils préfèrent anticiper. Je ne souhaite pas être mis de côté mais je préférais que tu le sache, d' autant plus que je suis prise de très fortes nausées pour le moment c'est impressionnant” Je ne comptais pas tourner autour du pot, ce n‘est pas l'annonce du siècle, simplement une prévention des évènements à suivre, qu'elle ne soit pas surprise